Au plus fort de l’hiver dernier, quelque part dans une galaxie très très lointaine qu’on appelle les Vosges, vos reporters intrépides avaient bravé les éléments pour couvrir le festival de Gérardmer, la Mecque du cinéma fantastique comme on dit dans le jargon. C’est ici qu’on a découvert Tropic et qu’on a pu échanger avec son réalisateur Édouard Salier et les deux acteurs principaux qui campent le rôle des deux frères : Pablo Cobo (Lázaro) et Louis Peres (Tristán).
Interview d'Édouard Salier, Pablo Cobo et Louis Peres
On vous partage ici la retranscription de notre échange vidéo qui avait malheureusement été quelque peu chahuté par de bruyants moufflets (pardonnez-nous l’euphémisme) en plus d’un aléa technique. C’est aussi le jeu de la frénésie festivalière. A lire idéalement après notre critique de Tropic, assurément l’un des meilleurs films fantastiques de l’année. Sortie en salle le 2 août en France et on croise les doigts pour que le film trouve des distributeurs à l’international.
K7 : Peux-tu nous raconter ce qui vous a conduit à réaliser Tropic et nous glisser quelques mots sur le synopsis du film ?
Édouard: C’est l’histoire de deux frères qui ont intégré une école d’astronautes très compétitive. Au cours de l’un des entraînements auxquels ils participent régulièrement, l’un d’eux a un accident. Il est touché par un liquide étrange fluorescent qui a pour effet de le transformer aussi bien physiquement que mentalement. C’est leur histoire, celle d’un cocon familial qui va exploser et bouleverser leur parcours de vie.
K7 : Concernant le casting, vous n’êtes pas frères dans la vie réelle mais vous jouez deux frères avec une proximité assez folle. Quant à toi Édouard, en quelques plans à peine, dès le départ, tu poses littéralement l’action. On sent très bien leur proximité avec leur mère. D’abord as-tu trouvé Louis et Pablo ? Et comment avez-vous réussi à générer cette proximité ? Avez-vous filmé des moments de vie pour retenir ensuite certaines scènes ? Quelle est la part d’improvisation ?
Édouard: Je les ai cherchés avec des directrices de casting. On voulait deux personnages qui incarnent ces frères jumeaux, ce qui n’était pas simple. C’est toujours compliqué de trouver deux frères au point où j’étais même prêt à changer le scénario !
Louis : Après il faut que tu reconnaisses que le scénario a vachement changé, car à la base les deux frères du film étaient beaucoup plus jeunes…
Édouard: Oui, c’était un âge un cran en dessous. Je voulais adapter le scénario aux acteurs que j’allais trouver. Et ça n’a pas été simple au point où je me suis demandé si j’allais vraiment avoir des frères jumeaux. J’avais déjà en tête Pablo… mais Louis se faisait plus discret. (rire général) Quand je les ai rencontrés, ça a été comme une évidence et ça a marché direct. Ils ont fait un casting tous les deux. Et en fait l’évidence s’est imposée d’elle-même.
K7 : Vous ne vous connaissiez pas au départ ?
Pablo : On se connaissait, oui. On s’était croisés une fois sur un casting !
Louis : Oui, un casting d’une série qui s’appelait Mental. Et en fait Pablo et moi on s’était rencontrés dans la salle d’attente de ce casting-là. On s’était retrouvés, je ne sais pas, cinq ans après. Tu disais aussi que tu avais 20 kilos de plus et les cheveux longs, non ?
Pablo : Non, il abuse un peu… (soupire)
K7 : Le confinement a été difficile ! (Rires)
Louis : Tu avais les cheveux là, des boucles d’oreilles. Pas du tout une tête d’astronaute !
Pablo : Oui, j’avais beaucoup grossi à cette période et j’ai dû faire beaucoup de sport ! un vrai défi !
