In a Violent Nature colle aux basques d’un tueur masqué de bout en bout d’un film nomade flirtant entre cinéma contemplatif et meurtres « gore-guignolesques ». Curieux mariage des genres, In a Violent Nature retourne méticuleusement tous les codes. Là où l’on suit habituellement les victimes, on talonne désormais le bourreau. Là où le montage tendait à devenir épileptique pour entretenir une tension palpable, ce film vire au contemplatif le plus total. Un film déroutant qui comme Terrifier, offre des scènes gores toujours plus ludiques et en rupture totale de ton par rapport au vécu des victimes. Un objet inclassable et esthétiquement travaillé, qui parvient à ne jamais ennuyer malgré un rythme plutôt planant. Prêts, partez, randonnez !
Notre critique de In a violent nature
Images de In a Violent Nature
Chris Nash , réalisateur
Originaire de l’Ontario, Chris Nash débute son marathon cinématographique en s’imposant un curieux régime : sept films pendant sept jours pour sept dollars auquel il ajoute le visionnage quotidien des films de fin de soirée inédits, diffusés sur la chaîne de télévision canadienne CBC. En 2014, son court métrage Z is for Zygote est choisi pour clore l’anthologie d’horreur The ABCs of Death 2. In a Violent Nature est son premier long métrage aussi cruel que ludique.
Bande-annonce
Critique JV et ciné toujours prêt à mener des interviews lors de festivals ! Amateur de films de genre et de tout ce qui tend vers l'Etrange. N'hésitez pas à me contacter en consultant mon profil.
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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Excellent film ! J’avoue que c’est ma claque horrifique du début de l’année. Choix du format, pas de musique, cru, radical. Le son lourd des pas du tueur, sa carrure imposante, ses doigts enflés et sans ongles, le masque des pompiers vintage, des scènes d’une incroyable cruauté (machine à fendre des bûches)… Le prix de Gérardmer amplement mérité.