Provenance : États-Unis | Éditeur : Warner Bros. | Date de sortie : 27 juin 2023

Format vidéo
2160p24 – Ratio 2.39
HDR10 / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K

Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français (parisien) Dolby Digital 5.1

Sous-titres
Anglais
Français

Evil Dead Rise
4.5/5

Artistique : 7.5 | Vidéo : 9 | Audio : 10

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A80J (Expert HDR)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000

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ŒUVRE - La mère de tous les sévices

Alors que Beth n’a pas vu sa grande sœur Ellie depuis longtemps, elle vient lui rendre visite à Los Angeles où elle élève, seule, ses trois enfants. Mais leurs retrouvailles tournent au cauchemar quand elles découvrent un mystérieux livre dans le sous-sol de l’immeuble, dont la lecture libère des démons qui prennent possession des vivants…

Le mal ne meurt jamais… comme l’increvable saga Evil Dead qui, vieille de 40 ans, convoque déjà son 5e volet cinématographique. Lorgnant plus du côté du reboot d’Álvarez que du splapstick ayant fait la légende d’Evil Dead 2 et sa suite, ce manège démoniaque où l’horreur va crescendo quitte les bois pour un huis clos citadin possédé par le gore débridé.

Certes convenue dans son écriture (les fusils de Tchekhov sont attendus et les clichés maintes fois vus dans le genre) mais réellement généreuse dans son massacre (qui tapisse les murs d’hémoglobine), cette série B à la mise en scène ingénieuse (les plans en fisheye par le judas) et aux performances notables (Alyssa Sutherland, Lily Sullivan) tache l’écran d’un rouge cramoisi franchement jouissif. Toujours groovy en somme !

IMAGE - La tour de la terreur

Se développant dans l’obscurité, la photographie poisseuse et « moisie » de Dave Garbett s’épanouie pleinement avec ce transfert UHD HDR10 soigné qui vient exorciser les limitations d’un Blu-ray pourtant digne d’estime.

L’encodage est excellent, la définition ne détourne jamais le regard, les détails gagnent en netteté (les chairs abîmés, la sueur sur les visages, les veines sanglantes, la texture des décors), la palette colorimétrique fait mieux ressortir les teintes bleues-vertes maladives et les oranges ardentes qui la hantent (éclaboussures de sang comprises), le taux de contraste qui est autrement plus étendu laisse poindre des noirs d’encre et des blancs « délabrés » pour une pénombre encore plus riche (sans signe d’écrasement), et les sources lumineuses à la lueur délicatement ambrée conservent leur morosité tout en profitant d’une intensité supplémentaire (cf. les reflets à la surface de l’eau et l’éclairage de l’ascenseur).

Evil Dead Rise

SON - Goodnight Mommy

Ludique et fortement animée (la menace vient de tous les canaux), la bande-son Dolby Atmos réservée à la VO s’impose comme une référence dans le domaine. Elle frappe fort du début (l’apparition du titre) à la fin (la confrontation avec le « boss »), créée de la terreur à partir de ses seuls effets et maintient une ambiance oppressante sans discontinuer.

La dynamique qui est impitoyable maximise les jumps scares taquins et l’apparition des esprits diaboliques, les dialogues sont toujours clairs, la spatialisation fourmille d’informations dans les surrounds (entre éléments surnaturels et ambiances extérieures) et les hauteurs (la faune et la flore forestières, un drone, des chutes de débris, les voix d’outre tombe, la réverbération dans le garage), l’angoissant score signé Stephen McKeon se balade au travers de la pièce d’écoute non sans ampleur et les basses sont extrêmement robustes (le tremblement de terre, les impacts du fusil de chasse, le bourdonnement de la tronçonneuse, etc.).

Sous l’empire de la peur, la VFI a bien du mal à se lâcher en comparaison. L’enveloppement est manifestement inférieur (verticalité perdue et arrière plus mesurée), la puissance atténuée et le doublage moins naturel.

CONCLUSION - House of the Deadites

Même si les fonctionnalités bonus sont restées aux Enfers, cette édition 4K Ultra HD aux prestations A/V divines expose le Necronomicon de Lee Cronin dans toute sa malfaisance !

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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