Édouard: La difficulté du casting, c’était aussi de trouver des acteurs qui aient des capacités physiques un peu hors normes. Ce n’est pas si simple. Il fallait un personnage capable d’incarner cette espèce de surhomme surentrainé. Vous étiez quand même déjà en forme mais on a rajouté un entrainement physique de deux trois mois intensifs. De l’apnée, du training dans tous les sens.
Louis : Le gros tour de force pour moi, c’était l’apnée !
Pablo : Je n’avais pas fait de sport depuis super longtemps. La directrice de casting m’a appelé pour me demander si j’étais prêt à avoir un coach pour bosser non-stop. Edouard a fait de même. Et là j’ai compris que c’était sérieux. Cinq jours par semaine non-stop pendant trois mois.
K7 : Pour notre public, qui n’a pas encore vu le film, Tropic commence par une scène très puissante sous l’eau et qui va illustrer Tropic.
Édouard: Complètement.
K7 : Vous êtes sous l’eau. Toi, Pablo, tu es beaucoup plus à l’aise en apnée. Tu es plus calme, alors que ton frère est – nettement moins zen. Cette métaphore est intéressante car tout au long du film vous allez passer par plusieurs états. D’abord le déni, le rejet puis finalement l’amour. De ce côté-là on a déjà parlé de la préparation physique et il y a le maquillage dont on parlera plus tard. Comment as-tu préparé ton rôle Pablo en passant du beau gosse à l’effondrement total ? L’évolution psychologique et physique de ton personnage est frappante.
Louis : Tu as parlé de la première scène qui est finalement la ligne directrice de leur relation, celle d’un frère qui étouffe et empêche de respirer son jumeau. C’est dans cette première scène que toute leur relation est exposée comme ça. Edouard a une sorte de perfectionnisme poussé à l’extrême. Il avait l’idée d’un mix entre Gilbert Grape et Elephant Man pour Tristán On essayait de construire un personnage qui évoluerait dans cette zone là mais qui aurait aussi ses parts de noirceur avec une sensibilité plus exacerbée que ces deux personnages précités. C’était très compliqué parce qu’on voulait - ce qui est un tour de force en France - faire croire que ce soit vrai ! Tristán n’est pas non plus une victime. Pour le public français, c’est quand même un ovni ce genre de film. Le défi, c’était de faire croire à cette transformation : ce mec qui réussit tout ce qu’il entreprend et qui devient entre guillemets… on peut le dire… (se tourne vers Pablo qui acquiesce) un « monstre » ? Et ça en France, on n’a pas l’habitude de voir çà !
Louis et Édouard: Oui !
Louis : C’était difficile de trouver ce personnage dans les tics, dans la voix, la façon de parler. J’ai fait un choix assez radical… J’avais environ trois à cinq heures de maquillage par jour. A partir du moment où on me mettait la lentille de contact qui me bloquait complétement la vue de l’œil gauche, plus personne ne m’appelait Louis… et on m’appelait Tristán. (Silence)
(Rire général !)
Louis : Ce premier jour… Je me suis dit : « Si moi je n’y crois pas, ça ne va pas marcher ». Lorsque j’arrivais pour prendre un café, je bégayais et les gens m’appelaient Tristán. C’est une façon de créer une relation où Edouard, Mathieu, Pablo, Marta - ceux qui me côtoyaient le plus - m’appelaient Tristán et plus Louis. Sur le plateau, c’était très différent, Marta me prenait comme son fils même quand on avait dit « Coupez ». Idem pour Pablo.
Édouard : Tu investis un personnage quoi !
Pablo : C’était dur. La lentille te faisait mal, il faisait chaud, etc.
Louis : C’était en plein mois d’août en plus ! On suait ! C’était très compliqué. Sortir, rerentrer, sortir, rerentrer, ça aurait été impossible pour moi. J’ai fait ce choix que tout le monde a gentiment respecté.
