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4K Ultra HD – Édition FR – Studiocanal – 147 min – 24 novembre 2021
Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 1.85
Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Français DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
• Anglais
• Français
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
ŒUVRE – Cauchemar à Hollywood
À Hollywood, durant la nuit, Rita, une jeune femme, devient amnésique suite à un accident de voiture sur la route de Mulholland Drive. Elle fait la rencontre de Betty Elms, une actrice en devenir qui vient juste de débarquer à Los Angeles. Aidée par celle-ci, Rita tente de retrouver la mémoire ainsi que son identité.
Hypnotique et obsédant, ce voyage onirique dans les collines inquiétantes de Hollywood est une inoubliable expérience sensorielle qui a enivré les années 2000. Illuminée par la grâce et la sensualité de son duo féminin (Naomi Watts et Laura Harring), la route nocturne donne le vertige. Un chef-d’œuvre du 7e art !
IMAGE – Âmes perdues dans la cité des anges
Issue d’un scan 4K du négatif original 35 mm, cette restauration (produite par Studiocanal et The Criterion Collection en 2021) supervisée par David Lynch (avec la collaboration de Peter Deming, le directeur de la photographie) est merveilleusement filmique.
D’une douceur toute organique mais non moins pleine de textures duveteuses, l’image qui est volontairement irréelle est rigoureusement améliorée en UHD Dolby Vision. Le cadre est d’une stabilité exemplaire, le piqué est affiné (cf. les lignes de maquillage), la palette colorimétrique aux teintes satinées exploite des primaires plus luxuriantes (les bleus et les rouges surtout) tout en renforçant les autres nuances, les contrastes qui assombrissent (à raison) légèrement les visuels accentuent pourtant la profondeur de champ et débusquent de nombreux détails dans les ombres grâce à des noirs enrichis et des blancs épurés, et les hautes luminances, diffuses et vaporeuses, brillent d’un éclat renouvelé (du soleil californien aux nuits de lumières).
SON – L’inconscient, cet autre qui vit en nous
Nouvellement restaurée, la VO encodée en DTS-HD MA 5.1 est plus troublante que jamais… À l’image du club Silencio.
Toujours « timorée » car peu portée sur l’esbroufe multicanale (quelques ambiances environnementales), elle opère en priorité à l’avant avec une clarté et une intensité dynamique qui n’appartiennent qu’à elle. Et parfaitement équilibrée, elle bouscule les émotions à l’aide d’un lancinant score vénéneux et de basses portées sur l’étreinte. Hormis une piste Dolby Atmos (et encore !), était-il possible d’améliorer le présent rendu ? Sûr que non !
Loin de démériter, la VF ne peut juste pas « réussir son casting » au vu du jeu des comédiens, plus fidèle et naturel, dans leur langue d’origine.
CONCLUSION – Méfiez-vous de ce dont vous rêvez…
Pour son 20e anniversaire, le grand classique de David Lynch est à (re)voir dans une édition 4K Ultra HD digne de lui. L’occasion de (re)démêler le récit de l’un des plus grands classiques du cinéma !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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Un grand film, absolument bouleversant. Je vais me le remater tiens.
Tu as bien raison, il ne faut jamais hésiter à se relancer régulièrement cette œuvre majeure du 7e art.
[…] et de bruit blanc ne pourra que souligner une certaine gémellité avec l’œuvre du papa de Mulholland Drive. Pourtant, la véritable inspiration du film – tant qu’il pourrait aisément être considéré […]