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Provenance : France | Éditeur : ESC Editions | Date de sortie : 19 juillet 2023
Format vidéo
2160p24 – Ratio 2.40
Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Français DTS-HD Ma 5.1
Sous-titres
Français
Artistique : 3.5 | Vidéo : 8.5 | Audio : 8
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A80J (Dolby Vision lumineux)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (DTS Neural:X), SVS SB-4000
ŒUVRE - Crazy Bear
Winnie l’Ourson et Porcinet ont bien grandi et sont devenus des créatures profondément sauvages depuis que Jean-Christophe les a abandonnés pour aller à l’université. Ils ont développé une haine pour les humains et assassinent quiconque s’aventure dans la Forêt des Rêves Bleus.
S’il a défrayé la chronique (il peut remercier le partage en ligne des internautes), ce slasher émoussé n’en reste pas moins une série Z opportuniste qui revisite l’univers du célèbre petit ourson pour en faire un sociopathe à la folie meurtrière patente.
Et malgré une véritable envie de bien faire, les limites budgétaires de cette folle entreprise (10 jours de tournage et 100000$ de dépense) n’ont visiblement pas permis à Rhys Frake-Waterfield de transcender son pitch tordu (ou même d’en faire vraiment quelque chose). Le scénario accumule les clichés, les personnages (une interprétation proche de l’amateurisme) sont interchangeables et postulent tous pour une mort assurée, le décorum est trop limité même s’il a de la gueule, les meurtres brutaux sont amoindris par l’usage de sang numérique, la mise en scène ne parvient jamais à instaurer la moindre tension et les faciès monstrueux des deux antagonistes (concoctés par Immortal Masks) en jettent mais sont trop peu mobiles.
Le tir sera-t-il rectifié avec sa suite au budget cinq fois supérieur ? Ce qui est sûr en revanche, c’est que les producteurs ont flairé le bon filon puisque Bambi: The Reckoning et Peter Pan’s: Neverland Nightmare arrivent pour nous hanter…
IMAGE - La forêt des cauchemars ambrés
Une définition plus qu’exemplaire, un piqué affûté comme la lame d’un scalpel, une palette colorimétrique délicieusement outrancière et des contrastes très contemporains pour du numérique exubérant que le présent transfert UHD Dolby Vision, à deux doigts de la précellence (un peu de bruit et quelques aberrations chromatiques), vient booster.
Car si le Blu-ray est déjà assez stupéfiant, l’étonnante proposition visuelle du chef op’ Vince Knight (surtout pour une production aussi low cost) est d’autant plus sublimée par une résolution accrue (des textures encore plus précises), un WCG améliorant l’étalonnage des couleurs (des teintes plus subtiles aux primaires plus vivantes) et un encodage HDR venant parfaire les nombreux jeux d’ombres (des noirs densifiés) et de lumières (à l’éclat augmenté).
SON - Les chansons ne s'entendent plus
La VO DTS-HD MA 5.1 dispense une spatialisation de bonne facture (les effets sont bien répartis), des ambiances agréablement distillées à l’arrière (la faune et la flore), une dynamique sur les nerfs, des voix bien incorporées et un accompagnement musical fidèle même si en retrait dans l’espace acoustique.
À cause d’un doublage (tellement nanardesque qu’il accentue la stupidité des protagonistes) trop proéminent sur la centrale, la VF DTS-HD MA 5.1 perd à l’avant une grande partie de son atmosphère horrifique. Reste une vigueur certaine et des surrounds efficaces.
CONCLUSION - Amis pour la vie ?
Après une sortie inespérée dans les salles françaises, ESC continue d’être le compagnon idéal de cet ours(on) mal léché en lui offrant une édition 4K Ultra HD particulièrement soignée avec un steelbook limité à effet phosphorescent, des cartes, un poster et des prestations A/V réellement surprenantes. De fait, celui qui voudra mettre sa patte dans le pot à miel y trouvera le goût du sang !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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