Provenance : États-Unis | Éditeur : Paramount Pictures | Date de sortie : 19 décembre 2023

Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K

Bande-son
Anglais Dolby Atmos

Sous-titres
Anglais

Simetierre: Aux origines du mal
2.5/5

Artistique : 4 | Vidéo : 9 | Audio : 9

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images (extraites du compte Patreon de Matt Paprocki) servent d’illustration et ne peuvent être considérées comme représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos), SVS SB-4000

ŒUVRE - Semblant de vie

En 1969 dans le Maine, alors qu’il rêve de laisser derrière lui sa ville natale de Ludlow, le jeune Jud Crandall découvre de sinistres secrets et est forcé d’affronter une sombre histoire familiale qui le maintiendra à jamais lié à la ville.

Revenant d’entre les morts, le Simetierre adapté du roman éponyme de Stephen King se paie un malencontreux prequel sans matière (personnages transparents, enjeux inexistants) ni envie (pour l’effroi, il faudra repasser) où se sont perdus (à la différence des incohérences et autres facilités scénaristiques) les trop rares et talentueux David Duchovny et Pam Grier. Reste une production design de bonne facture et quelques tripes. Mais voilà, sans respect du matériau de base, nul doute que le viscéral ogre familial de 1982 doit se retourner dans sa tombe.

« Croyez-moi sur parole. Parfois, la mort est préférable. »

IMAGE - Six pieds sous terre

Issu d’une captation numérique à la netteté et à la propreté de tous les instants, ce transfert UHD Dolby Vision dépeint divinement bien (malgré l’absence d’une granularité qui aurait fait sens) la photographie de la fin des années 60 avec ses teintes brunes omniprésentes. En l’absence d’un Blu-ray (une édition 4K only), aucune comparaison n’a pu être effectuée entre les deux formats.

La clarté du cadre est fantastique (les arrière-plans n’ont rien à cacher), la complexité des détails fins ne fait aucun doute quant à la nature 4K du DI (les traits du visage, les fibres textiles, les aménagements intérieurs, les saillies gores) et la compression ne souffre d’aucune anomalie visible.

La palette colorimétrique à l’étalonnage naturel délivre des teintes riches (la verdure, le ciel bleu, les tournesols à fleur jaune) et profondes (les couleurs des vêtements, le rouge cramoisi), les contrastes reproduisent habilement la sombritude des lieux de par des noirs merveilleusement denses (venant soigneusement modeler les ombres) et les sources lumineuses, même si peu intenses (lumière du jour comprise), s’illustrent par la justesse maîtrisée de leur éclat (les lustres dans l’église, la flamme du briquet dans les tunnels).

SON - On se retrouvera 🎶

Rythmé par l’inquiétante et très expressive musique de Brandon Roberts (Chaos Walking), notablement engagée sur tous les canaux, ce mixage Dolby Atmos à la large ouverture acoustique est autrement plus efficace que l’œuvre qu’elle sonorise.

L’immersion opère tout du long avec une forte présence multicanale des atmosphères citadines (le trafic routier) et campagnardes (la faune et la flore), la verticalité renforce le réalisme auditif de nombreuses séquences (la brise légère, le bruissement des feuilles, le craquement des troncs, le gazouillis des oiseaux, un bruit sourd émanant de l’étage), le martelage d’un tambour ainsi que les coups de feu profitent de basses massives et les dialogues, franchement crétins, sont solidement exsudés par la centrale.

CONCLUSION - Plus mort que vivant

D’une rare indigence et bien incapable de créer la moindre tension, cette nouvelle itération déjà morte et enterrée de la saga Simetierre ne vaut que pour sa technique. Et ça « tombe » bien, puisque le présent 4K Ultra HD délivre des prestations A/V en pleine forme !

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

5 1 voter
Évaluation de l'article
S’abonner
Notifier de
guest
0 Commentaires
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Commentaires sur Inline
Voir tous vos commentaires
FrançaisfrFrançaisFrançais
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x