4K Ultra HD – Édition US – Sony Pictures – 158 min – 19 janvier 2021

Format vidéo
• Master intermédiaire : 2K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.40

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français (parisien) Dolby Digital 5.1

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – C’est la fin du monde !

Les Mayas nous ont prévenus. Le 21 décembre 2012 marquera la fin du monde. Alors que les plaques tectoniques commencent à glisser et que la communauté scientifique affole secrètement la politique internationale, les premiers dégâts matériels et humains témoignent de la prophétie en marche. Jackson Curtis, un romancier raté et père divorcé, embarque avec sa famille dans un dangereux voyage pour sauver sa vie et celle de ses proches…

Avec 2012, Roland Emmerich renoue avec le film catastrophe en nous proposant une œuvre best of des films du genre (un peu de Pic de Dante, de Deep Impact de Jour d’Après et de Poséidon). Ainsi, le film alterne cataclysme au sol, dans les airs et sur mer, à un rythme frénétique avec des scènes d’anthologies visuellement démentes (des SFX vertigineux).

Et si les clichés ne sont pas évités (comme le discours du Président américain, la famille recomposée, le sauvetage du chien) et que le scénario ne brille pas par son originalité, l’aventure est palpitante et le spectacle toujours généreux.

Voilà donc un blockbuster hautement spectaculaire qui en fait néanmoins un peu trop dans tous les domaines !

IMAGE – Tout feu, tout flamme

Malgré quelques fluctuations du côté de la définition (les plans larges à CGI sont un peu plus doux) et la présence d’aliasing/colour banding sur certain(e)s plans/textures 100% numériques, ce transfert UHD HDR10 reste une bonne mise à niveau par rapport à la vieillissante présentation HD.

Les détails sont plus nets, la palette colorimétrique aux teintes plus chaudes gagne en vibrance, le taux de contraste est autrement plus étendu (blancs plus éclatants et noirs plus profonds) et les sources de lumière (même si l’image est globalement plus sombre) se fendent d’une brillance toute moderne (cf. le torrent de lave à Hawaï).

SON – Symphonie de la destruction

Soufflant la précédente piste DTS-HD MA 5.1 du Blu-ray, le mixage Dolby Atmos va faire trembler votre canapé.

Pourvue d’une dynamique démentielle, d’une précision chirurgicale et de basses tonitruantes, cette piste de référence fait entrer la scène de hauteur dès que l’apocalypse arrive sur Terre.

Reléguée à un petit encodage Dolby Digital 5.1 qui ne l’empêche pas de rester démonstrative du côté de la spatialisation (horizontale), la VF ne peut approcher le cataclysme acoustique de sa consœur.

CONCLUSION – Guide de survie en famille

Spectaculaire et généreux à défaut d’être original, cet impressionnant spectacle profite du support 4K Ultra HD pour « détruire » nos sens comme jamais avec ses nombreuses séquences de destruction massive.

Note artistique
7
Qualité vidéo
8
Qualité audio
10
0
2012

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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