ŒUVRE – Vampires vs Werewolves part 2
Pour avoir découvert le secret du massacre de sa famille, Sélène, la redoutable guerrière vampire, est plus que jamais seule et menacée. Ses véritables ennemis ne sont pas forcément ceux qu’elle croyait. Michael, devenu le premier hybride à la fois vampire et lycan, aimerait se joindre à elle, mais il est incapable de contrôler la part lycan qui fait rage en lui. Afin de percer le mystère de leurs origines, tous deux devront affronter les plus puissants des adversaires…
Se laissant pleinement aller à l’action, cette suite maîtrisée au rythme effréné est un spectacle ludique qui intègre nombres de nouveaux personnages clés à la mythologie. S’il a perdu en richesse, le scénario va à l’essentiel pour nous offrir une déferlante de séquences spectaculaires (entre fusillades et autres courses-poursuites), la mise en scène de Len Wiseman est bien fluide et les acteurs donnent de leur personne (la magnétique Kate Beckinsale est toujours aussi sexy). La suite que tous les fans attendaient ?
IMAGE – Cavale en Europe de l’Est
Sans surprise, ce transfert UHD HDR10 apporte une belle amélioration par rapport au précédent Blu-ray et arbore un excellent encodage HEVC.
Moins présente que sur le premier volet et plus uniforme, la texture organique (une captation 35 mm) bénéficie d’une finesse accrue, l’augmentation de la résolution montre des détails finement affermis (les visages, les costumes, les armes et les environnements), et l’amélioration des contrastes apporte de la clarté au cadre large grâce à des noirs plus denses (sans que les recoins les plus sombres ne soient bouchés) et des blancs largement plus éclatants (crémeux en SDR).
La photographie fortement stylisée de Simon Duggan, peu portée sur les couleurs et baignant la plupart du temps dans une variété de bleus (même si elle se réchauffe parfois), est plus saturée tout en inoculant de la fougue aux teintes rouges et jaunes, la carnation est plus nuancée (une pâleur moins systématique) et les sources lumineuses frappent la rétine comme jamais (l’éclairage intérieur, le rayonnement ultraviolet de certaines munitions, les reflets sur les surfaces métalliques).
SON – Gunfight mon amour !
Remplissant très régulièrement la pièce d’écoute d’une variété conséquente d’effets de hauteur (les attaques aériennes de Marcus, le vent qui souffle dans le feuillage des arbres, les chutes de débris, le rotor principal d’un hélicoptère et j’en passe), cette bande-son Dolby Atmos d’une efficacité renversante peut se targuer de disposer d’une spatialisation réaliste (les ambiances alentours, la réverbération des coups de feu) et d’effets particulièrement musclés.
Les dialogues restent clairs malgré le chaos environnant, la dynamique sait se faire autoritaire sans user d’agressivité, le médium est bien défini et la musique de Marco Beltrami est aussi engageante qu’enveloppante. Une petite déception pourtant du côté des basses fréquences, ni aussi présentes ni aussi percutantes qu’escomptées.
Plus confuses à l’arrière et un peu moins enveloppantes, absence de verticalité oblige (mais qu’il est facile de récupérer en activant un DSP de virtualisation), les pistes sonores encodées en DTS-HD MA 5.1 (VO et VFF) qui s’avèrent être puissantes délivrent des basses un peu plus frappantes.
CONCLUSION – Ça va saigner !
Avec ses yeux revolver et sa combinaison en latex, Sélène continue de dégainer à tout-va dans ce deuxième opus certifié 100% action où l’hémoglobine coule à flots. Une aubaine pour le présent 4K Ultra HD dont les prestations A/V ne faiblissent pas au contact des rayons du soleil !