Provenance : France | Éditeur : Paramount Pictures | Date de sortie : 08 février 2023

Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.00
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K

Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Digital 5.1

Sous-titres
Anglais
Français

Smile (2022)
4/5

Artistique : 7.5 | Vidéo : 9 | Audio : 9

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas à 100% représentatives de l’édition testée même si issues de screenshots.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000

Diapositive précédente
Diapositive suivante

ŒUVRE - Qui sourit, meurt !

Après avoir assisté au suicide d’un patient, le Dr Rose Cotter se met à vivre des évènements effrayants qu’elle ne peut expliquer. Alors qu’une terreur écrasante s’empare de sa vie, Rose doit affronter son passé afin de survivre et d’échapper à sa nouvelle réalité terrifiante.

Alors que le « sourire » devient diabolique, cette horreur psychologique sans humour ni ironie révèle des visions cauchemardesques et/ou saillies gore en restant fermement cheviller aux troubles anxieux de la traquée (ou dérangée ?) Sosie Bacon. Méchante et flippante malgré des jumpscares faciles et des séquences à tiroirs prévisibles, cette métaphore du trauma que l’on doit au prometteur Parker Finn instaure un malaise tenace avec un minimalisme narratif fort à-propos. Derrière le sourire de façade, le Mal (être) ronge !

« It wasn't so much the blood. It was her face, the way she looked. »

IMAGE - Dépression souriante

Issu d’un captation numérique en 6.5K (ARRI Alexa 65 mm) finalisée en 4K, ce solide transfert UHD Dolby Vision (un bitrate moyen de 76.9 Mbps) se pelotonne dans la photographie automnale à la beauté ténébreuse du chef op’ Charlie Sarroff.

La patine malaisante (une légère émulsion argentique) ajoutée en post-prod est mieux résolue qu’en HD, les détails font montre d’une finesse accrue (les caractéristiques faciales, les fibres textiles, les décors intérieurs) et l’excellente définition ne montre aucun signe d’affaiblissement.

La palette colorimétrique à l’étalonnage chaud (avec l’orange typique de l’arrière-saison) et aux teintes naturelles joliment fanées (cf. le rose pastel et le bleu azurin sur les murs et les rideaux des Urgences) conserve la froideur de sa carnation tout en vivifiant ses primaires (le ciel bleu, le sang rouge et l’uniforme jaune du prisonnier).

Le rehaussement de la valeur des contrastes permet aux noirs de gagner en fermeté (le « fantôme » de Laura se détache mieux dans l’ombre) et aux blancs d’accéder à  la pureté (les blouses du service hospitalier). Les sources lumineuses sont d’ailleurs plus ostensibles (les plafonniers, les gyrophares). Il est à noter que la gestion évolutive du HDR (la lumière se perdant peu à peu dans l’obscurité) suit la détérioration mentale de l’héroïne. Le MaxFALL a été mesuré à 226 cd/m² et le MaxCLL à 599 nits.

SON - Chantons la vie

S’appuyant sur le score expérimental (qui se mélange habilement aux effets) de Cristobal Tapia de Veer et les ambiances insidieuses (de plus en plus directes au fil des minutes) de son design sonore, la VO Dolby Atmos (24-bit, 3637 kbps) instille une atmosphère véritablement angoissante entrecoupée de mémorables sursauts auditifs (stimulés par une dynamique malfaisante).

La spatialisation qui assure sa « présence » à l’arrière (les sonneries de téléphone, l’agitation dans les couloirs de l’hôpital public, les grincements dans l’ancienne maison de Rose) et dans les hauteurs (des bruits dans la tête) est très efficace, les dialogues sont clairs et équilibrés, la musique est vigoureusement cramponnée à tous les canaux et le canal LFE, qui a de quoi faire, balance des basses fréquences venues du plus profond de l’Enfer.

Moins précise et volumineuse, la VF Dolby Digital 5.1 (640 kbps) exploite bien les cinq enceintes mises à disposition malgré une immersion plus contenue. Plutôt convenable, le doublage s’incorpore correctement au mixage d’origine.

CONCLUSION - Vous le voyez aussi ?

Encore plus oppressant et malsain sur support 4K Ultra HD (les prestations A/V montrent les dents), ce thriller horrifique autour des maladies mentales masque sa dépression résistante derrière son plus beau sourire. Attention ! Profond traumatisme en cours…

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notifier de
guest
0 Commentaires
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Commentaires sur Inline
Voir tous vos commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x