- Accueil
- 4K Ultra HD
- Test technique
- Limbo (2021), dans la crasse d ...
Provenance : Allemagne | Éditeur : Capelight Pictures | Date de sortie : 30 juin 2023
Format vidéo
2160p24 – Ratio 2.39
HDR10+ / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 2K
Bande-son
Cantonais DTS-HD MA 5.1
Allemand DTS-HD MA 5.1
Anglais DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Allemand
Anglais
Artistique : 9 | Vidéo : 8.5 | Audio : 9.5
L'édition mediabook est disponible à la vente en France auprès de notre partenaire Metaluna Store en cliquant ici 👉 Limbo 4K
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED908 (HDR Filmmaker Mode)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (DTS Neural:X), SVS SB-4000
ŒUVRE - La valse des damnés
Dans les bas-fonds de Hong Kong, un flic vétéran et son jeune supérieur doivent faire équipe pour arrêter un tueur qui s’attaque aux femmes, laissant leur main coupée pour seule signature. Quand toutes leurs pistes s’essoufflent, ils décident d’utiliser une jeune délinquante comme appât…
Dans la filière de Se7en, Limbo est un polar viscéral au noir et blanc expressionniste, à la violence extrême et aux personnages en pleine expiation (les acteurs sont monstrueux), qui sonde la noirceur de l’humanité dans un purgatoire urbain morbide, théâtre de crimes sordides où la putréfaction imprègne chaque plan. Et avec sa mise en scène sophistiquée qui ne fait qu’amplifier l’écrasement des êtres « vivants » qu’elle scrute, Soi Cheang nous séquestre dans un cauchemar éveillé à l’humidité prégnante et à la frontière de la complaisance (la révélation Cya Liu prend cher) où tout n’est que désespoir. Attention, œuvre radicale !
IMAGE - Décharge à ciel ouvert
Autrement mieux maîtrisé en UHD HDR10+ grâce à une plage dynamique décuplée, ce noir et blanc somptueux (issu d’un tournage en couleurs) profite d’un assombrissement qui lui sied à merveille (le Blu-ray est trop grisâtre) et de zones lumineuses à l’impact renforcé (l’éclairage urbain, les surfaces détrempées).
L’encodage y est également bien meilleur (les artefacts autour des textures les plus fines ont disparu) malgré quelques traces de color banding, le léger bruit numérique présent sur la source se dévoile sans honte (le Blu-ray est filtré), la définition est excellente et les détails s’affichent avec une netteté encore plus saisissante (les gros plans étant plus doux en HD) même si un peu d’aliasing apparaît encore de-ci de-là.
SON - It Can't Rain All the Time
Bondée de pluie, d’ambiances citadines (la circulation routière), de bruits industriels, d’effets craspecs (le bourdonnement des mouches) et de voix en arrière-plan, la VO proposée en DTS-HD MA 5.1 nous balance violemment dans les détritus.
La dynamique à la rage, les basses sont brutales, la clarté narrative n’est jamais prise en défaut (les dialogues sont nets et intelligibles), le score mélancolico-lyrique de Kenji Kawai passe fidèlement par les cinq enceintes et la spatialisation est extrêmement enveloppante (l’activité surround est ultra prononcée). Puis-je vous donner un conseil ? Activez de toute urgence votre DSP de virtualisation.
CONCLUSION - Jusqu'au bout de l'enfer
Physiquement et émotionnellement douloureuse, cette traque au serial killer fétichiste est emprunt d’un nihilisme encore plus sauvage dans son édition 4K Ultra HD (des prestations A/V sans compromis) !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
Catégories
Posts récents
Riddle of Fire, plongée fantasque dans un
- 6 décembre 2024
- 4min. de lecture
Eat the Night, mondes parallèles et France
- 5 décembre 2024
- 5min. de lecture
Neon White, speedrunner sa place au paradis
- 4 décembre 2024
- 13min. de lecture
Wanted: Dead, un charmant bordel !
- 4 décembre 2024
- 9min. de lecture
Rawhead Rex, le hurlement d’un gros nanar ?
- 3 décembre 2024
- 4min. de lecture
[…] d’arts martiaux. Un an à peine après le fantasque Mad Fate (2023) et deux avant le thriller Limbo (2022) à la noirceur aussi graphique que symbolique, le maître hongkongais Soi Cheang signe un […]
[…] du calendrier, Limbo et Mad Fate du même réalisateur hong-kongais Soi Cheang se collisionnent dans les salles. Le […]