K7 : Intéressant… De la même manière, lors de ta première apparition à l’écran à partir du moment où tu es transformé, tout est fait avec beaucoup d’élégance. Un monstre, ça peut générer une réaction de rejet, voire de rire nerveux, ce qui n’était pas du tout le cas lors de la projection [à Gérardmer comme au NIFFF]. C’est fait avec intelligence, car la première chose qu’on voit, c’est ton dos décharné. On devine aussitôt que ton visage va être du même ordre. On comprend à ce moment précis que tu es défiguré et le spectateur est alors préparé à l’horreur. Concernant l’apnée, le fait d’étouffer revient plusieurs fois dans le film, le manque d’air de Lázaro qui demande à son frère d’arrêter de le suivre par exemple. Tu lui dis même quelque chose comme « laisse-moi respirer, arrête de me suivre ». Il y a cette très belle scène où vous allez réessayer…
Pablo : … L’apnée en rivière ?
K7 : Exactement ! Comment vous avez travaillé cette scène particulièrement dure ? Ca n’a pas dû être évident…
Édouard : Avant de jouer cette scène, tu es venu me voir, Pablo, et tu es venu me dire « en fait je suis vraiment un salaud ! »
Pablo : Volontairement, il faut savoir que je n’ai pas travaillé le personnage en amont : ni les textes, ni les intentions, ni rien, au sens où pour moi ce personnage est un mec qui se prend un mur et où il n’est pas capable d’imaginer ce qui va lui arriver. Idem pour son frère. Cette déflagration est inimaginable. Il est perdu en réalité. Il est dans ce flou permanent où il ne comprend pas ses émotions qui le traversent : le déni comme tu le relevais par exemple. Je voulais moi-même installer un flou. J’ai en revanche beaucoup travaillé mon corps pour que ce soit crédible. Je savais que le tournage serait physique et qu’il fallait que je tienne la cadence. J’ai vraiment travaillé l’apnée, ce qui était jouissif. C’était superbe de travailler ces aspects-là. Mais pour la partie émotionnelle, je n’y ai pas touché, je voulais me la prendre en pleine gueule, ce qui a été le cas !
Louis : Ce qui a été - vraiment - le cas, oui !
Pablo : Oui, je ne l’ai pas toujours bien vécu. Cette scène que tu évoques par exemple, je l’ai très mal vécue. Louis m’a beaucoup accompagné pour y arriver. C’était très dur. Il faut savoir que par rapport au scénario le montage a beaucoup réécrit les choses et cette scène était plus longue… [Censure spoiler] L’enjeu dramatique était encore plus intense pour moi.
Louis : Après Édouard a fait le choix, tu m’arrêtes si je me trompe, de tourner plein d’autres plans que vous ne verrez pas dans le film. Edouard a fait ce choix d’être dans un côté un peu « pudique ». On n’est pas dans l’émotion américaine. Cette scène que tu évoques d’ailleurs, elle est filmée de loin…
K7 : Le caméraman pourrait être derrière un buisson en quelque sorte !
Pablo : Exactement !
Louis : Tout à fait, tu as raison. Il pourrait être derrière un buisson alors qu’on l’a tournée dans les regards, etc… Cette scène, on l’a découverte tout à fait différente comparée au moment du tournage.
K7 : C’est intéressant car dans le film, en termes de réalisation, on est plus avec de la caméra à l’épaule, ça bouge pas mal au début. Ça correspond plutôt bien à l’adolescence, tout du moins cette transition vers l’âge adulte. En fait tout au long du film, on passe d’un état à un autre, le rejet, le déni, etc. Et à la fin, la caméra est plus posée, apaisée même. Peux-tu nous parler de ce travail de réalisation pour retranscrire ces émotions à l’écran ?
