Provenance : France | Éditeur : Paramount Pictures | Date de sortie : 02 octobre 2019

Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.41 (M:I 1 et 2), 2.40 (M:I 4 et 5), 2.39 (M:I 6), 2.35 (M:I 3) et 1.90 (M:I 6)
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K et 2K (M:I 3 et 5)

Bande-son
Anglais Dolby Atmos (M:I 5 et 6)
Anglais Dolby TrueHD 7.1 (M:I 4)
Anglais Dolby TrueHD 5.1 (M:I 1 à 3)
Français Dolby Digital 5.1

Sous-titres
Anglais
Français

Mission: Impossible 1 à 6
4/5

Artistique : 8 | Vidéo : 9 | Audio : 9.5

Mission: Impossible 1 à 6

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée à l’exception des screenshots comparatifs issus du site caps-a-holic.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000

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Mission: Impossible, traqué par les siens

Mission: Impossible 1 à 6

Ethan Hunt, un agent secret, est victime d’un coup monté suite à la mort des membres de son équipe d’espionnage. Fuyant les assassins du gouvernement, il doit devancer ses poursuivants pour découvrir la vérité.

Brian De Palma impose son style (leurres du montage et simulacres des points de vue) sur un genre par trop codifié pour un modèle de suspense à la mise en scène chirurgicale et aux faux-semblants d’anthologie où Tom Cruise prend le train en marche (la locomotive de son immense carrière). Et alors que La Mort aux trousses se trouve au bout du fil, cette adaptation de la série TV éponyme se joue des apparences. Une première mission réussie.

Après l’image affreusement médiocre et terriblement plate du Blu-ray (ou plutôt du DVD upscalé), voici venir celle totalement cinégénique du 4K Ultra HD pour une amélioration de fait considérable. Bien sûr, les « limitations » de la source sont toujours là, à savoir une texture argentique prononcée (mais le grain est uniforme), des plans parfois doux et des extérieurs nocturnes brumeux, mais ce transfert UHD Dolby Vision à la compression en titane (un bitrate moyen de 62.8 Mbps) passe sans heurt ces difficultés. La netteté s’en sort grandi (cf. les environnements), les détails montent en flèche dans l’ensemble du cadre (l’intimité de la peau, la texture des vêtements), les couleurs parfaitement uniformes sont beaucoup plus profondes et vibrantes (les plantes vertes, les lasers rouges, la tenue jaune des pompiers), très loin donc de la palette toute terne et déséquilibrée du précédent Blu-ray, les contrastes profitent de blancs plus éclatants et de noirs qui ne vacillent plus, et les sources lumineuses bénéficient d’une luminance aussi nuancée (les écrans d’ordinateur, l’ambiance feutrée de l’Eurostar) que nettement plus vive (les éclairage de la salle sécurisée de la CIA et du tunnel, le projecteur de l’hélicoptère)

Avec cette VO lossless inédite (24-bit, 4005 kbps), la bande-son jouit elle aussi d’une avancée solide vis-à-vis du Blu-ray. Profitant d’une clarté accrue, d’une énergie sonore nouvelle et d’un engagement plus prononcé de la scène arrière, ce mixage avant tout frontal ne cesse d’impressionner, surtout lorsque l’action s’enclenche (le final), ce qui permet au canal LFE de s’exprimer avec poids. Et concernant le thème mythique de la franchise (signé Lalo Schifrin), difficile de nier qu’il retentit comme jamais auparavant. Sans aucun upgrade, la VF lossy (640 kbps) n’a toujours aucun relief.

Artistique : 9 | Vidéo : 9 | Audio : 9

Mission: Impossible 1 à 6Mission: Impossible 1 à 6

Mission: Impossible 2, parce qu'il le vaut bien

Mission: Impossible 1 à 6

Ethan Hunt doit récupérer un virus génétiquement modifié baptisé Chiméra alors que son ancien élève, Sean Ambrose, s’apprête à s’emparer du seul antidote sur Terre dans un laboratoire secret de Sydney.

