4K Ultra HD – Édition DE – Splendid Film – 88 min – 18 novembre 2022

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10+ et Dolby Vision
• Ratio : 2.39

Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Allemand DTS-HD MA 5.1

Sous-titres
• Allemand

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Fallait pas le ressusciter !

Lorsqu’une jeune femme commence à avoir des prémonitions inquiétantes liées à la légende du Creeper, elle devient persuadée d’être la cible de cette entité surnaturelle en quête de sang.

Après le téléfilm au rabais qui reniflait du slibard, voici le fanfilm bouffant à tous les râteliers de l’horreur moderne ! Voulant renouveler le mythe du Creeper, ce slasher à huis clos d’une banalité affligeante (alors que l’horrible épouvantail tueur se délectait jusqu’alors de l’action à ciel ouvert) réussi surtout à annihiler le sous-texte ambigu de la saga.

Et comme si cela ne suffisait pas, les meurtres timides, la mise en scène amateuriste, les SFX crades, l’absence de tension, le casting aux fraises, les personnages idiots et clichés, le sous-texte méta foireux et les mystères sans résolution d’un scénario usé jusqu’à la corde, viennent faire honte aux deux premiers opus. Une nouvelle suite monstrueusement ratée.

IMAGE – Fautes de goût en Louisiane

Même si peu attrayante visuellement (une captation à faible budget et une photographie à vomir), cette image jamais réaliste se voit « embellie » par un transfert UHD Dolby Vision (ou HDR10+ en fonction de votre équipement) très solide (le léger colour banding n’appartient qu’au Blu-ray).

Car en plus d’intégrer un peu mieux les fonds verts (toujours dégueulasses rassurez-vous malgré l’apport combiné du HDR et du WCG), la clarté, les détails (les accessoires de cosplay, la peau du Creeper), la palette colorimétrique (richement saturée), les contrastes (aux noirs profonds lors des scènes nocturnes) et les éclairages (d’abord rayonnants avant de se rembrunir dans le 3e acte) sont bien plus démonstratifs qu’en 1080p SDR.

SON – Le chant du diable ne fait plus peur

Alors que l’utilisation des surrounds est abondante (l’activité du HorrorHound Film Festival, les déplacements du Creeper dans la maison abandonnée) et la diffusion du score bien engageante, cette bande-son multicanale aux voix claires aurait mérité une dynamique et des basses (encore) plus percutantes pour accentuer le « crissement » des effets gores.

Malgré l’absence d’un mixage 3D, l’activation d’un DSP de virtualisation permet de récupérer de la présence dans les hauteurs (les craquements du plancher, les corbeaux).

CONCLUSION – Renaissance avortée ?

Après 23 ans d’une longue sieste, l’immortel et cauchemardesque Creeper a une dalle d’enfer. Malheureusement pour lui, en dépit de la qualité du service (les prestations techniques du présent 4K Ultra HD sont au rendez-vous), ce n’est pas une cuisine gastronomique qui l’attend mais une beuverie aux plats avariés !

Note artistique
3
Qualité vidéo
8
Qualité audio
8
0
Jeepers Creepers: Reborn

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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