Blu-ray – Édition FR – Universal Pictures – 103 min – 26 octobre 2022

Format vidéo
• Résolution : 1080p/24
• Ratio : 2.39

Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 7.1
• Français DTS-HD HR 7.1

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Diapositive précédente
Diapositive suivante

ŒUVRE – La Mort au bout du fil

Finney Shaw, un adolescent de 13 ans, timide mais intelligent, est enlevé par un tueur sadique qui l’enferme dans un sous-sol insonorisé où s’époumoner n’est pas d’une grande utilité. Quand un téléphone accroché au mur, pourtant hors d’usage, se met à sonner, Finney va découvrir qu’il est en contact avec les voix des précédentes victimes de son ravisseur…

Adapté d’une nouvelle du fils cadet de Stephen King, Joe Hill, cette production Blumhouse qui évoque le fort plaisant Summer of 84  agence drame social et thriller fantastique au sein d’un huis clos (ou presque) malaisant où l’horreur va crescendo. Les faits relatés sont sordides, la figure du Grabber est terrifiante (Ethan Hawke fait froid dans le dos), l’ambiance est glauquissime et la mise en scène de Scott Derrickson (l’effrayant Sinister) se joue d’un stress latent « combiné » à des sursauts de pure terreur. Une franche réussite qui occupe la ligne avec sérieux !

IMAGE – Le sous-sol de la peur

Issu d’une captation en numérique 3.4K et en Super 8 (pour quelques scènes), ce transfert 1080p a vraiment fière allure.

Très précise (la texture des vêtements, l’usure des masques, la crasse sur les murs) et pourvue de contrastes solides (la profondeur des noirs est exemplaire), l’image typée 70’s dans sa photographie affiche une palette colorimétrique joliment fanée qui conserve la hardiesse des primaires et la santé de la carnation.

Si la compression assure la plupart du temps, deux ou trois passages en basse lumière laissent poindre un léger bruit vidéo.

SON – Allo-delà

Malgré l’absence du mixage Atmos exploité dans les salles de cinéma, cette édition HD présente deux pistes sonores 7.1 (DTS-HD MA pour la VO et DTS-HD HR pour la VF) excellement spatialisées dont la clarté (les sons aigus) et l’engagement du canal LFE (les jump scares) surprennent.

Bien équilibrées alors qu’elles doivent jongler entre ambiances feutrées et effets agressifs, elles sont douées d’une dynamique diabolique, de voix bien exsudées par la centrale, d’une scène arrière exploitée avec minutie et d’un score ample.

CONCLUSION – Un appel manqué ?

À l’autre bout du fil, l’angoisse est au rendez-vous… En particulier lorsque la conversation téléphonique est enregistrée sur un Blu-ray privilégiant le courant continu au courant alternatif !

Note artistique
7.5
Qualité vidéo
8.5
Qualité audio
9.5
0
Black Phone

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notifier de
guest
0 Commentaires
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Commentaires sur Inline
Voir tous vos commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x