Un exercice de style incroyablement sexy (un spot publicitaire gorgé d’images inoubliables) marqué de la patte inimitable de John Woo (Volte/Face) qui permet à Tom Cruise (énamouré de sa propre personne) de se la jouer grave perso (l’équipe est transparente) dans une mission bigger than life. Et puisque l’enthousiasme de l’entreprise est communicatif, peu importe si le scénario s’efface devant le brushing de son action star. Un opus décoiffant !

Si le piqué reste encore perfectible par endroits (certainement la faute à la source) et que les couleurs ne sont pas toujours raccords d’un plan à l’autre (il doit aussi s’agir d’un problème lié à la photographie d’origine), ce transfert UHD Dolby Vision améliore grandement les images délivrées par l’ancien (très moyen) Blu-ray. Beaucoup plus filmiques avec un grain argentique uniforme et des textures autrement plus palpables, elles délivrent des plans à la clarté étonnante où les détails abondent de partout (il suffit d’observer les vêtements et les environnements pour s’en convaincre). Et à côté de ça, la palette colorimétrique est merveilleuse avec des teintes qui gagnent en raffinement (les teintes de la peau, les murs en béton) et en intensité (le ciel bleu, la Chimère verte, les flammes oranges-rouges), les contrastes sont plus prononcés avec des blancs plus brillants et des noirs plus profonds, et les sources lumineuses bénéficient d’une intensité augmentée (cf. les éclairages du labo).u Le bitrate moyen a été mesuré à 54.3 Mbps.

Plus offensive et ample, cette nouvelle VO Dolby TrueHD 5.1 (24-bit, 4130 kbps) est d’une intensité folle. Le mixage est d’une grande clarté, la dynamique est féroce, les coups de feu retentissent avec force, la spatialisation est immersive au possible, la présence arrière est impressionnante, le score de Hans Zimmer (avec le groupe de métal Limp Bizkit pour le thème) est fantastique (les riffs de guitare sont jouissifs) et les basses puissantes. Évidemment, la petite VF Dolby Digital 5.1 (640 kbps) est inchangée et reste tristement plate.

Artistique : 7.5 | Vidéo : 8.5 | Audio : 9.5

Mission: Impossible 1 à 6Mission: Impossible 1 à 6

Mission: Impossible 3, la patte de lapin

Mission: Impossible 1 à 6

Ethan Hunt espérait avoir tourné une page en quittant le service actif de l’IMF pour un poste de formateur. Mais lorsque Lindsey, la plus brillante recrue de l’agence « tombe » à Berlin, il se sent moralement obligé de lui porter secours…

Entre Alias (pour le scénario) et 24 Heures chrono (pour la mise en scène et le rythme), ce 3e opus qui renoue avec l’esprit de la série TV (le retour des gadgets high-tech, du travail d’équipe et des opérations millimétrées) et s’octroie un némésis au sommet (l’impressionnant et regretté Philip Seymour Hoffman) est une machinerie à rebondissements où l’action affole.

Plus « belles » que celles des précédents volets avec un écart pourtant moindre (mais quand même là) avec le transfert HD, les images de ce 4K Ultra HD sont solides (un bitrate moyen de 52 Mbps). Les détails sont plus raffinés (c’est nettement visible sur les gros plans des visages), les textures finement améliorées, la netteté subtilement accrue (cf. les pierres tombales lors des funérailles), les couleurs plus entreprenantes (surtout les primaires) et chaudes, les contrastes plus forts (des blancs éblouissants et des noirs abyssaux) et les sources lumineuses beaucoup plus toniques (les lens flare si chers à J.J. Abrams, l’éclairage des locaux de l’IMF).

Cette nouvelle VO multicanale lossless (24-bit, 4177 kbps), plus ferme et dynamique que le précédent mixage Dolby Digital 5.1, est formidablement définie. Fatigante pour les enceintes avec des explosions en veux-tu en voilà, cette bande-son use également de coups de feu qui ne manquent pas d’impact, d’effets/ambiances bien placés, d’une activité surround abondante, d’un score en tout point fidèle et d’une dynamique intense. Cependant, les basses ne sont pas aussi robustes qu’attendues. Quant à la petite VF lossy (640 kbps), moins timide que celles présentes sur les deux premiers opus, elle ne lutte tout de même pas à armes égales.

