4K Ultra HD – Édition FR – Metropolitan Vidéo – 130 min – 09 juin 2022
Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 2.39
Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français Dolby Atmos
Sous-titres
• Français
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
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ŒUVRE – Objectif Lune
Une mystérieuse force a propulsé la Lune hors de son orbite et la précipite vers la Terre. L’impact aura lieu dans quelques semaines, impliquant l’anéantissement de toute vie sur notre planète. Une équipe d’astronautes, composée de l’administratrice de la NASA, d’un ancien astronaute et d’un génie scientifique, décide de se rendre sur l’astre…
Nostalgique des 90’s, ce menu Maxi Best Of d’un Roland Emmerich qui s’autocite (2012, Independence Day: Resurgence, etc.) est un divertissement catastrophe de SF totalement décomplexé où les gros effets spéciaux (parfois bien visibles) et les scènes de destruction (à très grande échelle) le font décoller au-dessus de la cohérence et de la vraisemblance d’un scénario cliché (personnages creux compris) qui s’érige en sommet de crétinerie. Et tandis que les acteurs semblent sceptiques, le réalisateur de Moon 44 mise tellement sur le grand spectacle d’une apocalypse interstellaire que l’éclate est là.
IMAGE – Superstructure
Magnifiquement détaillé (une captation 8K doublée d’un DI 4K) et avivé (le rendu grisâtre du Blu-ray est resté à quai), ce transfert UHD Dolby Vision célèbre comme il convient la photographie tape-à-l’œil de Robby Baumgartner (déjà à l’œuvre sur Midway).
La définition est solide comme un roc, les détails fins sont bien réhaussés (les traits du visage, la tangibilité des accessoires, les motifs des vêtements, la désolation des décors), la palette colorimétrique aux teintes plus vives se laisse gagner par une froideur fort à-propos, les contrastes autrement plus élevés enrichissent les noirs (pour des séquences spatiales à la profondeur accrue) et clarifient les blancs, et les sources lumineuses s’exhibent avec une brillance nouvelle (les moniteurs, la luminescence de la Terre, les roches lunaires en feu, l’éclairage artificiel).
SON – Un peu plus près des étoiles 🎶
Pourvue d’une spatialisation ultragénéreuse et d’extrêmes-graves surpuissants, cette bande-son Dolby Atmos (présentée en VO et en VF) où les effets tombent souvent du ciel réjouira sans nul doute les amateurs de gros son.
La dynamique est littéralement tonitruante (et s’intensifie avec la proximité grandissante de notre satellite « naturel » permanent), les différents bruitages qui sont régulièrement ébouriffants jaillissent de toutes parts, les canaux surround sont engagés de la première à la dernière seconde, la scène de hauteur exulte (les engins spatiaux, l’essaim de nanorobots, les chutes de débris et/ou objets divers, le survol des hélicoptères, les résonnances dans le bunker militaire et j’en passe), le canal LFE gronde sans retenue (les tremblements de terre, les explosions), la partition retentissante d’Harald Kloser est admirablement rendue et les dialogues (le doublage français est plat) restent clairs malgré la dévastation environnante.
CONCLUSION – Décollage immédiat
Conne comme la lune (elle était facile je dois bien l’avouer) mais sauvée du crash par le fracas cataclysmique de ses péripéties (spatiales ou non), cette production « chaotique » par le metteur en scène ayant ouvert la porte des étoiles dans Stargate réussit son atterrissage sur la piste flambant neuve (un encodage Dolby Vision et du Dolby Atmos pour tous) du présent 4K Ultra HD !
Note artistique
7
Qualité vidéo
10
Qualité audio
10
0
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