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4K Ultra HD – Édition CA – Sony Pictures- 121 min (version cinéma) // 133 min (version longue) – 26 octobre 2021
Format vidéo
• Master intermédiaire : 2K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.39
Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Français (québécois) Dolby Digital 5.1
Sous-titres
• Anglais
• Français
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
ŒUVRE – Amour surnaturel contre-nature
Depuis des centaines d’années, à l’insu des humains, se déroule un combat sans merci entre deux races immortelles : vampires contre lycans. Sélène, une intrépide vampire, mène cette lutte millénaire sans aucune pitié pour ses ennemis. Mais lorsque Michael Corvin, un humain, se retrouve par hasard au cœur de cette guerre des clans, les règles changent…
Ce Roméo et Juliette fantastique à l’univers qui lui est propre (une relecture pertinente de la mythologie autour des vampires et des loups-garous) est peuplé de personnages à la classe folle (la très séduisante Kate Beckinsale), possède une identité graphique marquée et s’adonne à des scènes d’action spectaculaires (dans un style largement hérité de Matrix). La saga Underworld, alors prometteuse, venait de débuter sous l’égide de Len Wiseman !
IMAGE – Le gothique c’est chic !
Pratiquement identique au disque paru en 2016 si ce n’est d’infimes corrections chromatiques sur une poignée de plans, ce transfert UHD HDR10 généralement satisfaisant (dommage pour la présence légère d’aliasing) montre une définition plus percutante, un piqué accru (les pores du visage, la texture des environnements) et une texture argentique 35 mm plus raffinée malgré des fourmillements dans les recoins les plus sombres du cadre large.
La palette colorimétrique limitée par les choix stylistiques de la photographie (une ambiance bleutée à tendance monochromatique signée Tony Pierce-Roberts) gagne en expressivité (bleus plus fermes, rouges plus audacieux, gris plus diversifiés, dorures plus vives) et exalte la carnation (moins de pâleur gratuite chez les suceurs de sang), l’équilibre des contrastes s’est vu amélioré pour des blancs plus brillants et des noirs bien denses ne venant pas à sacrifier des détails dans les ombres, et les sources lumineuses s’affichent avec plus d’intensité (les munitions ultraviolettes, les murs qui suintent l’humidité, les reflets sur les tenues en latex et autres objets métalliques).
SON – La morsure du hard rock
Dynamique engagée, précision redoutable, spatialisation enveloppante, effets virevoltants (les tirs résonnent dans toutes les directions), ambiances exposées (la pluie, les chuchotements dans les couloirs du manoir), score robuste de Paul Haslinger et basses mémorables (même si inutilement lourdes parfois), pour un mixage Dolby Atmos intense et riche en informations de hauteur (l’attaque de Lucian sur le toit de la voiture). Néanmoins, le médium étant étrangement écarté, les éléments sonores les plus forts sont bien trop perçants et donc désagréables à l’écoute.
Curieusement rétrogradée en simple Dolby Digital 5.1 (DTS-HD MA 5.1 sur la précédente édition 4K), la VF(Q) n’a ni la puissance ni la profondeur de sa consœur 3D.
CONCLUSION – Poils luisants et canines acérées
Adjoignant la version longue au format UHD, cette nouvelle édition 4K Ultra HD globalement similaire à celle de 2016 (si ce n’est pour les francophones) continue de bouffer le Blu-ray au petit déjeuner (des prestations A/V autrement plus mordantes) !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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