4K Ultra HD – Édition FR – 20th Century Fox – 122 min – 24 juillet 2019

Format vidéo
• Master intermédiaire : 2K
• Standard HDR : HDR10+ et Dolby Vision
• Ratio : 2.39

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français DTS 5.1

Sous-titres
• Anglais
•  Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation.

ŒUVRE – Non mais dites donc, c’est bien ou pas ?

Au vingt-sixième siècle, un scientifique sauve Alita, une jeune cyborg inerte abandonnée dans une décharge. Ramenée à la vie, elle doit découvrir le mystère de ses origines et le monde complexe dans lequel elle se trouve, afin de protéger ses nouveaux amis contre les forces sombres lancées à sa poursuite.

Esthétiquement ambitieux (une vraie prouesse technique), ce blockbuster de SF cyberpunk à l’univers vertigineux, au casting parfait (Rosa Salazar EST Alita), à la trame copieuse même si convenue, aux scènes d’action virevoltantes, à l’émotion à fleur de peau et au rythme haletant, est une excellente adaptation du manga éponyme qui raconte la quête d’identité d’une jeune cyborg. Croisons maintenant les doigts pour qu’une suite voie le jour.

IMAGE – Tout le monde il est beau, vous êtes sûrs ?

Chapeauté par James Cameron en personne (qui s’est aussi occupé des transferts SDR 2D/3D), l’encodage HDR (10, 10+ et Dolby Vision) est plutôt sombre. Là où certains titres peuvent par exemple atteindre une luminance maximum de 992 nits pour une moyenne de 518 nits (c’est le cas de Matrix avec le même chef op), nous nous retrouvons ici avec une luminance maxi de 737 nits (très rarement atteinte) pour une moyenne de 130 nits ! Inutile donc de douter des capacités du Mappage Ton Dynamique (pour le HDR10) ou du rendu Dolby Vision de votre diffuseur, ce film se veut sombre et c’est comme ça.

D’ailleurs, si le transfert SDR est globalement plus lumineux (c’est loin d’être le seul et ce n’est en rien un défaut que l’encodage HDR le soit moins), les ombres y sont beaucoup moins bien travaillées et de nombreux détails se perdent dans les hautes luminances (notamment derrière les fenêtres ensoleillées). Si le résultat est donc moins démonstratif en HDR, il est surtout nettement plus naturel et précis.

Tous les éléments du cadre gagnent en précision (les visages, les paysages urbains), les sources lumineuses sont beaucoup mieux composées (la lumière du jour, les reflets sur les surfaces métalliques, les éclairages du bar, les projecteurs dans l’arène du Motorball), la palette colorimétrique à dominante oranger (la photographie est bien chaude) est plus joliment saturée (cf. les primaires), et les contrastes toujours aussi soignés sont nettement plus denses.

À n’en point douter, ce transfert UHD HDR ultra-abouti s’impose comme l’un des plus beaux du support 4K Ultra HD.

SON – Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Dotée d’un sound design d’une rare richesse, d’une spatialisation de folie et d’une ampleur impressionnante, la VO Dolby Atmos se donne sans compter. Les envolées de la dynamique sont remarquables (l’assaut des Centurions et les runs de Motorball déploient une énergie incroyable), le paysage sonore prend vie de toutes parts (les ambiances débordent de partout), l’activité surround est constante, la scène aérienne fait montre d’un véritable engagement (la musique, des effets pyrotechniques, le bruit de la foule, un présentateur, etc.), le score de Tom Holkenborg (Junkie XL) est enveloppant au possible, les basses s’expriment avec force (dès le début avec le déchargement des ordures de Zalem) et les dialogues (parfois hors-champ) sont fidèlement reproduits.

Un petit peu moins immersive et percutante, la VF reste d’une redoutable efficacité.

Dans les deux cas, la bande-son est tonitruante.

CONCLUSION – Toute bonne chose a une fin…

Essentiel à toute bonne collection Ultra HD Blu-ray, ce disque époustouflant permet de pleinement se délecter de cette adaptation bluffante du manga Gunnm !

Note artistique
8.5
Qualité vidéo
10
Qualité audio
10
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Alita: Battle Angel

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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[…] aussi à un certain Robert Rodriguez. Rodriguez, c’est au mieux Une nuit en enfer, Sin City, Alita: Battle Angel, des séries B généreuses et parfois brillantes. Au pire, c’est la trilogie Spy Kids, les […]

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[…] tape-à-l’œil du chef op’ Pablo Berron et du metteur en scène Robert Rodriguez (Alita: Battle Angel) est superbement reproduite par ce transfert UHD Dolby Vision à l’encodage vraiment […]

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