Après avoir braconné sur les terres de Leatherface, le duo Français Julien Maury / Alexandre Bustillo s’aventure dans les couloirs sombres d’une maison hantée à un détail près : celle-ci se trouve sous l’eau !
French high concept
Qu’on aime ou pas les films de ce duo, force est de reconnaître leur passion pour le cinéma de genre. De leur début fracassant avec l’hyper efficace À l’intérieur (2007), ces anciens journalistes de Mad Movies n’ont malheureusement jamais transformé l’essai : Livide et Aux yeux des vivants sont, certes, des films qui dénotent pa rapport à la production française courante (nous ne sommes clairement pas dans Tanguy), mais leur scénario léger allié à un budget riquiqui les empêchent clairement de se démarquer du paysage cinématographique horrifique.
Et ce n’est pas leur incursion américaine (Leatherface) qui va changer la donne : la supposée préquelle du classique de Tobe Hooper est reprise par les producteurs, le film est massacré (à la tronçonneuse ?) au montage et certaines scènes sont retournées (notamment le début et la fin) pour un résultat catastrophique que les frenchies renient en bloc.
De retour en France, ils décident de s’attaquer à un high concept : naviguer (c’est le mot) entre le found footage popularisé par Blair Witch et le film classique de maison hantée dans un univers sous-marin. Un défi de taille qu’ils prennent à bras le corps.
Partie de flippe en Sologne
Tina et Ben, jeune couple américain spécialisé dans des vidéos d’urbex, décide de se rendre en France afin d’aller explorer une maison qui a été ensevelie sous un lac artificiel. Bien entendu, tout ne va pas se passer comme prévu…
Après une première partie efficace ou le mélange de found footage et de mise en scène se marie très bien (merci au monteur Baxter), le film rentre rapidement dans le vif du sujet du fait de sa courte durée (1h25) pour faire rentrer nos plongeurs dans cette fameuse « deep house ». Une maison magnifiquement imaginée, typique de la bourgeoisie française des années 70, comme on pouvait en voir dans les films de Claude Chabrol (ou Brigitte Lahaie selon l’heure où vous regardiez les films).
« Il n'est pas mort celui qui éternellement dort. »
Malheureusement, dès que la partie « fantastique » se met en route, il perd de sa superbe… À commencer par les jump scares, qu’on voit venir à des kilomètres, et auxquels les deux acteurs ne semblent guère prêter attention. La tension retombe, alors que le film devrait nous mettre les chocottes, et ce n’est pas l’arrivée des « fantômes » qui ont l’air tout droit sortis du Lac des morts vivants de Jean Rollin qui va arranger les choses.
Tout sauf effrayant malgré une belle image finale, The Deep House est une déception de plus pour nos deux compères; la promesse d’une variation de l’œuvre de Lovecraft n’étant jamais tenue.
Biberonné très tôt au cinéma, j'avalais de la pellicule comme d'autres des bérets verts au petit déjeuner ! Curieux de tout et aujourd'hui casanier dans l'âme, c'est dans la douce atmosphère du foyer que j'étanche ma soif sans limite de 7e art.
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