Édouard: C’est exactement ce que tu dis. Les trois quarts du film sont tournés en 16mm à l’épaule avec une image hyper vivante et qui représente j’espère le cocon familial de leur famille, de leur jeunesse, du souvenir. Une sorte de fusion d’émotions que le super 16 me procure. La dernière partie - sans rien dévoiler - est filmée en numérique 4K sur pied. L’objectif recherché était de faire une vraie ellipse entre le début et la fin. Il fallait qu’il y ait une véritable différence de sensations pour le spectateur et que ce soit perceptible à l’écran.
K7 : Tu parles de la jeunesse justement. Pour moi, il y a une certaine sensibilité rétro 80 dans l’esprit, en termes de musiques mais pas seulement.
Édouard : Complètement !
K7 : J’ai la trentaine et c’est marrant, c’est une période assez fantasmée à mes yeux. Tout va bien pour eux au début. Certes le père est absent mais c’est encore mieux en réalité. Malgré son absence, la mère Marta est heureuse avec ses fils. Toi, Louis, tu découvres l’amour… Pour toi Pablo… pas encore mais tu y es largement ouvert ! (Rires)
Louis : En même temps, c’est Édouard qui me l’a fait petit à petit comprendre. Oui, c’est une famille parfaite mais il y a quand même ce truc de Tristán qui étouffe la famille. Personne ne le sait !
Édouard : Même lui ne le sait pas. C’est la figure paternelle de la famille. C’est lui qui prend soin de sa mère comme de son frère jumeau qu’il considère finalement comme son petit frère. Il a le dessus sur tout. La première image du film le montre : il empêche de respirer Lázaro et de s’accomplir !
K7 : C’est aussi ce qu’on retrouve dans le titre du film. Les tropiques sont opposés, à des températures extrêmes, ça se ressemble et pourtant ce n’est pas la même chose non plus. On sent qu’il y a toujours des tempéraments très différents dans toute fratrie.
Édouard: Tout à fait !
K7 : Revenons au cinéma fantastique en général, un genre qui couvre aujourd’hui une production toujours plus vaste. Je voulais revenir sur un autre film que vous avez peut-être vu : Nos cérémonies…
Louis : J’en étais sûr, j’en étais sûr ! (Rires)
K7 : Est-ce que vous avez eu l’occasion de voir ce film qui traite d’une autre fratrie mais sous un autre angle ?
Édouard : Je l’ai vu au SITGES. C’est la même thématique tout en étant traité de manière bien distincte…
Louis : Tu avais beaucoup apprécié le film il me semble ?
Édouard : Oui, je l’ai beaucoup aimé. Ce sont deux films qui sont dans les mêmes festivals en parallèle. Le notre était au SITGES aussi, ce qui est amusant.
K7 : Pour conclure cette interview, j’ai une dernière question vis-à-vis du choix du thème du film, notamment sur la gestion d’un tel drame par la famille ? Comment analyses-tu cette épreuve ?
Édouard: Quand tu es confronté à un drame et là c’est le cas, comment gérer la réaction en chaine ? Tu l’acceptes ou non ? Chacun va le vivre de façons différentes. Je pense qu’il s’agit d’un thème universel. Tout le monde est confronté un jour à un drame, une mort, un accident. C’est le vrai thème du film ! J’espère que c’est un thème universel en tout cas.
K7 : Et en filigrane : l’élitisme ?
Édouard: Oui, je pensais aussi à l’élitisme, la planète qui est en train d’imploser. C’est un film dystopique d’une certaine manière car ils sont dans cette école pour fuir la Terre qui est en train de se consumer.
K7 : On le comprend, oui. Il y a d’ailleurs une petite punchline lors de la scène du stade de foot avec une référence expresse au confinement.
Louis : Tout à fait, c’est marrant que tu l’aies relevée… Il y a aussi le thème de la différence, du handicap. A ma toute petite échelle évidemment, lorsqu’on a dû retourner certaines scènes, quand on me mettait le maquillage, je me souviens d’un moment où il y avait des gens qui habitaient dans le coin. Il y avait des jeunes enfants et une fois que j’étais maquillé, les gamins avaient peur de moi et partaient en courant. Ou ils me regardaient de loin…
Pablo : Ils allaient même voir leurs parents ! « Maman, maman, tu as vu, il est pas normal ! »
Louis : Tu te prends un peu dans la gueule ce truc d’être différent. Le regard et l’incompréhension des autres.