Artistique : 8 | Vidéo : 8 | Audio : 8.5

Mission: Impossible 1 à 6Mission: Impossible 1 à 6

M:I - Protocole Fantôme, tempête du désert

Mission: Impossible 1 à 6

Impliquée dans l’attentat terroriste du Kremlin, l’agence IMF est totalement discréditée. Tandis que le président lance l’opération « Protocole Fantôme », Ethan Hunt, privé de ressources et de renfort, doit trouver le moyen de blanchir l’agence…

Quand Brad Bird s’attaque à la franchise Mission: Impossible, il livre un blockbuster d’espionnage parfaitement calibré (mise en scène fluide, rythme endiablé, scénario palpitant qui sollicite tous les membres de l’équipe, casting d’exception et scènes d’action inspirées) ayant imposé une bonne fois pour toutes la saga dans le paysage cinématographique mondiale.

Les 30 minutes tournées en IMAX 65 mm (en grande partie pour les grosses scènes d’action) amplifient le piqué (pourtant hyper pointu) et la profondeur de champ déjà stupéfiante (sensation de vertige garantie lors de l’ascension de la tour Burj Khalifa à Dubaï ) des plans captés en pellicule 35 mm aux couleurs riches, aux contrastes sur-boostés, aux noirs formidables et à la définition solide. Et là où le Blu-ray laissait poindre quelques traces de compression (comme lors de la tempête de sable), il n’en est rien ici (un bitrate moyen de 52 Mbps). Et le gain de ce transfert UHD Dolby Vision se voit aussi du côté de la texture argentique (constante et homogène), de la précision des détails (le raffinement accrue des textures), de la vibrance des couleurs (plus saturées et nuancées), de l’équilibre des contrastes (les noirs sont superbes) et de la brillance des éclairages (la lumière naturelle du jour ou artificielle des bâtiments). C’est superbe.

Si la VO Dolby TrueHD 7.1 (24-bit, 4177 kbps) est aussi délicate que brutale (les violents infra-graves lors de l’explosion du Kremlin) et pleinement immersive (des effets sonores réalistes et/ou spectaculaires sur l’ensemble des enceintes et surtout sur les surrounds), la VF Dolby Digital 5.1 (640 kbps) manque cruellement de pêche en comparaison même si la spatialisation et la clarté des dialogues restent intacts.

Artistique : 7.5 | Vidéo : 10 | Audio : 10

Mission: Impossible 1 à 6Mission: Impossible 1 à 6

M:I - Rogue Nation, demain ne meurt jamais

Mission: Impossible 1 à 6

L’équipe IMF est dissoute et Ethan Hunt se retrouve désormais isolé, alors que le groupe doit affronter un réseau d’agents spéciaux particulièrement entraînés, le Syndicat. Une organisation déterminée à mettre en place un nouvel ordre mondial à l’aide d’attaques terroristes.

Scénario habile et cascades spectaculaires (Tom Cruise est loin de la retraite) pour ce 5e opus trépidant piloté par Christopher McQuarrie (aux commandes depuis) qui, respectant les codes de la franchise tout en y adjoignant des scènes d’action à couper le souffle (l’interception des obus, la plongée en apnée), accomplit sa mission haut la main.

Un grain argentique parfois envahissant qui peut virer en léger fourmillement (un bitrate moyen plutôt léger mesuré à 47.6 Mbps) mais une définition solide, des textures palpables, des couleurs éclatantes et des contrastes élégants. C’est donc la même chose qu’en HD mais avec une netteté plus subtile, des détails plus fournis (la peau, les vêtements, les environnements), une palette colorimétrique renforcée (l’intensité des bleus, le naturel des verts, l’audace des rouges), des contrastes améliorés (les noirs sont plus profonds et les blancs plus brillants) et des sources lumineuses bien plus intenses (cf. les carrosseries éclatantes des véhicules lors de la course-poursuite au Maroc).

