4K Ultra HD – Édition FR – Warner Bros. – 165 min – 28 décembre 2017

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.40 et 1.78 IMAX

Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Français DTS-HD MA 5.1

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Le héros peut être en chacun

Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S’accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l’arsenal de lois répressif initié par Dent. Mais c’est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l’arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l’exil qu’il s’est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n’est peut-être plus de taille à affronter Bane…

Ce troisième et dernier volet de l’apocalyptique saga The Dark Knight, est une monumentale fresque épique d’une rare densité qui clôture les aventures de l’homme chauve-souris de la façon la plus mémorable qui soit.

Le traitement est d’une noirceur et d’une mélancolie à nul autre pareil, la mise en scène tendue et spectaculaire de Christopher Nolan est d’une virtuosité visuelle fascinante, les personnages portés par un casting royal sont toujours aussi développés (l’introspection permanente de Bruce Wayne / Batman) et les nouveaux venus surprenants (surtout Blake, Selina Kyle et Bane), l’intrigue particulièrement dense qui s’inscrit dans l’actualité avec la crise économique est riche en retournements et recèle de situations anthologiques (la destruction du stade), les scènes d’action sont renversantes (l’ouverture calme direct) et le score de Hans Zimmer très inspiré.

Aussi impressionnante visuellement que terrassante émotionnellement, cette conclusion tant attendue s’érige comme un brillant spectacle épique. Du très grand cinéma !

IMAGE – Tu crois que l’obscurité est ton allié ?

Ce qui était vrai lors du test du Blu-ray l’est encore aujourd’hui. Il s’agit donc d’une vraie claque visuelle qui alterne les plans captés en 35 mm (présentés au format 2.40) et en IMAX 65 mm (présentés au format 1.78) pour un résultat stupéfiant. Si les scènes captées en IMAX sont visuellement incroyables (la profondeur de champ y est incomparable), les séquences en cinémascope ne déméritent pourtant pas et délivrent un piqué et une définition d’une grande précision (même si moins pointus et donc plus doux qu’en IMAX), une palette colorimétrique d’une belle justesse, des contrastes solides, des noirs profonds et un grain argentique discret.

L’excellente nouvelle c’est qu’avec ce 4K Ultra HD tout est encore plus beau. À commencer par les plans IMAX, une nouvelle fois légèrement recadrés, qui déploient des détails jamais-vu jusqu’alors. Quant au reste, la définition a fait un bond en avant, les détails sont plus fins, les couleurs sont plus riches (surtout les teintes turquoises et orangées, mais aussi le jaune de l’équipe de football américain de Gotham) et chaleureuses, la luminosité globale est bien relevée, les sources lumineuses sont beaucoup plus intenses (les éclairages visibles des fenêtres des buildings lors des plans aériens, les phares des différents véhicules, etc.) et les noirs, maniés avec plus d’équilibre, permettent aux séquences les plus sombres de gagner en lisibilité. À n’en point douter, l’image la plus accomplie des trois volets.

SON – Que disent-ils ? Lève-toi !

La VF Dolby Digital 5.1 du Blu-ray à la dynamique éteinte (tout est au même niveau), au mixage brouillon (le manque de finesse de la spatialisation) et au souffle parfois bien audible (!!!), laisse sa place à un mixage DTS-HD MA 5.1 qui n’a plus rien à envier à la VO.

Ces deux pistes sonore peuvent d’ailleurs compter sur une bonne ouverture frontale, l’omniprésence des effets surround, des voix claires, une localisation des effets précise, un score diffusé avec une rare présence et des infra-graves dantesques, pour en mettre plein les oreilles.

CONCLUSION – La souffrance forge le caractère

Né dans la pénombre et façonné par elle, le 4K Ultra HD ne peut être brisé car sa volonté et son corps sont prêts à affronter toutes les crises !

Note artistique
9
Qualité vidéo
9.5
Qualité audio
9.5
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The Dark Knight Rises

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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