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4K Ultra HD – Édition US – Lionsgate Films – 137 min – 21 novembre 2017
Format vidéo
• Master intermédiaire : 2K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 2.39
Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby Digital 2.0
• Français (parisien) Dolby Digital 5.1
Sous-titres
• Anglais
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
ŒUVRE – Extravagante croisière spatiale
Au 28ème siècle, Valérian et Laureline forment une équipe d’agents spatio-temporels chargés de maintenir l’ordre dans les territoires humains. Mandaté par le Ministre de la Défense, le duo part en mission sur l’extraordinaire cité intergalactique Alpha, une métropole en constante expansion où des espèces venues de l’univers tout entier ont convergé au fil des siècles pour partager leurs connaissances, leur savoir-faire et leur culture. Un mystère se cache au cœur d’Alpha, une force obscure qui menace l’existence paisible de la Cité des Mille Planètes. Valérian et Laureline vont devoir engager une course contre la montre pour identifier la terrible menace et sauvegarder non seulement Alpha, mais l’avenir de l’univers…
Avec ce qu’il faut d’aventure, d’humour et d’action, cette adaptation réussie de la célèbre bande-dessinée éponyme est un blockbuster de science-fiction novateur et surprenant qui en met plein la vue. La mise en scène est grandiloquente, la relation infantilo-amoureuse entre Valérian et Laureline (deux héros très sympathiques) est singulière, le scénario regorge d’idées, les décors baroques sont somptueux, les costumes sont hallucinants, le bestiaire est foisonnant, les effets spéciaux sont juste ébouriffants et les scènes d’action décoiffent. Un divertissement hors du commun !
IMAGE – Cartes postales intergalactiques
Clarté de tous les instants, définition exemplaire, détails revus à la hausse (les motifs sur les uniformes militaires), profondeur de champ infinie qui s’étend encore plus que sur le Blu-ray, couleurs somptueuses, contrastes plus vifs et noirs mieux gérés (ils sont bien trop clairs sur le transfert HD) sont les composantes de ce superbe 4K Ultra HD.
Et s’il ne faut parler que des bienfaits apportés par les technologies WCG et HDR, les teintes qui sont plus richement saturées (les nuages multicolores sur Mül, le vert des uniformes des soldats, les rideaux rouges dans l’antre du plaisir de Jolly The Pimp, le bleu translucide de Bubble) donnent un aspect plus réaliste aux CGI, les blancs sont incroyablement plus intenses, les sources lumineuses (pas un plan sans) qui sont bien plus rayonnantes et étincelantes (les papillons « néons » et les enseignes à Paradise Alley en sont le meilleur exemple) ne cessent d’éblouir l’écran, et les scènes sombres qui sont mieux découpées (les noirs sont plus profonds) délivrent des détails plus lisibles.
Un petit mot maintenant sur l’UBD français qui faute de temps (selon le studio) n’est pas pourvu de HDR. Si la résolution ne montre naturellement aucun changement, l’édition américaine s’impose évidemment par K.O. technique; l’encodage Dolby Vision faisant toute la différence côté brillance et dimensionnalité des images. Mais vis-à-vis du Blu-ray, il faut tout de même reconnaître que le rendu est plus dynamique avec une palette colorimétrique un peu plus riche. Donc dans les deux cas, il est difficile de ne pas en prendre plein les yeux.
SON – Voyage au cœur d’une supernova !
Un mixage Dolby Atmos bruyant comme il faut où les ambiances, les effets et la musique passent par toutes les enceintes à l’aide d’une spatialisation optimale. Les voix sont cristallines, les détails sonores ultra-nombreux, l’activité surround très riche (la course‑poursuite de Valérian dans la Cité des mille planètes), les effets de hauteur mémorables (la chute des vaisseaux sur la planète Mül, la voix de l’Intruder, les annonces au Big Market, les passages d’engins spatiaux, les débris des explosions, etc.) même si pas surexploités et les basses profondes.
La VF n’est pas aussi enveloppante mais reste engageante et fortement dynamique. En passant par le disque français, la VO reste inchangée alors que la VF passe au format Atmos. Et si les dialogues sont un peu trop mis en avant, elle fait jeu égal avec la VO.
CONCLUSION – Perdu dans l’espace ?
Même s’il peut diviser, le rêve d’enfant follement imaginatif de Luc Besson est une œuvre de SF techniquement ambitieuse à déguster sur la Lune, ou ailleurs, en Ultra HD Blu-ray puisque succulent pour les yeux et les oreilles !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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