Pablo : Du silence que tu créées quand tu arrives dans une pièce.
Édouard: Cela rejoint également la société élitiste dans laquelle on vit. Cette compétition permanente, cette course constante vers le « progrès ».
K7 : C’est à l’image de la course spatiale en fait.
Louis et Pablo : C’est ça !
Édouard: Tu as raison. C’est l’époque d’Elon Musk, Jeff Bezos, cette conquête spatiale où on ne comprend pas vraiment les tenants et aboutissants, les vraies raisons derrière. Ce sont des thèmes sous-jacents mais pour moi la scène du film qui raconte un petit peu tout ce désordre mondial qui va donner la force à ton personnage, c’est (sans la dévoiler) la séquence dans la piscine où l’un de vos copains en chaise roulante symbolise une forme d’apaisement finalement.
Louis : D’accalmie même !
Édouard: De renoncement de tout. On ne peut pas tout dévoiler mais dans cette société où tout va trop vite désormais, il y a cette accalmie.
K7 : Ça me rappelle aussi cette scène où Pablo est invité à un anniversaire d’une personne « différente », légèrement retardée peut-être et pourtant il est hyper cool et très sympa.
Édouard: Oui !
K7 : C’est drôle car c’est peut-être la première fois que le personnage joué par Pablo y est confronté. C’est comme si sur le moment tu ne le rejetais pas mais que tu allais l’ignorer, l’invisibiliser…
Louis : Surtout, il va le considérer en dessous de lui !
K7 : C’est ça. C’est un moment auquel tu n’as jamais été confronté puisque tu es propulsé dans une course à l’élitisme puisqu’il s’agit de la jeunesse qui incarne l’avenir.
Édouard: C’est exactement ça
Louis : C’est le rapport de l’école poubelle et de l’espace étude qui sont pourtant à côté l’un de l’autre…
K7 : … Mais pas ensemble.
Louis : Oui, l’un des deux rafle tout le financement.
K7 : A coté mais pas ensemble oui !
Édouard : A côté mais pas ensemble et en plus ils sont tous forts, beaux, intelligents. C’est presque une caricature et tout d’un coup surgit l’humanité chez ce jeune garçon.
K7 : Et un talent ? Il se met à rapper ! Evidemment c’est comique cette scène et paradoxalement il faut le faire pour improviser un tel flow !
Édouard : Tout à fait. Un talent et une spontanéité. Sans jugement aucun quant au regard des autres.
K7 : Pas d’artifices oui ! On va s’arrêter là sinon on pourrait en parler des heures et spoiler tout le film.
Louis : C’est vrai ! (rires)
Édouard : Merci pour cette bonne analyse !
Critique de Tropic
Édouard Salier, réalisateur
Édouard Salier a toujours baigné dans le monde de la musique où il a réalisé de nombreux courts métrages et vidéo-clips, en collaborant notamment avec les groupes français Air, Massive Attack, Justice ou Metronomy. Son court métrage Flesh est présenté à la Mostra de Venise en 2005 et Habana remporte le Grand Prix du court métrage au Festival de Gérardmer en 2015. En 2019, il a également coréaliser avec Richard Minier le documentaire Africa Mia qui retrace l’influence de la musique cubaine au Mali. Tropic est son premier long métrage de fiction et le gage d’un réalisateur à suivre…
Bande-annonce deTropic
Critique JV et ciné toujours prêt à mener des interviews lors de festivals ! Amateur de films de genre et de tout ce qui tend vers l'Etrange. N'hésitez pas à me contacter en consultant mon profil.
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