Malgré le fiasco des quêtes bloquées lors de la campagne principale, il serait malhonnête de ne pas recommander le jeu. C’est ce qu’on appellera le syndrome Dragon’s Dogma, un jeu qui échoue lamentablement sur ce qu’il y a de plus facile et qui excelle sur ce qui est d’habitude bien dur à atteindre. Quand bien même Capcom n’a pas été fichu de régler (pour l’heure) les problèmes de gamedesign qui font tache, j’ai pris un plaisir fou à explorer cette nature sauvage, si proche de ressentir les émotions d’un marcheur catapulté au milieu du désert. Alors prenons Dragon’s Dogma tel qu’il est : un voyage introspectif, une flamboyante balade sauvage, un défi contre soi-même porté par la seule force de volonté du voyageur. Je me suis fixé un seul objectif : abattre le dragon qui m’avait défié. C’est désormais chose faite. Le dernier né de Capcom est une expérience résolument anarchique mais ô combien entière. Un jeu qui tranche dans le paysage si consensuel des open world téléguidés. Pour peu que vous soyez prêts à lui pardonner ses défauts bien réels et que vous vous permettiez de s’affranchir de ses règles, Dragon’s Dogma 2 est à sa manière un jeu étape pour l’open world à la japonaise.
Pour
- Graphismes somptueux
- Animations au poil
- Littéralement un vrai voyage
- Gameplay simple mais efficace
- Variété des classes et des approches
- Le sentiment d'exploration
- Pas un temps de chargement ingame
- La verticalité de la map
- Bestiaire réussi
- Le gigantisme permanent
- La carte dans le brouillard
- Une liberté folle
- Le système de pions
- Editeur de perso réussi
- Au diable les quêtes Fedex
Contre
- Narration aux fraises
- Des quêtes lamentables
- La campagne principale pétée
- Des PNJ bêtes à manger du foin
- Pauvreté des dialogues
- Trop de loot tue le loot
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