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4K Ultra HD – Édition DE – Capelight Pictures – 100 min – 15 avril 2022
Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10+
• Ratio : 2.00
Bande-son
• Mandarin DTS-HD MA 5.1
• Allemand DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
• Mandarin
• Anglais
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
ŒUVRE – Bienvenue chez les dingues !
Après un an de lutte contre une pandémie aux symptômes relativement bénins, une nation frustrée finit par baisser sa garde. C’est alors que le virus mute spontanément, donnant naissance à un fléau qui altère l’esprit. Les rues se déchaînent dans la violence et la dépravation, les personnes infectées étant poussées à commettre les actes les plus cruels et les plus horribles auxquels elles peuvent penser.
Ultra-sanglant et méchant à souhait, ce film d’horreur complètement aliéné (et particulièrement jouissif) qui dénonce les travers de la société moderne (comme la masculinité toxique et le climat politique totalitaire) en posant sa réflexion sur la gestion (catastrophique) de la crise pandémique, est exécuté tel un cartoon déglingué (à la virtuosité certaine) où la cruauté et la brutalité servent d’exutoire à un peuple en souffrance. Âmes sensibles s’abstenir !
IMAGE – Encore et en gore !
Descendant d’une captation 8K, ce transfert UHD HDR10+ tiré d’un master intermédiaire 4K déballe des images extrêmement nettes aux détails beaucoup plus subtils (les maquillages, les décors), placarde une palette colorimétrique « moite » généreusement saturée aux teintes plus vives (le sang rouge), prodigue des contrastes ostensiblement plus mesurés aux noirs relevés (les ombres sont moins épaisses) et aux blancs moins gratuitement brillants (les ciels ne sont plus surexposés), et regorge de sources lumineuses autrement plus rutilantes (cf. les plafonniers de la rame du métro et de l’hôpital).
Pourtant, même si largement moins prononcé que sur le Blu-ray, le p’tit bruit numérique présent par endroits peut surprendre alors même que le rendu de la photographie est « clinique » le reste du temps.
SON – Suivez votre vraie nature…
Moins soutenue que le flot incessant de sang qui jaillit de l’écran, la présente bande-son « souffre » quelque peu d’un budget qu’il est facile de deviner comme étant serré.
Car si la dynamique s’énerve lorsque l’infection envahie (rapidement) les rues, elle n’atteint jamais sa pleine capacité; Cette remarque concerne aussi la scène surround, certes présente mais plutôt retenue et assez déséquilibrée, tout comme le canal LFE, actif il est vrai mais peu disposé à descendre dans le bas du spectre.
S’il est donc privé du grand spectacle sonore qu’il tend néanmoins à atteindre, ce mixage très chargé à l’avant use favorablement de dialogues continuellement intelligibles et d’une trame musicale résolument lugubre.
CONCLUSION – Et si la COVID-19 n’était qu’un début ?
Hyper contagieux, ce virus bien transgressif qu’aurait certainement « goûté » le Marquis de Sade (un indice pour appréhender comme il se doit le titre de ce trip joyeusement sadique) risque de vous remuer les tripes en 4K Ultra HD !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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peut-être est-ce parce que j’ai trop vu de films bien méchants et souvent extrême, mais je n’ai accroché qu’aux premières 50 minutes de The Sadness. Les 50 suivantes sont malheureusement ultra classiques et bien en deçà. Cela reste néanmoins un sympathique divertissement
Tu n’as pas tort puisque la dernière partie est moins marquante (plus sage en somme) sans pour autant démériter. 😉
[…] Le film n’entretiendra que peu de rapports avec Saltburn, mais prouve s’il le fallait qu’apposer le qualificatif de “trash” au film de Fennell résulte de la tromperie pure et dure. Notons encore que The Sadness aurait tout aussi bien pu laisser sa place à des long-métrages au moins autant débridés, comme le récent Projet Wolf Hunting ou le plus ancien Ebola Syndrome, tous trois sont (ou seront bientôt) disponibles sur Shadowz ! Reste que The Sadness est également disponible en format physique dont le test est à lire par ici… […]