4K Ultra HD – Édition US – Shout Factory – 92 min – 1er novembre 2022

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 1.85

Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 2.0
• Anglais Dolby Digital 2.0

Sous-titres
• Anglais

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Les petites dents du cours d’eau

Un nouvelle espèce de piranhas créée par l’armée, capable de vivre en eau douce et en eau salée, est accidentellement relâchée dans un fleuve durant l’été. Le carnage commence…

Critique acerbe du capitalisme et de la politique (le traumatisme de la guerre du Viêt Nam y est prégnant), cette pastiche des Dents de la mer est une bisserie désargentée à l’humeur désinvolte où le second degré barbote aux côtés d’attaques jouissives. Toutefois, même si encore vorace, la poiscaille a pris un sacré coup de vieux !

IMAGE – La rivière rouge

S’il présente quelques artefacts de chrominance, notamment lors des effets optiques où le grain s’intensifie, ce transfert UHD Dolby Vision issu d’une toute nouvelle restauration 4K (datant de 2022) vient « taquiner » le précédent Blu-ray paru chez Carlotta Films en 2013.

La texture argentique 35 mm est beaucoup moins grossière, les détails sont autrement plus nets (les vêtements, la peau, les environnements), la palette colorimétrique profite d’une profondeur supplémentaire (les verts de la nature) avec des primaires plus vives (le ciel bleu, les t-shirts jaunes, le sang rouge) et une carnation assainie, les contrastes sont largement plus fermes (des noirs plus stables et des blancs plus marqués) et les sources lumineuses, qui ne viennent jamais trahir la photographie un peu « abattue » de l’œuvre, sont plus attrayantes (cf. la lanterne de camping).

SON – Clac ! Clac ! Clac !

Alimentée par le score strident de Pino Donaggio, les cris des victimes, le bruit d’essaim angoissant des Piranhas (à la façon d’un sifflet noyé) et les éclaboussures de l’eau, cette bande-son monophonique encodée en DTS-HD MA 2.0, agréablement équilibrée et d’une bonne clarté (dialogues, effets, ambiances), est certes datée (le relief, la dynamique et les basses se sont fait bouffer) mais fait montre d’une petite lucidité spatiale à l’avant.

CONCLUSION – Sea, Sex and… Blood

Plus féroce que les requins, le fretin de Piranhas s’offre un bon buffet bien qualitatif (les prestations A/V montrent les dents) en 4K Ultra HD !

Note artistique
6
Qualité vidéo
8
Qualité audio
7
0
Piranhas (1978)

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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[…] déjà traité le sujet comme (pour ne citer qu’eux) Roger Corman (Sharktopus), Joe Dante (Piranhas) et Johannes Roberts (47 Meters Down). Une « plongée » aussi passionnante […]

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