4K Ultra HD – Édition FR – Warner Bros. – 152 min (À l’école des sorciers) // 161 min (La Chambre des Secrets) // 142 min (Le prisonnier d’Azkaban) // 157 min (La Coupe de Feu) // 139 min (L’Ordre du phénix) // 153 min (Le Prince de sang-mêlé) //  146 min (Les reliques de la mort – 1ère partie) // 130 min (Les reliques de la mort – 2ème partie) – 29 novembre 2017

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K (les deux premiers épisodes) et 2K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.40 et 2.41 (L’Ordre du phénix)

Bande-son
• Anglais DTS:X
• Français DTS-HD MA 5.1

Sous-titres
• Anglais
• Français

Harry Potter: 8 Film Dark Arts Collection
Visuel de l'édition « Dark Arts » parue le 02 novembre 2022

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Sommaire

Harry Potter, un jeune orphelin, est élevé par son oncle et sa tante qui le détestent. Alors qu’il était haut comme trois pommes, ces derniers lui ont raconté que ses parents étaient morts dans un accident de voiture. Le jour de son onzième anniversaire, Harry reçoit la visite inattendue d’un homme gigantesque se nommant Rubeus Hagrid, et celui-ci lui révèle qu’il est en fait le fils de deux puissants magiciens et qu’il possède lui aussi d’extraordinaires pouvoirs.

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Harry Potter à l'école des sorciers

Harry Potter - La Saga

Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 7 // Qualité audio : 9

Cette adaptation fidèle au premier roman de la saga à succès imaginée par J.K. Rowling est un spectacle familial réussi, qui retranscrit en images le monde merveilleux et magique de Harry Potter avec son univers unique, ses personnages attachants, ses décors magnifiques, ses sortilèges et sa bande originale féerique. Un divertissement très plaisant pour petits et grands (qui ont gardé leur âme d’enfant).

Malgré une scène d’ouverture très peu engageante (des couleurs tristounettes, des contrastes tassés et beaucoup de fourmillements) et des noirs manquant parfois de profondeur, ce transfert UHD tiré d’un Digital Intermediate 4K va plus loin que son homologue HD. Les détails sont plus nets (cf. les arrière-plans), les couleurs plus larges (une photographie plus chaude) et vibrantes (le match de Quidditch), les contrastes soigneusement ajustés (ce sont d’ailleurs les scènes sombres qui en profitent le plus) et les sources lumineuses plus pétulantes (l’éblouissement des éclairs, l’éclat des reflets, l’intensité des éclairages, la chaleur des flammes). Cependant, les images ont un rendu assez « vieillot » bien loin des productions récentes, même si la douceur excessive, les textures pâteuses et les couleurs fanées du Blu-ray sont un lointain souvenir.

En DTS:X, le monde magique de Poudlard prend corps avec une ouverture certaine et une subtilité peu fréquente. Les voix sont claires, la dynamique efficace, la spatialisation joueuse, les ambiances enveloppantes (l’agitation à la gare, les discussions dans la salle à manger, les réverbérations dans les couloirs du château), la scène arrière active, les effets de hauteur correctement scénarisés (les chouettes et les hiboux, l’orage, le vif d’or, etc.), le score de John Williams bien ample et les basses étonnamment sérieuses. Et si ce n’est une puissance plus contenue et une localisation des bruitages un chouïa moins précise, la VF (pour la première fois proposée en HD) n’a pas grand-chose à lui envier.

Harry Potter et la Chambre des Secrets

Harry Potter - La Saga

Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 8 // Qualité audio : 9

Moins magique mais plus ténébreuse (d’un brin), rythmée, tendue et surtout drôle (la prestation hilarante de Kenneth Branagh), cette seconde aventure de notre juvénile sorcier en herbe est toujours aussi fantastique, et s’appuie sur l’interprétation de ses jeunes comédiens (nos p’tits héros jouent beaucoup mieux) et la qualité grandissante de ses effets spéciaux (bien évidemment comparée au premier opus) pour rendre le spectacle encore plus prenant. Une très bonne suite.

Plus attrayantes que celles du premier volet, les images de cet épisode sont sensiblement améliorées par ce transfert UHD. Les plans gagnent en netteté et en précision (cf. les arrière-plans) sans pour autant modifier l’aspect globalement doucereux de la représentation, les couleurs sont stimulées par le WCG (le sang rouge, l’herbe verte) et acquièrent une chatoyance bienvenue (les flammes oranges), les contrastes profitent d’un taux plus élevé (des blancs plus éclatants et des noirs plus obscurs) et les différents éclairages accèdent à une intensité des plus modernes (la lumière du jour, les flambeaux).

