SVOD – Plateforme FR – Netflix – 107 min – 17 juin 2022
Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 2.39
Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français Dolby Atmos
Sous-titres
• Anglais
• Français
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, les tests SVOD sont réalisés avec le débit minimum requis sur chaque plateforme. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de la source testée.
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ŒUVRE – Étranger à soi-même
Dans une prison dernière génération, les détenus se voient offrir la possibilité de se porter volontaires comme sujets médicaux afin d’écourter leur peine. L’un d’entre eux, qui teste un nouveau médicament capable de générer des sentiments amoureux, commence à s’interroger sur la réalité de ses émotions…
S’il s’essouffle sur la longueur et ne fait qu’effleurer son intéressant concept (moins didactique qu’à l’accoutumée), ce thriller de SF cynique et intimiste où les protagonistes hantés par leur passé sont manipulés par un Chris Hemsworth à contre-emploi, est aussi stimulant visuellement que troublant scénaristiquement.
IMAGE – The Dope Fortress
Issu d’un DI 4K, ce magnifique transfert UHD Dolby Vision délivre une définition hallucinante, des détails à la netteté incroyable (une captation 6K), une palette colorimétrique volontairement limitée à l’intérieur (des teintes cliniques) mais expressive à l’extérieur (les environnements verts donnent envie de se promener et l’eau turquoise de piquer une tête) à la carnation naturellement chaude, des contrastes absolument fabuleux (les noirs sont abyssaux et les blancs brillants) et des sources lumineuses à la dynamique notable (la lumière du jour, les éclairages de la prison).
SON – Je consens, donc je suis…
D’un bel effort spatial malgré l’étroitesse du cadre de vie, cette bande-son Dolby Atmos se révèle particulièrement immersive et met parfaitement en valeur la solide partition de Joseph Trapanese. Les ambiances s’invitent régulièrement à l’arrière, la strate aérienne même si globalement discrète reste appréciable (l’orage, la voix de Steve dans les salles de test) et les dialogues sont dispensés avec ce qu’il faut d’ardeur et de clarté. Comme de bien entendu, l’absence d’escapade vers l’action « entrave » quelque peu la dynamique et l’activité du canal LFE (au demeurant décent).
CONCLUSION – Le nouvel emprisonnement ?
Être « libre » mais étranger à ses propres sentiments vaut-il mieux qu’être « enchaîné » en prison ? C’est à cette question morale et éthique que Spiderhead tente de répondre. Et pour suivre ce passionnant débat, direction Netflix où il est diffusé dans d’excellentes conditions !
Note artistique
7
Qualité vidéo
9.5
Qualité audio
8.5
0
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