Provenance : France | Éditeur : Rimini Éditions | Date de sortie : 03 mai 2024

Format vidéo
1080p24 – Ratio 2.35
SDR / BT.709 – Encodage AVC

Bande-son
Anglais DTS-HD MA 2.0
Français DTS-HD MA 2.0
Italien DTS-HD MA 2.0

Sous-titres
Français

Tentacules
2.5/5

Artistique : 4.5 | Vidéo : 7.5 | Audio : 7

L'édition digipack est disponible à la vente auprès de notre partenaire Metaluna Store en cliquant ici 👉 Tentacules

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel SDR)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (DTS Neural:X), SVS SB-4000

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ŒUVRE - Poulpe Fiction

Ocean Beach est une petite ville sur la côté pacifique qui mène une existence tranquille jusqu’à ce qu’un bébé et un pécheur disparaissent dans d’étranges circonstances…

S’il faut se méfier de l’eau qui dort, surtout que le présent monstre marin n’épargne rien ni personne (bébé, femmes et enfants y passent), cet ersatz des Dents de la mer nanti d’un budget limité (engloutit par son casting de stars) en reprend tous les clichés sans jamais parvenir à en reproduire l’angoisse et en réduisant son horreur à une portion congrue. Mais voilà, la montée en puissance de la dernière ligne droite (dès la régate) le sauve de la noyade.

IMAGE - Bain de soleil et eaux turquoise

Pourvu d’un encodage AVC de qualité et d’une stabilité de premier ordre, ce transfert HD délivre des images agréablement organiques où la clarté est toujours de mise, scènes sous-marines comprises, grâce à un appétissant niveau de détail et une bonne gestion des contrastes.

Et s’il est vrai qu’elles sont encore bardées d’impuretés (les poussières et autres rayures verticales abondent) et que les plans à SFX restent en deçà (une définition moindre et un grain accru), la palette colorimétrique délicatement saturée donne envie de prendre la mer.

Tentacules

SON - Coupez les radios !

Trois salles, deux ambiances, pour des propositions Dual Mono dont seule la VO aux dialogues clairs mérite votre attention. Car dépourvue de souffle et nettement plus homogène que ses consœurs, elle use d’une dynamique plus marquée tout en restituant mieux le score de Stelvio Cipriani et les nombreux effets sonores qui viennent animer les fonds marins.

Quant aux deux versions doublées (français et italien), en plus d’être polluées par un souffle plus ou moins prégnant, elles perdent nombre d’ambiances et souffrent d’un rendu particulièrement sourd des voix. Étonnamment, le générique de fin y gagne une instrumentation guillerette venant s’ajouter à la partition originale.

« There must be something - monstrous out there. Monstrous. »

CONCLUSION - La mer est son buffet

Même si le cauchemar venu des profondeurs déçoit, la Collection Angoisse de Rimini Éditions nous le sert, comme à son habitude, dans un joli digipack à trois volets surmonté d’un fourreau cartonné où le Blu-ray, agrémenté de prestations A/V méritoires, se voit accompagné d’un livret de 24 pages (conçu par l’infatigable Marc Toullec) consacré à la carrière d’Ovidio G. Assonitis.

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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