Présenté au festival d’Annecy en compétition et récompensé pour son OST qui traverse les styles et les pays, La Sirène raconte l’histoire d’Omid, un jeune iranien précipité dans l’horreur de la guerre qui oppose son pays à l’envahisseur irakien. En choisissant de traiter ce conflit meurtrier au travers du siège d’Abadan, la réalisatrice iranienne aborde un sujet rarement vu au cinéma. On vous partage notre échange au festival d’Annecy. On y évoque le contexte politique comme artistique de l’Iran ainsi que les coulisses de La Sirène.
Sepideh Farsi a déjà réalisé une dizaine de documentaires et long métrages. La Sirène est son premier film d’animation. Le projet est en germe depuis 2009, année depuis laquelle la réalisatrice iranienne est interdite de territoire dans son propre pays. Sepideh Farsi a travaillé de concert avec Zaven Najjar pour la partie artistique et Erik Truffaz notamment pour l’OST du film. Il y a également du dammam, tambour traditionnel du sud de l’Iran, comme de l’orgue arménienne ou encore le générique de Goldorak ! Un mélange éclectique !
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