Provenance : France | Éditeur : Sony Pictures | Date de sortie : 09 octobre 2024

Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K

Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Anglais DTS-HD MA 5.1
Français DTS-HD MA 5.1

Sous-titres
Anglais
Français

Bad Boys: Ride or Die
4.5/5

Artistique : 7.5 | Vidéo : 10 | Audio : 10

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images (extraites des comptes Patreon de DigitalCiné et Matt Paprocki) servent d’illustration et ne peuvent être considérées comme représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | DTS Neural:X), SVS SB-4000

ŒUVRE - Barbecue entre vieux potes

Afin de blanchir le nom de leur défunt capitaine, accusé d’avoir collaboré avec les cartels de la drogue, Mike Lowrey et Marcus Burnett se lancent dans une mission dangereuse. Mais pour ce faire, le fils de Mike doit être temporairement libéré de prison…

De retour aux affaires avec cette suite survoltée où tout n’est que vitesse et mouvement, Will Smith et Martin Lawrence s’amusent comme des petits fous devant la caméra virevoltante d’Adil El Arbi et Bilall Fallah qui singent avec panache « le style Bay ». La direction artistique est soignée, les nombreuses scènes d’action sont aussi funs que décomplexées et nonobstant une intrigue passe-partout louchant un peu trop du côté de la saga Fast & Furious, remplit parfaitement son cahier des charges (des courses-poursuites, des fusillades, des explosions et des blagues potaches) avec un enthousiasme communicatif. Décidément, cette franchise n’est que du plaisir (régressif) en barre !

« Si vous regardez ça, je dois sûrement être mort. (...) Je sais pas qui est derrière tout ça, mais ne faites confiance à personne. Vous êtes mes Bad Boys, lavez ma réputation. »

IMAGE - Dans le feu de l'action

Issu d’une captation numérique (jusqu’en 8K) à la patine ciné fort attrayante (mais sans une once de granularité), ce magnifique transfert UHD Dolby Vision dépourvu de la moindre défaillance d’encodage (un bitrate moyen de 68.9 Mbps) restitue plus fidèlement que son homologue 1080p la photographie criarde concoctée par le chef opérateur Robrecht Heyvaert (déjà à l’œuvre sur le 3e opus)… Les technologies HDR et WCG faisant toute la différence. Ça claque !

Les images sont mieux résolues qu’en HD (c’est notable lors des plans larges sur la ville de Miami), la précision accrue du cadre est visible tout du long et l’amélioration dans la restitution des détails fins régulièrement notable (cf. les très gros plans sur les visages). Plus accrocheuses car plus raffinées, les textures révèlent de fait des subtilités structurales sur les expressions faciales, les fibres textiles, les éléments décoratifs et la conception architecturale emblématique de « Magic City ».

Sous la chaleur étouffante si caractéristique de la saga, la palette colorimétrique « Taste the Rainbow » (la référence à Skittles n’est pas innocente) et les sources lumineuses « over the top » (entre paysages urbains scintillants et plages baignées de soleil) ne s’expriment pleinement qu’ici…

Les couleurs supérieurement saturées gagnent en vibrance (spécialement les vives lumières roses et vertes du club de strip-tease), la plage de contrastes se voit renforcée (des noirs plus riches qui délimitent bien mieux les ombres) et les éclairages, qu’ils soient naturelles (la lumière du jour) ou artificielles (les néons, les projecteurs), profitent d’une intensité plus marquée. Du reste, rien que les reflets spéculaires (comme sur les carrosseries) pulvérisent l’étalonnage SDR. Le MaxFALL a été mesuré à 394 cd/m² et le MaxCLL à 1071 nits.

SON - Whatcha gonna do ? 🎶

La franchise continue d’impressionner sur le plan auditif mais laisse au vestiaire le format DTS:X labelisé IMAX Enhanced de son prédécesseur (où les basses n’étaient imposantes qu’avec un ampli certifié) pour un mixage Dolby Atmos (24-bit, 4304 kbps) qui dépote méchamment. Pour l’heure, avons-nous déjà connu lutte contre le crime plus bruyante ?

Ultra engageante dans sa spatialisation (il faut dire que la caméra ne tient pas en place), exubérante dans son sound design (les coups de feu claquent, les explosions retentissent, les moteurs grondent et les ambiances fusent) et tonitruante dans son ampleur aisément démesurée (la dynamique fracasse tout sur son passage et les basses castagnent le plexus), cette bande-son d’anthologie qui déteste le calme donne vraiment tout ce qu’elle a.

L’énergique partition de Lorne Balfe (auto-citant son propre travail sur Mission: Impossible – Dead Reckoning, partie 1) qui bénéficie d’une large présence multicanale offre au canal LFE sa meilleure assise (une rondeur exceptionnelle) et les dialogues, jamais submergés par le brouhaha de l’action, sont vivement exsudés par la centrale pour une intelligibilité de tous les instants.

Un chouïa moins démonstrative (un enveloppement légèrement amoindri et une puissance à peine atténuée) mais tout autant saturée de bruits et d’énergie, la VF DTS-HD MA 5.1 (16-bit, 2245 kbps) assure le spectacle acoustique au maximum de ses possibilités. Le doublage y est bien incorporé.

CONCLUSION - Trop vieux pour ces conneries ?

Dans ce buddy movie turbulent où on prend les mêmes et on recommence, l’action explosive et l’humour irrévérencieux se tirent la bourre sans signe de fatigue… D’autant plus que le présent 4K Ultra HD, muni de prestations A/V physiquement affûtées, l’aide à lutter contre le cholestérol !

Autre article relatif à Bad Boys sur MaG :

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notifier de
guest
2 Commentaires
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Commentaires sur Inline
Voir tous vos commentaires
trackback

[…] léchées de la photographie déréalisée du directeur de la photographie Robrecht Heyvaert (Bad Boys: Ride or Die) trouve en ce transfert HD un solide écrin apte à reproduire le naturalisme des scènes diurnes […]

neo4
neo4
2 mois

salut,
Pour ma part vu en blu-ray, l’image délivrée par celui-ci est somptueuse, détaillée et en met plein les yeux. Niveau audio la piste en VF n’est pas en reste et fait travailler tous les canaux comme il se doit et nous plonge au coeur de l’action. Très bon film pour ma part qui conclu bien la saga ( car je pense pas qu’il y aura une suite) ;

2
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x