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4K Ultra HD – Édition US – Gunpowder & Sky – 106 min – 26 octobre 2021
Format vidéo
• Master intermédiaire : 2K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.39
Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
• Anglais
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
ŒUVRE – Mon voisin le serial killer
Été 1984. Plusieurs adolescents disparaissent dans une petite ville des États-Unis. Le jeune Davey Armstrong est persuadé que c’est l’oeuvre d’un tueur en série et se met à soupçonner son propre voisin, policier en charge de l’enquête. Aidé de ses 3 inséparables amis, il décide d’enquêter pour faire la lumière sur ces disparitions. Mais cette quête de la vérité va s’avérer extrêmement dangereuse…
Exercice de nostalgie sans prétention qui nous replonge dans les années 80, ce Fenêtre sur cour à la sauce Amblin (Les Goonies en tête) cultive l’aura de mystère tout du long avant de durcir méchamment le ton dans sa dernière ligne droite (ce qui en surprendra plus d’un). L’intrigue est bien ficelée, le suspense efficace et les jeunes héros sympathiques comme tout. Un thriller estival fort plaisant où le tueur est si proche !
IMAGE – Voisinage sous haute surveillance
Rien de mieux qu’un fantastique transfert UHD HDR10 pour visiter cette banlieue pavillonnaire où le sentiment d’insécurité règne, surtout lorsque le léger grain ajouté en post-prod est parfaitement résolu et que les détails s’affichent avec une plus grande finesse (la précision augmentée des contours des visages, la netteté accrue du mobilier).
La palette colorimétrique, déjà rutilante sur le Blu-ray, se montre plus riche (la carnation est plus naturelle) avec des primaires plus vivantes (la verdure est frappante), et l’ajustement des contrastes (les noirs sont d’encre et les blancs plus purs) permet aux aventures nocturnes de notre Club des cinq d’être plus perceptibles. Quant aux sources lumineuses, du soleil aux lampes de poche en passant par les éclairages intérieurs, elles sont particulièrement éclatantes. En somme, une belle mise à niveau.
SON – Activez les talkies-walkies !
Rythmée par un excellent score retrowave aux basses lourdes, cette bande-son immersive aux effets tranchés (l’activation du chauffe-eau dans le sous-sol) et aux ambiances attrayantes (les va-et-vient du quartier, l’atmosphère de l’île boisée) est épaulée dans son enquête par une dynamique aux abois et des dialogues se démarquant sans peine.
CONCLUSION – On joue à chasse à l’homme ?
Si la vie semble se dérouler paisiblement en banlieue, comment savoir ce qui peut arriver au coin de la rue ? Car derrière les pelouses bien tondues et les signes de la main sympathique, l’on peut vivre des choses complètement incroyables ! La preuve ici-même, dans cette avenue décorée de tout l’attirail des 80’s où le doux parfum de paranoïa, accentué en 4K Ultra HD, se mêle à la tranquillité apparente des lieux.
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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Ça a l’air plutôt cool. J’aime beaucoup ton illustration d’article.
C’est intéressant c’était vraiment une pratique courante aux États-Unis jusque dans les années 90 de mettre les photos d’enfants disparus sur les cartons de lait :
https://en.wikipedia.org/wiki/Missing-children_milk_carton
Très sympa en effet, une vraie bonne surprise me concernant. 🙂
[…] du fils cadet de Stephen King, Joe Hill, cette production Blumhouse qui évoque le fort plaisant Summer of 84 agence drame social et thriller fantastique au sein d’un huis clos (ou presque) malaisant […]