Dynamiques, équilibrées, immersives, riches en effets virevoltants et dopées en graves (les coups du saule cogneur), ces pistes sonores amusantes et percutantes nous transportent dans l’univers fictif du monde des sorciers avec beaucoup de réussite. Et si les arrières (la locomotive qui talonne la Ford Anglia volante, les araignées dans le repaire d’Aragog) assurent tout autant sur la VF, l’absence de la scène supérieure (très audible dans la forêt interdite et lors de la scène du Quidditch) invite à favoriser la VO.

Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban

Harry Potter - La Saga

Note artistique : 9 // Qualité vidéo : 9 // Qualité audio : 9

Nettement supérieur aux deux précédents, ce troisième volet à la splendide réalisation gothique et virevoltante que l’on doit au réalisateur mexicain Alfonso Cuarón (le meilleur de la série), développe la dimension psychologique et la profondeur du récit, et évoque avec une belle modernité le passage à l’adolescence. Le film qui a imposé sur la durée la saga cinématographique Harry Potter.

Très filmiques (belle sensation organique) et douces par nature, les splendides images de cet opus apparaissent ici comme bien différentes de celles délivrées par le Blu-ray. Pas tant pour ce qui concerne les détails, cependant plus subtils en UHD (les nuances texturales des décors) même si manquant toujours légèrement de précision, mais bien à ce qui se rapporte à la luminosité et à la palette colorimétrique. Beaucoup plus sombres et affichant des teintes largement plus désaturées (tout en laissant poindre quelques couleurs plus intenses), les plans sont maintenant beaucoup plus crépusculaires et semblent plus fidèles à la source ou tout du moins à l’esprit de cet épisode. De plus, les contrastes rééquilibrés autorisent une meilleure perception des éléments du cadre, les scènes prenant place dans la pénombre possèdent des noirs plus fermes et les sources lumineuses (notamment la lueur parfois aveuglante des baguettes magiques) font des merveilles.

Moins riches en effets surround que son prédécesseur, ces pistes sonores restent cependant assez tonitruantes, peuplées d’effets/ambiances et servies de graves sûres pour assurer le spectacle. Mais c’est sans hésiter vers la VO DTS:X qu’il va falloir vous tourner pour « redécouvrir » cette 3ème année scolaire. Sertie de nouvelles informations à l’arrière (cf. la salle à manger de Poudlard), d’une scène aérienne inédite (la pluie, le tic-tac d’une horloge, les Détraqueurs, etc.), d’un score plus aéré et de basses plus proéminentes, elle s’impose comme une mise à jour majeure de l’ancien mixage.

Harry Potter et la Coupe de Feu

Harry Potter - La Saga

Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 8 // Qualité audio : 9.5

Porté par la réalisation à la fois fluide (l’épreuve du dragon) et inquiétante (tout ce qui tourne autour de Lord V) de Mike Newell, cet épisode (LE blockbuster de la saga cinématographique) à l’ambiance plus sombre et à la richesse humaine plus grande que ses aînés, enchaîne sans temps morts séquences de suspense et d’action avec des effets spéciaux surnaturels jusqu’à l’affrontement final d’une puissance exceptionnelle. Tout n’est cependant pas parfait car les acteurs ne sont pas aussi bien dirigés que par le passé (cf. Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban). Se voulant plus adulte et profonde sans pour autant se défaire de quelques traits d’humour, la série a maintenant trouvé son rythme de croisière (le passage à la maturité) en osant sabrer dans le texte de J.K. Rowling.

Sombres par nature, les images de ce 4K Ultra HD sont un peu plus assombries encore même si les éclairages sont plus prononcés, et usent d’une palette colorimétrique plus désaturée, presque déséchée parfois, ce qui sied parfaitement à l’atmosphère de cet opus. Les noirs sont plus profonds (mais non moins détaillés) et les ombres n’hésitent plus à se répandre généreusement dans les plans, les couleurs sont plus froides et globalement moins intenses même s’il y a des exceptions (la flamme bleue de la Coupe de Feu), les sources lumineuses sont plus éclatantes (la lumière aveuglante qui ouvre la coupe du monde de Quidditch, les sorts lancés par les baguettes magiques) et les contrastes judicieusement réajustés. La définition ne faiblit plus (la douceur du transfert HD n’est plus), les détails sont plus nets (le labyrinthe de haies, le visage abîmé de Alastor Maugrey) et les traces de compression du Blu-ray (les scènes en basse lumière) sont un lointain souvenir.

