ŒUVRE – The Ballad of the Lonesome Van Damme
Dévastée par l’anarchie sociale et la peste, l’Amérique du 21ème siècle est plongée dans un cauchemar barbare. Seul un cyborg, Pearl Prophet, a les connaissances nécessaires pour développer un vaccin. Mais Pearl est capturée par des pirates cannibales qui veulent garder l’antidote pour eux et dominer la Terre ! Seuls les talents de combattant de Gibson Richenbaker peuvent la sauver et avec elle, le reste de la civilisation…
Grâce à sa nervosité, son ambiance sombre et dangereuse, ses combats violents, sa galerie de méchants, son score de qualité et sa mise en scène iconique, ce film post-apocalyptique fauché (les décors sont vides), kitsch (les costumes), mal-interprété (JCVD est sauvé par son charisme) et au script dépourvu de profondeur est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs sous-Mad Max (croisé avec Ken le survivant).
Extrêmement culte et efficace à défaut d’être un vrai bon film (!), voilà un western post-apo à la douce odeur de série B où la nostalgie fonctionne à plein régime… Il faut dire aussi que, visiblement passionné par le genre, le réalisateur a su tirer le maximum du minuscule budget alloué.