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Blu-ray – Édition FR – Rimini Éditions – 90 min – 17 février 2022
Format vidéo
• Résolution : 1080p/24
• Ratio : 2.35
Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 2.0
• Français DTS-HD MA 2.0
Sous-titres
• Français
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
ŒUVRE – Le masque de l’horreur
1946. À Texarkama, une petite ville du Texas, une série de meurtres sème le deuil et la terreur. Le capitaine des Texas Ranger, la police et la ville entière traquent l’assassin.
Inspiré du « Phantom Killer » qui a semé la terreur dans une petite ville du Texas en 1946, ce proto-slasher à la croisée des genres (de la comédie de-ci de-là) adopte une approche quasi-documentaire pour dérouler les éléments connus de cette célèbre affaire (jamais résolue en passant). L’atmosphère poisseuse du Sud des États-Unis est bien posée, la reconstitution semble fidèle, l’ambiance est pesante (malgré les quelques incursions humoristiques) et les séquences liées aux meurtres sont très efficaces. Plus authentique que bon nombre de ses confrères, ce long-métrage plutôt méconnu mériterait pourtant de sortir de l’ombre !
IMAGE – Vague de peur au Texas
Malgré la présence de nombreuses saletés (des points blancs et des lignes verticales) dues à l’usure des éléments exploités pour réaliser le présent transfert HD, l’image (captée en pleine canicule) reste globalement en très bon état.
Nette pour l’époque (surtout au vu du faible budget alloué), déployant des détails appréciables aux quatre coins du cadre large et recouverte d’une texture rugueuse forte à-propos, elle délivre des couleurs resplendissantes (cf. la saturation des primaires) et des contrastes généralement en bonne santé (des noirs profonds issus d’une captation de nuit).
SON – Du roucoulement aux cries
Étroite par nature et manquant de poids, la VO n’en reste pas moins fidèlement rendue et d’une grande clarté avec des ambiances environnementales qui sonnent bien et des dialogues toujours audibles.
Trop étouffée et perdant moult effets, la VF a la tête dans le sac !
CONCLUSION – Redoutez le coucher du soleil
Entre l’œuvre (portée disparue depuis de longues années), les nombreux bonus (riches en anecdotes) et la qualité du disque (miraculeuse au regard de la préservation des vieilles pellicules), vous saurez tout ou presque (comment connaître l’inconnu ?) sur l’un des premiers tueurs en série de l’Amérique !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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Mais elle déchire cette bande-annonce ! Je vais l’ajouter à ma liste.
Dans un genre plus grindhouse ça me donne envie de remater Mil gritos tiene la noche (1982), bande-annonce ici :
https://www.youtube.com/watch?v=fqFt__sbPf0&ab_channel=CINECLASICODETERROR
Tu fais bien. Quant à moi, je vais ajouter l’autre à ma liste. 😉