Des pistes sonores très engagées qui misent à fond sur le côté spectaculaire et qui se différencient de celles présentes sur le Blu-ray par une précision accrue (et une vraie dynamique pour la VF). La spatialisation est homogène, toutes les enceintes débordent de vie avec des effets tourbillonnants de partout et des ambiances environnementales palpables, les dialogues sont toujours clairs et les basses assurent lorsque l’action le réclame. Quant à la scène aérienne exclusive à VO, elle n’est pas en reste et assure le spectacle à intervalles réguliers (les joueurs de Quidditch, des feux d’artifice, la pluie, le tonnerre, la pression en plongée sous-marine, etc.).

Harry Potter et l'Ordre du phénix

Harry Potter - La Saga

Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 8.5 // Qualité audio : 9

Thriller efficace à l’ambiance toujours plus sombre, ce cinquième épisode aborde des sujets plus intimistes et politiques (il y est question de dictature est de révolution). L’émerveillement n’est plus au rendez-vous et c’est la psychologie des personnages (remise en question générale) qui prime ici. Le film est de la sorte plus lent et les séquences d’action moins nombreuses (l’attaque des centaures et le morceau de bravoure final). Toujours plus adulte et misant sur la psychologique des personnages, la série est en évolution perpétuelle pour le meilleur et pour le meilleur.

Les détails d’arrière-plan sont plus visibles, les contrastes sont améliorés, la palette colorimétrique est moins colorée pour plus de noirceur, et les sources lumineuses brillent avec plus de force (cf. la magie).

L’attention portée à la spatialisation, l’utilisation minutieuse des ambiances, l’évidence de l’apport aérien (comme le vent lors de l’attaque des Détraqueurs) et la profondeur des basses engendrent une expérience auditive particulièrement enveloppante et physique lorsque la narration l’exige (le final au département des mystères). Et même si la hauteur se perd sur la VF, la dynamique comme l’usage permanent des arrières et la richesse du mixage perdurent.

Harry Potter et le Prince de sang-mêlé

Harry Potter - La Saga

Note artistique : 7.5 // Qualité vidéo : 9 // Qualité audio : 9

Ce sixième épisode est comme ses prédécesseurs, un divertissement de grande qualité où l’ambiance est de plus en plus sombre et où les enjeux deviennent encore plus dramatiques. L’émerveillement n’est plus du tout au rendez-vous et c’est la psychologie des personnages (les sentiments amoureux), toujours plus attachants, qui prime plus que jamais. Beaucoup moins magique et peu porté sur l’action (au demeurant de bonne facture avec de superbes SFX), il peut compter sur ses passionnants enjeux pour pallier son rythme (trop) posé et ses quelques longueurs.

Un transfert UHD remarquable qui domine le Blu-ray standard dans tous les domaines. La compression n’est plus visible, la résolution supérieure ainsi que la netteté supplémentaire révèlent l’existence de détails jusqu’alors insoupçonnés (cf. le mobilier dans la salle sur demande), les couleurs ont été volontairement réduites (une photographie plus monochrome et donc plus sombre) si ce n’est lors de l’usage de la magie où elles sont beaucoup plus vives (les flammes lors de l’attaque du Terrier par des Mangemorts), les contrastes ont été améliorés avec des noirs plus profonds (la grotte en bord de mer où se trouve l’un des Horcruxes n’a jamais été plongée dans une obscurité aussi menaçante), et les sources lumineuses sont nettement plus éclatantes (l’éclairage du métro, la lueur des baguettes magiques).

Des pistes sonores précises et immersives qui profitent d’une excellente spatialisation (la boutique bondée des frères Weasley ou encore la horde d’Inferi), d’un canal LFE expressif et d’une activité surround ample. Et pour un enveloppement accru, direction la VO DTS:X qui affine le tout et élargit assez considérablement l’espace acoustique tout en usant à bon escient d’une scène aérienne franche (l’attaque des Détraqueurs, les téléportations avec Dumbledore, le « nettoyage » de la résidence moldue occupée par Horace Slughorn, le brasier à la surface de l’eau, etc.).

