Provenance : France | Éditeur : Rimini Éditions | Date de sortie : 1er septembre 2023

Format vidéo
1080p24 – Ratio 1.78
SDR / BT.709 – Encodage AVC

Bande-son
Anglais DTS-HD MA 2.0
Français DTS-HD MA 2.0

Sous-titres
Français

Dominique (1979)
3/5

Artistique : 7 | Vidéo : 6 | Audio : 6

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A80J (Expert)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (DTS Neural:X), SVS SB-4000

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ŒUVRE - Morte ou vivante ?

À peine remise d’une grave chute, Dominique Ballard, femme d’un riche homme d’affaires, commence à être victime d’étranges et angoissantes visions. Est-elle en train de perdre la tête ? Est-elle victime d’une machination ? La demeure du couple est-elle réellement hantée ?

Basé sur une nouvelle de Harold Lawlor, ce thriller « surnaturel » macabre à l’ambiance inquiétante et aux nombreux rebondissements évoque tout autant la Hammer que le cinéma de Dario Argento. La mise en scène de Michael Anderson est certes classique mais solide, le scénario même si faisant dans le déjà-vu tient en haleine et les performances de Cliff Robertson (l’oncle Ben dans le Spider-Man de Sam Raimi) et Jean Simmons suffisent à donner froid dans le dos. Évidemment datée, cette œuvre au charme certain n’en reste pas moins représentative d’un certain fantastique Anglais (à commencer par les productions Amicus) aujourd’hui disparu.

IMAGE - Toutes les couleurs du Giallo

Non issu de la restauration 2K exploitée par l’éditeur US Vinegar Syndrome dans son édition Blu-ray de 2019 (ou alors il y a un couac !), ce transfert HD à l’aspect daté semble plutôt tiré d’un interpositif. La patine argentique 35mm est soit atténuée par un usage abusif de DNR (visages cireux compris) soit bruitée (l’encodage est plutôt vilain), le piqué manque cruellement de tranchant (les textures sont dénuées de relief à une poignée de plans près) et il arrive aux contrastes d’être malheureusement à la peine (des noirs tantôt délavés tantôt bouchés).

C’est dommage puisque l’image est stable, presque totalement nettoyée (deux rayures, une brûlure de cigarette et quelques poussières) et respectueuse de la (vraiment belle) palette colorimétrique gothico-bigarrée du directeur de la photographie Ted Moore… Surtout lors des apparitions du « spectre » où elle suggère très ouvertement les productions italiennes des années 60 et 70 avec ses teintes vertes, mauves, rouges, roses et bleues.

Dominique (1979)

SON - Un piano dans la nuit

Malgré un (léger) souffle persistant et des dialogues parfois étouffés, la VO monophonique est suffisamment puissante et correctement mixée avec un score bien ouvert et des bruitages additionnels (le plus souvent liés aux « manifestations fantastiques ») étudiés avec soin.

Très similaire si ce n’est la présence de deux ou trois effets étrangement rehaussés, l’incomplète VF (version intégrale oblige) présentée elle aussi en DTS-HD MA 2.0 (dual mono) profite de son bon doublage puisque les voix y sont diffusées avec plus de clarté.

CONCLUSION - Tel est pris qui croyait prendre !

N’ayant pas volé sa place au sein de la collection Angoisse de Rimini Éditions, Dominique is Dead (de son titre original) repose comme ses congénères dans un superbe digipack à trois volets, glissé dans un fourreau cartonné au visuel d’époque fort à propos. Et malgré l’absence de suppléments sur les disques (Blu-ray + DVD), le livret de 24 pages que l’on doit (encore) à Marc Toullec revient sur la carrière du producteur Milton Subotsky. Toujours est-il que des prestations A/V mieux fignolées auraient sans nul doute rendues la séance home-cinéma plus agréable.

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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