Provenance : États-Unis | Éditeur : Warner Bros | Date de sortie : 05 novembre 2024

Format vidéo
2160p24 | Ratio 1.85
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K

Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français (parisien) Dolby Digital 5.1

Sous-titres
Anglais
Français

Trap (2024)
4/5

Artistique : 7 | Vidéo : 9.5 | Audio : 9.5

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images (extraites d’une banque d’images libre de droits) servent d’illustration et ne peuvent être considérées comme représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000

ŒUVRE - Arrête-moi si tu peux

Alors qu’il assiste à un concert pop avec sa fille adorée, un tueur en série nommé « Le Boucher » se retrouve pris au piège par la police. S’échappera-t-il ?

S’il sort trop rapidement de son high-concept et interpelle constamment dans ses (grosses) ficelles d’écriture, ce thriller psychologique qui adopte le point de vue de son antagoniste (Josh Hartnett se régale dans la drôlerie macabre) s’amuse de son jeu du chat et de la souris en (multiples) huis clos en jonglant habilement avec les attentes du spectateur. Et s’il est vrai qu’il a laissé sa subtilité dans les coulisses, cet exercice de style plutôt surprenant n’a pas oublié son ludisme une fois sur scène. Prenez vos billets, M. Night Shyamalan (Incassable, Knock at the Cabin) s’occupe de tout !

« Quelle journée stressante vous avez eue. Vous devez être fatiguée. »

IMAGE - Sous tous les angles

Issu d’une captation argentique sur pellicule 35 mm finalisée en 4K, ce transfert UHD Dolby Vision à l’encodage exemplaire (un bitrate vidéo moyen de 88.4 Mbps) affiche une image moderne où le photographie léchée et faussement brillante (le MaxFALL a été mesuré à 99 cd/m² et le MaxCLL à 124 nits) du chef opérateur Sayombhu Mukdeeprom se révèle dans toute sa splendeur. En l’absence d’un Blu-ray (rien qu’un code de copie numérique accompagne la présente édition), aucune comparaison entre les deux supports n’a pu être effectuée.

Nette et richement détaillée (les visages, l’habillement, les environnements), elle délivre une palette colorimétrique généreuse lors du spectacle (cf. l’éclairage scénique) et plus réservée à l’extérieur. Les contrastes sont parfaitement soutenus, la clarté dans la pénombre ambiante est maintenue tout du long (grâce à des noirs d’une superbe justesse) et les sources lumineuses, faisant généralement dans la retenue, sont d’un réalisme certain (la lumière des couloirs du stade, les projecteurs de scène, la lampe torche de milliers de téléphones portables).

Trap (2024)

SON - Concert à guichet fermé

Avec son impressionnante largeur acoustique et ses multiples points de repères à l’arrière (entre autres sur le lieu du spectacle), la toujours immersive VO Dolby Atmos (24-bit, 3076 kbps) assure grave le show !

La spatialisation et l’activation des canaux de hauteur (les échos dans l’espace de représentation, un hélicoptère) s’illustrent de manière particulièrement éloquente au sein de l’enceinte du Tanaka Arena, où les bavardages de la foule ainsi que les fans en liesse émanent de toutes parts. Les dialogues sont d’une grande clarté, le score instrumental de Herdís Stefánsdóttir partage la scène avec les chansons originales de Saleka (chanteuse-compositrice américaine de R&B et fille du cinéaste), particulièrement mises en valeur par le mixage, et le canal LFE structure la musique (des graves physiques qui incitent à danser) tout en  renforçant l’impact d’une destruction de porte.

Dénuée de toute dimension verticale (partiellement récupérable avec un DSP de virtualisation), la VF présentée en Dolby Digital 5.1 (640 kbps) est un assez bon compromis pour les allergiques aux sous-titres. Certes moins expressive dans son rendu multicanal, elle reste suffisamment ample et précise pour reproduire l’ambiance survoltée du concert. Pourvu d’un bon niveau de volume, le doublage s’incorpore bien au mixage original.

CONCLUSION - Le piège était presque parfait

Alors que se cloisonne la psyché d’un tueur de traquenard en échappatoire, la comédie noire tiraillée entre le suspense malicieux et le drame familial invente des dispositifs à l’intérieur du dispositif pour ne jamais lasser son public. Et dans cette souricière où l’objectif est de trouver une porte de sortie, le présent 4K Ultra HD (des prestations A/V réservant l’Ultimate VIP Experience) ne cache rien des accès à exploiter.

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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