Harry Potter et les reliques de la mort - 1ère partie

Harry Potter - La Saga

Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 8.5 // Qualité audio : 9.5

Sombre et profondément mélancolique, cette œuvre est bien plus grave et adulte que les précédentes. L’émotion prend le pas sur l’action (présente néanmoins), les états d’âmes des personnages nous sont envoyés en plein cœur et en pleine figure, le scénario est passionnant, la mise en scène est réfléchie (le terrifiant prologue et la somptueuse séquence animée) et le changement de cadre (paysages et décors aussi froids que désespérés) apporte un véritable souffle à la saga. Avec l’affrontement final de la Partie 2, il s’agit à n’en point douter de l’épisode le plus sombre et le plus inquiétant de la franchise Harry Potter.

« Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir »… C’est en ces quelques mots que le présent transfert UHD pourrait être présenté, car si le gain en précision, en netteté et en détails est perceptible (ce sont les gros plans et les éléments du fond du cadre qui en profitent le plus), c’est bien du côté de la colorimétrie (globalement plus terne et désaturée) et des contrastes (l’ambiance est encore plus sombre même si les textures au détour des couloirs peu éclairés sont plus visibles) que les différences se creusent avec le Blu-ray. Sans oublier bien sûr les sources lumineuses qui permettent aux éclairages et aux sortilèges de profiter d’un éclat bien plus prononcé. Cet épisode visuellement très crépusculaire l’est donc encore plus ici.

Des pistes sonores foudroyantes, nettes et spatialisées avec grand soin, où les ambiances et les effets tonitruants se déchaînent de toutes parts (scène aérienne comprise en DTS:X – cf. la fuite de Harry dans le side-car de Hagrid et l’ouverture du médaillon de Serpentard -) sans omettre d’user d’un canal LFE vigoureux.

Harry Potter et les reliques de la mort - 2ème partie

Harry Potter - La Saga

Note artistique : 8.5 // Qualité vidéo : 8 // Qualité audio : 9.5

Largement à la hauteur des attentes et d’une grande maturité, cet affrontement final grandiose entre nos jeunes sorciers et le seigneur Voldemort est un spectacle très rythmé aussi épique (spectaculaire bataille au sein de Poudlard portée par des effets spéciaux d’une fluidité remarquable) que lyrique, qui clôture cette immense saga de la plus belle manière qui soit… dans les larmes et la joie. En un mot, immense !

Malgré une scène (dans la Chaumière aux Coquillages de Bill Weasley et Fleur Delacour) où la belle structure granuleuse de l’œuvre vire en léger fourmillement (alors que la compression est invisible le reste du temps, même lors des séquences mouvementées que sont le passage en wagonnet et la bataille à Poudlard), ce transfert UHD reste superbe. D’une netteté irréprochable avec sa résolution ascendante et ses détails plus distincts (visibles dès le départ sur la tombe de Dobby et le visage ridé de Garrick Ollivander), l’image se pare qui plus est d’une palette chromatique toute aussi riche (même si volontairement plus désaturée) mais plus profonde encore (le Feudeymon dans la Salle sur Demande), et d’un ratio de contraste sidérant où la photographie gagne en obscurité (les noirs sont magnifiques) sans pour autant tamiser les blancs (ils sont très éclatants) ou éteindre les sources lumineuses. Bien au contraire même, ces dernières étant plus vives et brillantes que jamais (la lumière du jour, la barrière de protection de Poudlard, les éclairs magiques et j’en passe). Juste sublime !

Des pistes sonores hautement spectaculaires qui poussent l’ensemble des canaux (de hauteur compris sur la VO avec du vent, des flammes, des sorts de magie, etc.) dans leurs derniers retranchements (un peu moins avec la VF qui reste néanmoins d’un très bon niveau). L’immersion procurée par cet épatant mixage est scotchante (la voix d’outre-tombe de Lord Voldemort qui se balade sur chaque enceinte ou encore l’effet « grand huit » du passage en wagonnet aux effets 5.1 incroyables), le canal LFE est sollicité avec beaucoup de puissance, le score mélancolico-dramatique d’Alexandre Desplat use de toutes les enceintes disponibles et les voix sont cristallines. Une expérience sonore renversante !

« Dans le monde il n'y a pas d'un côté le bien et le mal, il y a une part de lumière et d'ombre en chacun de nous. Ce qui compte c'est celle que l'on choisit de montrer dans nos actes, ça c'est ce que l'on est vraiment. »

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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[…] inventif et purement magique, ce spin-off ingénieux de la saga Harry Potter se déroulant dans le New-York joliment reconstitué des 20’s, est une aventure palpitante […]

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