Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas à 100% représentatives de l’édition testée même si issues de screenshots.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4) Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre) Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | DTS Neural:X), SVS SB-4000
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ŒUVRE - Serial auto-stoppeur
Jim Halsey accepte de convoyer une voiture à travers les États-Unis pour s’éviter des frais de voyage onéreux. Par une nuit pluvieuse il prend en auto-stop un dénommé John Ryder, un personnage étrange et inquiétant.
Inspiré par l’histoire vraie de Billy Cook, serial killer qui avait traumatisé les États-Unis au début des années 1950 en faisant six victimes durant une virée de 22 jours entre le Missouri et la Californie, ce road-movie funèbre à la mécanique scénaristique bien huilée trouve sa route désolée au croisement de John Carpenter (Assaut, New York 1997) et John Ford (La Chevauchée fantastique). Et aussi généreux en action motorisée qu’en tension jointée, cet engrenage de la violence que rien ne semble pouvoir arrêter est personnifié par un Rutger Hauer au charisme terrifiant qui, tel un Freddy Krueger dont l’asphalte aurait remplacé le monde des songes, surgit quand on s’y attend le moins. Récompensé par le Grand Prix du jury au festival du film policier de Cognac en 1986, ce classique tient encore bien la route. On se déplace en auto-stop ou bien ?!
« - Que voulez-vous ? - Je veux que vous m’arrêtiez. »
IMAGE - Aux frontières de l’aube
Issu d’un scan 4K des négatifs originaux 35 mm (retrouvés par l’éditeur alors qu’ils étaient perdus depuis longtemps) avec étalonnage Dolby Vision supervisé et approuvé par son réalisateur Robert Harmon, ce transfert UHD au bitrate moyen de 91.6 Mbps terrasse son homologue SDR français (résultant d’un scan brut de l’interpositif 35 mm stocké à Londres qui a été travaillé en premier lieu par Eclair Orfeo avant d’être envoyé pour retouches au laboratoire Subtilly) et permet à la photographie signée John Seale (Mad Max: Fury Road) de recouvrer son aspect crépusculaire éjecté de l’habitacle depuis ses débuts sur support physique (dû à une luminosité outrageusement rehaussée et à un affadissement drastique des couleurs).
Là où la V1 du master frenchie (une V2 « corrigée » étant annoncée pour le 11 octobre prochain via l’édition standard avec procédure d’échange à la clé) affichait une réduction du bruit numérique (du DNR) en pilotage automatique, des renforcements de contours (de l’edge enhancement) en veux-tu en voilà et un étalonnage douceâtre capricieux (pas toujours raccord d’un plan à l’autre en plus d’exposer çà et là une étrange dérive bleutée) où certaines images venaient à trahir une mauvaise conversion HDR vers SDR (avec cette fadeur si caractéristique), celui de Second Sight a suivi une vraie révision constructeur…
La structure granuleuse (plus lourde dans la pénombre) est à présent correctement maintenue, les aberrations chromatiques et autres distorsions dues au format anamorphique ont été retrouvées, la définition n’a plus à subir aucune baisse de régime (les quelques douceurs étant inhérentes à la source) et les détails, d’une très grande précision, sont restitués avec une finesse largement plus appréciable (les textiles, la poussière, les tableaux de bord, la porosité du bois, les comptoirs, l’ameublement et les gros plans sur les visages).
La palette colorimétrique, qui réembarque sa pimpance égarée depuis fort longtemps dans les étendues désertiques (des tons terreux plus variés dont une merveilleuse coloration sableuse), profite de primaires plus audacieuses (les yeux bleu acier de John Ryder, la peinture rouge derrière Jim Halsey dans le drive-in, les ciels bleus s’étendant à perte de vue, le sang cramoisi), de teintes massivement revitalisées (la chaleur des flammes, la vibrance des couchers de soleil, la chlorophylle des rares végétaux) et d’une carnation plus naturelle.
Quant aux contrastes, carburant aux noirs d’encre (loin d’être délavés ici) et aux blancs proprement stupéfiants, ils affichent une nuit qui l’est vraiment (elle n’est plus voilée) et des sources lumineuses à la brillance décuplée (les phares des véhicules, le rayonnement solaire, les reflets sur l’eau et les carrosseries, l’éclairage public). Il est à noter que le logo d’ouverture TriStar Pictures fait son retour avant le générique d’ouverture.
SON - On the highway to hell 🎶
Encodée en DTS-HD MA (24-bit, 1585 kbps), la VO 2.0 surround qui correspond au mixage original Dolby Stereo (4 channels) est aussi large et animée que possible. La séparation des canaux y est marquante et la clarté de restitution efficiente.
Venant amplifier les composants de la piste stéréo sans la dénaturer, ce nouveau mix Dolby Atmos (24-bit, 4276 kbps) maintient une bonne distance de sécurité avec toute forme de révisionnisme. Point de changement dans la sonorité donc, mais une immersion accrue (les bruits émanant de l’extérieur des véhicules) et une puissance moteur toute autre (la dynamique enclenche le turbo, les effets pyrotechniques tapent dans le rupteur et les basses vrombissent comme jamais). Les dialogues sont clairs, le score électro-jazz de Mark Isham s’installe confortablement sur le siège passager (une grande proximité) et la verticalité n’est nullement laissée sur le bas-côté (les gouttes de pluie, les bris de glace, l’eau de la douche, le survol d’un hélicoptère).
CONCLUSION - Arrête-moi si tu peux
Après la sortie de route de l’édition française signée Sidonis (en attendant du moins le nouveau master qui devrait corriger plusieurs problèmes) cette mauvaise rencontre culte qui évoque délibérément le passage brutal à l’âge adulte (où la violence se montre nécessaire pour s’en sortir) trouve en ce 4K Ultra HD britannique le véhicule tant recherché (un écrin de luxe et des prestations A/V joliment carrossées). Et surprise, son coffre est rempli à ras bord de bonus (surtout qu’il dispose d’un très grand volume). Foncez chez votre concessionnaire !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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