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4K Ultra HD – Édition DK – Sony Pictures – 101 min / 94 min / 94 min / 97 min / 96 min / 107 min – 09 novembre 2020
Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K (Resident Evil, Resident Evil: Apocalypse, Resident Evil: Chapitre final) et 2K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 1.85 (Resident Evil) et 2.40
Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français Dolby Digital 5.1 (québécois pour les épisodes 3, 4 et 6)
• Français (québécois) Dolby Surround (Resident Evil: Retribution)
Sous-titres
• Anglais
• Français
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation.
ŒUVRE – Non mais dites donc, c’est bien ou pas ?
Alice se réveille dans un manoir désert. Elle ne se souvient de rien, même pas de sa propre identité. C’est alors que surgit Matt, qui se prétend policier, rapidement suivi par un commando armé. Ce dernier les entraîne dans un gigantesque laboratoire sous-terrain, où quelque chose d’effroyable s’est produit. Mais l’équipe se retrouve prisonnière de cet étrange univers high-tech… où les morts ont le don de pouvoir se réveiller et de pourchasser les vivants.
Resident Evil
Adaptation de la saga vidéoludique culte de Capcom, Resident Evil conserve l’atmosphère, les créatures et les décors des jeux vidéo mais ne parvient malheureusement jamais à effrayer. Heureusement l’action décérébrée, l’intrépide Milla Jovovich, les morts-vivants putréfiés et la BO néo-métal en font un divertissement horrifique de qualité.
Resident Evil: Apocalypse
Ouvertement plus gore et énergique que le premier opus, Resident Evil: Apocalypse enchaîne les scènes d’action pétaradantes à un rythme trépidant pour un résultat final riche en SFX et en sensations fortes malgré un scénario rachitique. Mais quel dommage que le montage haché rende certains passages confus.
Resident Evil: Extinction
Un Resident Evil à la sauce Mad Max visuellement soigné, porté par une ambiance post-apocalyptique qui fait son petit effet. Un bon divertissement.
Resident Evil: Afterlife
Ce nouvel opus de la franchise cinématographique Resident Evil (toujours aussi éloigné des jeux vidéo) est un actionner décomplexé visuellement séduisant, qui utilise à son compte toutes les possibilités high-tech modernes (effets bullet-time à gogo, 3D) pour nous en mettre plein les yeux et les oreilles avec des scènes d’action spectaculaires et prenantes, et tant pis pour le scénario inconsistant, pour les nombreuses incohérences et pour les personnages à peine esquissés (en dehors de l’héroïne toujours interprétée avec aplomb par la belle Milla Jovovich). Un pur plaisir coupable qui donne une pêche d’enfer.
Resident Evil: Retribution
De sa scène d’ouverture dantesque jusqu’à sa conclusion phénoménale, cette cinquième adaptation de la franchise vidéoludique Resident Evil construite sous forme de niveaux est éblouie par la présence fascinante de la sublime Milla Jovovich, est rythmée par la fantastique bande originale de Tomandandy et enchaîne frénétiquement les scènes d’action spectaculaires et totalement décomplexées qui croulent sous des rafales d’effets spéciaux qui en mettent vraiment plein la vue. Comme d’habitude, le film est éloigné du jeu vidéo même si les références sont nombreuses, le scénario part dans tous les sens et les personnages sont transparents mais comme ses prédécesseurs, il s’agit à n’en point douter d’un savoureux plaisir coupable. Vivement la suite (qui sera la fin) de cette saga high-tech atypique.
Resident Evil: Chapitre Final
Encore plus divertissante et rythmée que ses aînées, cette série B d’action non-stop à l’univers post-apo cinégénique est une course contre la montre survitaminée où les séquences spectaculaires, menées par une Milla Jovovich athlétique, prennent le pas sur une quelconque exigence scénaristique. Un plaisir coupable déviant comme il faut !
IMAGE – Tout le monde il est beau, vous êtes sûrs ?
Plus « réalistes » et « nuancées », les images de ces transferts UHD HDR10 profitent de détails plus complexes qu’en HD, de couleurs plus cossues (parfois même volontairement plus ternes pour accentuer le cachet post-apo de la photographie), de contrastes bien mieux traités (cf. l’aisance des noirs), d’éclairages plus intenses (comme le faisceau lumineux des lampes de poche) et d’un grain argentique ostensiblement plus authentique (les trois premiers opus ont été captés en Super 35 mm).
SON – Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !
D’une puissance inouïe, les mixages Dolby Atmos n’ont de cesse de catapulter effets pyrotechniques et/ou atmosphériques dans toutes les directions (exploitation affirmée d’une scène aérienne bruyante qui sait jouer de la présence des armes biologiques) sans rien cacher du score rentre-dedans qui rythme très efficacement l’ensemble.
CONCLUSION – Toute bonne chose a une fin…
Librement adaptée de la franchise vidéoludique culte de Capcom, cette saga high-tech « déviante » nous revient à la vie en Ultra HD Blu-ray… Et c’est peu dire qu’elle est en très grande forme !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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