ŒUVRE – Sauver le monde en « couleur » !
Il y a de cela fort longtemps, au royaume imaginaire de Kumandra, humains et dragons vivaient en harmonie. Mais un jour, une force maléfique s’abattit sur le royaume et les dragons se sacrifièrent pour sauver l’humanité. Lorsque cette force réapparait cinq siècles plus tard, Raya, une guerrière solitaire, se met en quête du légendaire dernier dragon pour restaurer l’harmonie sur la terre de Kumandra, au sein d’un peuple désormais divisé. Commence pour elle un long voyage au cours duquel elle découvrira qu’il lui faudra bien plus qu’un dragon pour sauver le monde, et que la confiance et l’entraide seront essentiels pour conduire au succès cette périlleuse mission.
Film d’animation familial ambitieux, Raya et le Dernier Dragon est une épopée d’action qui manque certes d’âme mais qui permet de s’évader dans un pays imaginaire (inspiré du folklore de l’Asie du Sud-Est) visuellement très impressionnant. L’histoire est divertissante même si précipitée, les personnages sont aussi attachants (la princesse guerrière en tête) qu’amusants, les scènes d’action sont fantastiques et le thème sur le pouvoir de la confiance plein d’espoirs. Un vrai régal pour toute la famille.
IMAGE – Les plus beaux sites de Kumandra
Lumineuse et détaillée, la présentation UHD HDR10 surpasse le Blu-ray dans bien des domaines même s’il est vrai que l’amélioration du côté de la résolution reste minime (un léger gain de netteté). Mais ce n’est pas bien grave au final puisque le rendu du transfert HD est déjà d’une exceptionnelle clarté avec une sensation filmique (un peu de grain) fort appréciable.
La palette colorimétrique en partie « déprimée » bénéficie d’une meilleure profondeur (les primaires resplendissent mieux, à commencer par les bleus) et de plus de nuances (les teintes beiges qui recouvrent les paysages arides), les contrastes s’illustrent par une puissance grandie (les blancs bondissent de l’écran et les noirs acquière de la richesse) et les sources lumineuses sont autrement plus audacieuses (la pierre de dragon, les « sauts de pluie », les feux d’artifice, etc.).
SON – Mushu au moins, il chantait !
Une fois le volume réglé en conséquence (c’est Disney quoi !) pour qu’elle devienne engageante (tout en acceptant que les basses fréquences ne fassent pas partie du voyage), cette bande-son « Dolby Atmouse » vous placera au cœur de l’action.
Les effets fusent de toutes parts, les canaux surround (le désert balayé par le vent, le marché de rue) et de hauteur (la pluie, la présence menaçante du Druun) sont régulièrement sollicités, et la partition signée James Newton Howard est enveloppante au possible.
Un peu moins immersive, la VFQ non accentuée profite néanmoins d’une dynamique plus vive et de basses plus profondes. Ce n’est pas forcément ultra-physique, mais c’est toujours plus sauvage qu’en VO.
CONCLUSION – C’est meilleur à plusieurs !
Tout feu tout flamme comme Sisu la dragonne, ce 59e « classique d’animation » des studios Disney est bien soigné par ce 4K Ultra HD qui restera malheureusement inédit dans nos contrées !