4K Ultra HD – Édition DE – Leonine Films – 105 min // 93 min // 91 min – 16 décembre 2022 (Rogue) // 10 mars 2023 (Redemption) // 05 mai 2023 (Independence)

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.40

Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Allemand DTS-HD MA 5.1

Sous-titres
• Allemand

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – C’est ma dernière pauvre con !

Le détective Knight est hanté par son passé. Alors que la ville se prépare à fêter Halloween, un braquage tourne mal et son partenaire est grièvement blessé pendant l’intervention des forces de l’ordre. Knight se met alors sur la piste des braqueurs…

Si elle recycle la formule éprouvée du polar d’action, cette trilogie coécrite et réalisée par Edward Drake (les navets spatiaux Anti-Life et Cosmic Sin) n’est pas une énième arnaque « Bouse » Willis mais juste une petite série B du samedi soir nostalgique de la saga Die Hard. La mise en scène est correctement emballée, les scénarios qui sont plus complexes qu’à l’accoutumée (pour du DTV s’entend) entretiennent le suspense et les antagonistes, étonnamment peu archétypaux, incarnent la part d’ombre du héros solitaire (moins présent qu’eux à l’écran) ainsi que le reflet des travers de l’Amérique pendant trois fêtes emblématiques (Halloween, Noël et le Jour de l’indépendance). Et s’il faut être conscient de la qualité somme toute relative de ces trois petites productions, elles n’en restent pas moins plaisantes à suivre.

IMAGE – C’est pas beau de vieillir !

Issus d’une captation numérique, ces transferts UHD HDR10 améliorent franchement le rapport de contraste et élargissent véritablement l’espace colorimétrique même si les photographies urbaines s’affadissent au fil des épisodes.

Les détails les plus fins sont mieux rendus (les pores de la peau, les rides, les environnements) quand bien même la profondeur de champ n’est pas trop grande (hormis dans Independence) et les bords du cadre souvent flous (le reste étant d’une rare précision), et le filtre granuleux des deux premiers opus profite d’un encodage plus solide.

Les couleurs globalement clinquantes (beaucoup plus fades dans le 3e volet) gagnent en richesse (surtout les tons rouges et bleus), les contrastes plus ou moins harmonieux par nature ont été judicieusement pondérés (l’image est globalement plus lumineuse) pour des noirs moins bouchés (mais parfois peu profonds) et des blancs moins surexposés (cf. les chutes de neige), et les sources lumineuses s’affichent avec un éclat supplétif (les gyrophares des véhicules d’intervention).

SON – Pan pan motherfucker !

Si quelques balles et de petites ambiances (les rues, la discothèque, les banques) peuvent s’égarer à l’arrière, c’est à une bande-son « lourdement armée » à l’avant et bien peu dynamique (elle se réveille à peine lors des scènes d’action) que nous avons affaire. Les fusillades manquent ainsi terriblement d’impact (le canal LFE a déserté) et il n’y a guère que le score et les voix (solidement exsudées par la centrale) qui semblent détenir les compétences de leur fonction.

Évidemment, il s’agit là de (grosses) limites dues aux maigres budgets alloués à ces trois productions fantoches… Les présents disques délivrant cette acoustique disetteuse avec autant de clarté que de précision.

CONCLUSION – Yippee ki-yay, je dépose les armes !

Souffrant d’aphasie depuis de nombreuses années, d’où sa présence réduite à des caméos dans de nombreux DTV bas de gamme (22 films en quatre ans), Bruce Willis a été contraint de mettre un terme à sa carrière d’acteur au printemps 2022. Et alors qu’il s’était empêtré dans des séries B de plus en plus troubles, la trilogie Detective Knight se présente comme un appréciable chant du cygne dans lequel il quitte la scène en s’exclamant : « Joyeux 4 juillet enfoiré ! ». Au revoir et merci, tu restera à jamais dans nos mémoires comme l’indestructible John McClane.

Note artistique
4.5
Qualité vidéo
8
Qualité audio
7
0
Detective Knight – La Trilogie

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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