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- Volte/Face, Woo is Woo ?
Provenance : États-Unis | Éditeur : Kino Lorber | Date de sortie : 12 décembre 2023
Format vidéo
2160p24 – Ratio 2.35
Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Anglais DTS-HD MA 2.0
Sous-titres
Anglais
Artistique : 9 | Vidéo : 9 | Audio : 9
L'édition standard est disponible à la vente en France auprès de notre partenaire Metaluna Store en cliquant ici 👉 Face/Off 4K
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images (extraites d’une banque d’images libre de droits et du site caps-a-holic) servent d’illustration et ne peuvent être considérées comme représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED908 (Dolby Vision Filmmaker)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (DTS Neural:X), SVS SB-4000
ŒUVRE - Je suis toi, tu es moi
Castor Troy, un dangereux terroriste, tombe dans le coma à la suite d’un affrontement avec Sean Archer, un agent de la CIA. Grâce à une intervention chirurgicale, Archer prend le visage de Troy pour faire avouer au frère de ce dernier l’emplacement d’une bombe. Mais Troy sort du coma et prend à son tour le visage d’Archer…
Pour sa troisième incursion à Hollywood (après Chasse à l’homme et Broken Arrow), le maître du gunfight John Woo nous offrait un polar « double action » teinté de SF avec deux « monstres » du cinéma américain. Nicolas Cage et John Travolta crèvent l’écran en truand et flic interchangés, la mise en scène est virtuose, les nombreux règlement de comptes armés sont jouissifs (dont une mémorable impasse mexicaine) et le scénario hitchcockien, touchant régulièrement au mélo absolu, transcende son absurde postulat de départ pour aborder le combat entre le Bien et le Mal qui tourmente l’homme. Truffé de morceaux de bravoure, cet actioner aussi lyrique que survolté des 90’s s’était donc rapidement imposé comme un classique du genre.
IMAGE - Miroir, miroir
Bénéficiant d’un tout nouveau scan 4K du négatif original 35 mm, cette excellente présentation UHD Dolby Vision à la compression solide (un bitrate moyen de 87.9 Mb/s) impressionne par bien des aspects…
L’image est d’une excellente stabilité, de très nombreuses poussières pellicule ont été éliminées (il n’en reste qu’une petite poignée), la richesse de la texture organique s’affiche avec une densité de grain fidèlement retranscrite, les détails fins tels que les traits de visage et/ou les fibres textiles sont améliorés (même lors de l’ouverture intentionnellement voilée) et la résolution accrue saute aux yeux (comme les câbles et les doublures).



La mise en œuvre des technologies WCG et HDR force également l’admiration avec un nouvel éclat de la palette colorimétrique (les explosions sont brûlantes et les primaires audacieuses), un élargissement notable de la plage de contrastes (des noirs d’encre et des blancs perçants) et une vivacité augmentée des sources lumineuses (une luminance moyenne de 282 cd/m2 et des pics lumineux qui tutoient les 1092 nits). Hormis dans les toutes dernières secondes où elle prend un étrange coup de chaud, la carnation est saine.
SON - Alléluia !
Même si une piste Dolby Atmos aurait été la bienvenue (n’hésitez pas à activer un DSP de virtualisation pour récupérer la verticalité de l’hélicoptère, de l’assaut armé du FBI et des éclaboussures de l’eau lors de la poursuite en bateau), la bande-son multicanale qui reste dotée d’un mixage toujours aussi exceptionnel (plus de 25 ans après) est une proposition de choix.
La dynamique est dévastatrice, les effets pyrotechniques ne manquent vraiment pas de punch, la spatialisation est d’une intense générosité, l’activité des surrounds abonde, le canal LFE s’enflamme très régulièrement, la musique de John Powell (à la Media Ventures) livre la marchandise et les dialogues sont bien priorisés à l’avant.
CONCLUSION - À en perdre la face ?
Film-synthèse de son metteur en scène alors surdoué, cette fiction américaine dynamitée par sa virtuosité plastique (venue de Hong Kong) réussie sa chirurgie plastique sur support 4K Ultra HD (des prestations A/V qui ont de la gueule) !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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