Provenance : États-Unis | Éditeur : Universal Pictures | Date de sortie : 13 août 2024

Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K

Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français (parisien) Dolby Digital Plus 7.1

Sous-titres
Anglais
Français

The Bikeriders
4/5

Artistique : 8 | Vidéo : 9 | Audio : 9

L'édition standard est disponible à la vente en France auprès de notre partenaire Metaluna Store en cliquant ici 👉 The Bikeriders 4K (STFR)

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel HDR)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000

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ŒUVRE - L'Équipée sauvage

Dans les années 1960. L’ascension d’un club de motards du Midwest vue à travers la vie de ses membres passant d’un lieu de rassemblement pour les marginaux locaux à un gang plus dangereux.

Film de bande puis de gang au retour de la guerre du Viêt Nam, ce rise & fall épuré dans l’Amérique des marginaux se promène en choppers sur les routes d’un western mélancolique au côté des polars de gangsters à la Scorsese. Et alors que le pays connaît de gros bouleversements sociaux, de gros durs au cœur tendre (le taiseux Austin Butler, le tourmenté Tom Hardy) vont passer de l’innocence à la violence sous le regard d’une femme au caractère bien trempé (la loquace Jodie Comer). En somme, une chronique nostalgique d’une sous-culture (devenue contre-culture) et d’une époque révolue où la fraternité, la passion et la délinquance se vivaient les cheveux au vent.

« T'as beau faire tout ce que tu peux, ça devient toujours ce que ça doit devenir. »

IMAGE - Moto souvenir

Issue d’une captation KODAK 35 mm, la photographie à la beauté tragique (le verni sexy des débuts s’écaillant au fil des ans) d’Adam Stone trouve en ce transfert UHD HDR10 le Liberty Rider dont elle avait besoin pour tracer sa route.

La texture divinement organique est plus fidèlement retranscrite que sur le Blu-ray, le niveau de définition se montre un brin supérieur (les douceurs sont inhérentes à la source), les détails profitent d’une finesse accrue (les visages, les vêtements, les bécanes et les décors) et malgré un bitrate moyen de seulement 54,7 Mbit/s, aucun problème d’encodage ne perturbe la virée.

La palette colorimétrique surannée amoureuse des tons terreux et du bleu pastel typiques des 70’s affiche des primaires rehaussées (les tables de billard vertes, la robe rouge) et une carnation assainie, les contrastes volontairement peu appuyés délivrent des noirs (laiteux par endroits) plus profonds et des blancs plus nets, et la brillance des sources lumineuses se voit renforcée (les reflets sur les carrosseries) tout en conservant une tempérance opportune.

The Bikeriders

SON - Cœur de Biker

Sur des tubes de Cream et des Rolling Stones (mais pas que) qui viennent à résonner avec une grande fidélité, l’extrêmement équilibrée VO Dolby Atmos (16-bit, 2954 kbps) déploie une merveilleuse directionnalité (cf. le déplacement des motos) en même temps que les basses, méchamment palpables, font vrombir les grosses cylindrées.

La dynamique est téméraire, les dialogues sont rendus avec une clarté cristalline et la scène arrière est généreusement exploitée lors des différents attroupements (les retrouvailles au bar, les pique-niques champêtres, les balades motorisées). Peu présente, la verticalité ne sert qu’à donner de la hauteur à quelques ambiances atmosphériques.

Restituée en Dolby Digital Plus 7.1 (768 kbps), la VF roule en groupe (une spatialisation réussie) malgré un manque de coffre (une ampleur réduite par la compression) inconnu du leader du clan. Le volume du doublage (où les accents de Kathy et Johnny passent malheureusement à la trappe) n’empiète pas sur le mixage original.

CONCLUSION - Born to Ride ?

Quand la mythologie américaine cède sa place aux illusions perdues lors d’une brusque sortie de route (les prémices du cynisme ultra libéral des années Reagan), Jeff Nichols regarde dans le rétroviseur avec du vague à l’âme. Un crépuscule de bitume inspiré de l’album-photo éponyme du photographe Danny Lyon que le présent 4K Ultra HD, propulsé par des prestations A/V quatre cylindres, donne à vivre sur les chapeaux de roues !

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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KillerSe7ven
Administrateur
26 jours

Je l’ai trouvé très sympathique à défaut de véritablement bousculer le genre.

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