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Provenance : France | Éditeur : Universal Pictures | Date de sortie : 07 juin 2023
Format vidéo
2160p24 – Ratio 2.39
Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Artistique : 7.5 | Vidéo : 9 | Audio : 9.5
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED908 (Dolby Vision Filmmaker)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000
ŒUVRE - Apocalypse Now
Alors qu’ils passent leurs vacances dans un chalet isolé en pleine nature, une jeune fille et ses parents sont pris en otage par quatre étrangers armés qui exigent d’eux un choix impossible afin d’éviter l’imminence de l’apocalypse. Alors qu’ils n’ont pratiquement aucun moyen de communication avec le reste du monde, ils vont devoir seuls prendre et assumer leur décision.
Dans ce huis clos oppressant où la foi et la famille (les thèmes fétiches du réalisateur) ont trouvé « refuge », le tic-tac de l’Apocalypse somme à l’humanité de faire le bon choix (une guerre interne qui sera malheureusement trop simplifiée à la fin). Emballé avec un vrai savoir-faire, régi par l’émotion et habité par un casting d’une grande justesse (Dave Bautista en tête), ce Signes en miroir qui sait jouer avec les nerfs du public est le Nouveau Testament de Shyamalan.
IMAGE - La Cabane dans les bois
Résultant d’une captation anamorphique 35 mm finalisée en 4K, ce très solide transfert UHD Dolby Vision (un bitrate moyen proche des 80 Mb/s) célèbre l’apparence naturaliste de la photo (signée Lowell A. Meyer et Jarin Blaschke) dont la lumière est minutieusement étudiée.
La granularité reste discrète hors flashbacks (où elle ressort un peu plus), la définition est remarquable (le tissage des vêtements, l’écorce des arbres, le grain du bois dans le chalet) et les détails fins ressortent mieux (les gros plans sur les visages, les tatouages de Leonard).
La palette colorimétrique aux teintes richement boisées (à l’intérieur) et audacieusement verdurées (à l’extérieur) gagne en chaleur mais aussi en éclat (les rouges et les oranges), les scènes peu éclairées aux noirs courtois qui représentent une grosse majorité de l’œuvre (une moyenne mesurée à 75 cd/m2) affichent des ombres plus faciles à discerner (cf. le passage dans la cave) et les blancs, un brin plus alertes (sans pour autant affoler les nits globalement cramponnés sous les 100 cd/m2), ajoutent de la luminosé aux hautes luminances (les rayons du soleil à travers les fenêtres).
SON - On frappe à la porte
Axée sur les dialogues (naturels et délivrés avec clarté), cette bande-son Dolby Atmos à la directionnalité saisissante (les voix se déplacent, les ambiances forestières enveloppent) et à la dynamique autoritaire (notamment lors de l’irruption des quatre intrus) marque durablement par sa dramaturgie (bien aidée par la partition oppressante de Herdís Stefánsdóttir).
Le mixage follement élaboré assiège tous les canaux avec un découpage multidirectionnel troublant (l’environnement surround est omniprésent et la verticalité marquante), les quelques parenthèses télévisuelles sont parfaitement restituées, le score envahi vastement les lieux et les basses, prospérant dans les profondeurs, confèrent beaucoup de poids aux passages sous haute tension (en particulier quand une partie de l’humanité est jugée).
Non lossless, la petite VF Dolby Digital 5.1 est bien moins précise et spacieuse que sa consœur 3D. Réussi, le doublage y est harmonieux.
CONCLUSION - L'heure des choix
Récit biblique contemporain sur la rédemption et l’abnégation, le déconcertant Knock at the Cabin joue davantage encore avec nos nerfs au sein d’une édition 4K Ultra HD convaincue aux prestations A/V fidèles !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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J’avais été emporté par le film à Gérardmer. Même si son final est discutable et très (trop?) shyamalanien !