Shadowz nous a habitué à des cuvées déjantées et celle-ci ne fait pas exception à la règle ! Depuis peu, Tammy and the T-Rex est dispo sur la plateforme de screaming… Une comédie gorrifique en provenance directe des nineties, mêlant dinos, vilains scientifiques allemands et un jeune – très jeune – Paul Walker. Alors n’attendez pas trop et embarquez pour cette fabuleuse bisserie bien secouée du bulbe !
Un T-Rex, Paul Walker et un méchant allemand
Tammy (Denise Richards) file le parfait amour avec Michael (feu Paul – Fast and Furious – Walker). Enfin, parfait à un détail près : Billy (le simili-David Duchovny George Pilgrim), l’ex de Tammy, n’est pas près d’accepter ce nouveau couple. Bagarreur et chef d’un gang, il vont bientôt trainer Michael dans un parc à fauves où ils le laisseront pour mort… C’est sans compter sur le machiavélique docteur Wachenstein (à prononcer Wakenstine, s’il vous plait !), en quête d’une cervelle pour donner vie à un T-Rex animatronique. Et Michael semble être la victime idéale…
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Ce scénario mêlant comédie, horreur et romance sort tout droit du cerveau (probablement malade) de Stewart Raffill. Ce réalisateur britannique est connu pour (le terrible) Mac et moi, un simili E.T. dont on ne comprend jamais s’il s’agit d’un pure plagiat bien raté ou d’une parodie décomplexée, bourrée jusqu’à l’excès de placements de produits… Et puisque pomper Spielberg une fois ne l’a pas rassasié, Raffill s’attaque cette fois-ci au film de dinos avec son Tammy et le T-Rex.
T-Rex précoce pour réalisateur zélé
Pour que l’on comprenne tout le soin apporté à ce projet, notez dès l’ouverture que la version disponible sur Shadowz (la version non-censurée) porte le titre de Tanny and the teenage T-Rex, en lieu et place du Tammy de la protagoniste principale… Autre anecdote qui confirme le zèle forcené de Raffill pour tourner ses films : l’idée du long-métrage vient de la proposition d’un gérant de parc d’attraction possédant un T-Rex en animatronique dans sa collection. Problème ? Il reste deux semaines avant que la bête soit envoyée à l’autre côté des Etats-Unis. Temps durant lequel l’animatronique sera disponible pour le tournage, qui débute donc tambour battant, alors qu’un scénario improvisé s’écrit dans la foulée. Tout un programme !
Le résultat est une bâtardise entre Frankenhooker et un Jurassic Park Wish, proposant un mélange racoleur de gore décomplexé, d’humour potache et d’érotisme lourdingue, avec un amusant casting (notamment les gueules bien jeunes de Paul Walker et Denise Richards) et une bande-originale empruntant pas mal de ses notes à la musique de Twin Peaks.
Assez bête pour être marrant, assez gore pour être divertissant et suffisamment court pour ne jamais devenir ennuyant, Tammy and the T-Rex a su devenir un long-métrage décérébré mais culte pour toute une génération biberonnée au cinéma de dinosaures !
Avis donc aux fans de bisseries qui tâchent, voilà un film de dino comme vous en aurez jamais vu, fleurant bon les nineties et la débilité d’un Jurassic Park du pauvre (mais résolument inventif). Et puisqu’un bonheur n’arrive jamais seul, Shadowz le programme en même temps que Bad Milo !, une histoire de bestiole bien dégueulasse et ultra-vénère qui trouve refuge dans le sphincter d’un pauvre gars… Avis aux amateurs !
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