Une prestation mémorable en VO 3D (24-bit, 5535 kbps) à la dynamique d’enfer, à la spatialisation ample et spectaculaire, à la balance frontale énergique, à la scène arrière active et aux effets de hauteur immersifs (le vent sur la carlingue, la séquence à l’opéra). À côté, la VF lossy (640 kbps) est tristement éteinte.

Artistique : 7.5 | Vidéo : 9 | Audio : 10

Mission: Impossible 1 à 6Mission: Impossible 1 à 6

M:I - Fallout, Last Action Hero

Mission: Impossible 1 à 6

Alors qu’Ethan Hunt est chargé de récupérer du plutonium volé, il décide de sauver son équipe plutôt que de mener à bien cette mission. Les armes nucléaires se retrouvent ainsi dans les mains du Syndicat dont le but est de détruire notre civilisation.

Ce 6e volet de la saga, suite quasi-directe de Rogue Nation, est un blockbuster d’espionnage aux multiples rebondissements qui enchaîne les morceaux de bravoure à un rythme insensé. Virtuose dans sa mise en scène, nerveux dans son déroulement, solide dans son interprétation (Tom Cruise donne toujours autant de sa personne), crépusculaire dans son ton et démesuré dans ses mémorables scènes d’action (cf. la course-poursuite aérienne), ce très grand spectacle pousse l’adrénaline à son paroxysme. Un épisode somme proprement exaltant.

Ce transfert UHD Dolby Vision prodigieux retranscrit à la perfection l’identité visuelle marquée de l’œuvre. Que ce soit les passages tournés sur pellicules 35 mm ou les étourdissantes séquences captées au format IMAX numérique (en 6K pour le saut en parachute et en 8K pour la poursuite en hélicoptère), c’est tout simplement beau à en pleurer. Et si le Blu-ray ne démérite pas, ce 4K Ultra HD va plus loin dans tous les domaines. Le gain en netteté est évident, les détails sont restitués avec plus de précision, les arrière-plans gagnent en profondeur (le transfert HD paraît plus plat), le grain argentique se fond plus naturellement aux images, la palette de couleurs est plus subtilement saturée (l’éclairage rouge dans l’avion, le ciel bleu) et chaude (les tons chair), les contrastes sont un peu plus prononcés (les blancs sont plus sains -cf. la bagarre aux toilettes- et les noirs trop élevés du Blu-ray sont bien plus profonds ici) et les sources lumineuses profitent d’une vivacité accrue (la lumière du jour lors du final atteint un réalisme incroyable). Pour faire simple, l’ultra HD propose une expérience visuelle bien plus belle et impactante (notamment les scènes Imax proposées au ratio 1.90) que celle de son homologue HD. Le bitrate moyen a été mesuré à 68.5 Mbps.

Exceptionnelle dans toutes ses composantes, la VO Atmos (24-bit, 5026 kbps) est une tuerie. Le mixage est parfaitement équilibré, le sound design est minutieux, l’espace acoustique est pleinement exploité, la dynamique frappe (très) fort, les effets comme les ambiances sont aussi diversifiés que possible, les dialogues sont clairs, la scène arrière donne généreusement de sa personne, la couverture aérienne est pleinement engagée (le bruit de l’air, la réverbération des voix, les passages d’hélicoptères), la musique entêtante de Lorne Balfe est restituée avec grand soin et les basses sont fermes. Comme de bien entendu, la VF limitée à un simple Dolby Digital 5.1 (640 kbps) est littéralement écrasée par la puissance dévastatrice de la VO.

Artistique : 8.5 | Vidéo : 10 | Audio : 10

Mission: Impossible 1 à 6Mission: Impossible 1 à 6

« Votre mission, à supposer que vous l'acceptiez, consiste à (...). Comme toujours, si vous ou l'un de vos agents étaient capturés ou tués, le département d'État nierait avoir eu connaissance de vos agissements. Cette bande s'autodétruira dans cinq secondes. Bonne chance. »

Autre article relatif à la saga Mission: Impossible sur MaG :

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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