Provenance : Pays-Bas | Éditeur : The Searchers | Date de sortie : 29 avril 2024

Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K

Bande-son
Anglais Auro-3D 13.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais DTS-HD MA 5.1
Français (québécois) DTS-HD MA 5.1

Sous-titres
Français
Néerlandais

The Beekeeper
3/5

Artistique : 4 | Vidéo : 9.5 | Audio : 9.5

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | DTS Neural:X), SVS SB-4000

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ŒUVRE - John Wish et les abeilles

La vengeance d’un homme prend une dimension nationale après qu’il se soit révélé être un ancien agent d’une puissante organisation clandestine connue sous le nom de “ Beekeepers ”.

Malgré des combats à mains nues brutaux qui livrent la marchandise et un Jason Statham (Un homme en colère, Operation Fortune) magnétique dans un rôle de peu de mots (comme d’hab), cette série B(ee) particulièrement bas du front signée David Ayer (Fury, Bright) file le bourdon. Car il faut bien le dire, la mise en scène énergique ne suffit pas à éclipser un scénario à l’absurdité confondante percé de raccourcis (même un Emmental à moins de trous), un casting en totale roue libre qui en fait des caisses (un Jeremy Irons en grosse descente de Donjons et Dragons) et un ton flirtant dangereusement avec la parodie sans jamais l’assumer. Fallait rester à la retraite !

« - Je lui apportais un pot de miel. - Qui êtes-vous, Winnie l'ourson ? »

IMAGE - Les alvéoles de la ruche

Taillée pour la 4K, la photographie aux visuels stylisés de Gabriel Beristain (Black Widow) profite de l’augmentation palpable de la résolution et de l’usage déterminant de la technologie HDR du présent transfert UHD Dolby Vision.

Le piqué d’une constante précision gagne en raffinement (les traits du visage, l’ameublement des lieux, les styles vestimentaires), la palette colorimétrique aux tonalités chaleureuses régulièrement envahie de néons vifs (en particulier dans les centres d’appels) affiche des primaires et secondaires renforcées, les contrastes notablement saisissants délivrent des noirs enrichis (pour des ombres plus détaillées en condition de faible éclairage) ainsi que des blancs plus vibrants et les sources lumineuses, clinquantes au possible, s’affichent avec un éclat véritablement accru (notamment avec la Heavy Machine Gun à la station-service).

The Beekeeper

SON - PIF PAF BOUM !

Des bourre-pifs, des échanges de tirs et des explosions en veux-tu en voilà pour un mixage Dolby Atmos impactant d’une grande clarté (cf. l’intelligibilité des éléments de fond) qui nous place au cœur de l’action.

La plage dynamique est excellente, le niveau d’immersion appréciable (verticalité comprise avec pas mal d’ambiances), la scène surround très active, le rendu des dialogues (d’une rare médiocrité) rigoureux, la partition musicale soigneusement intégrée et les basses palpables tout du long.

Proposée en DTS-HD MA 5.1, la VF(Q) est aussi ample et percutante que sa consœur 3D malgré une scène de hauteur forcément absente (mais partiellement récupérable en activant un DSP de virtualisation) qui la prive d’un enveloppement en demi-dôme. VO Auro-3D non testée.

CONCLUSION - To bee or not to bee ?

Même si elle dézingue du méchant pas beau dard-dard, cette stathamerie qui butine sur les plates-bandes de l’actioner des 90’s se vautre dans une flaque de miel complotiste à l’idiotie crasse. Mais pas piqué des hannetons, le 4K Ultra HD sort de sa ruche des prestations A/V stimulées à la gelée royale !

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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