Provenance : Royaume-Uni | Éditeur : Warner Bros. | Date de sortie : 30 septembre 2019
Format vidéo
2160p24 – Ratio 1.78
HDR10+ / Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Français (parisien) Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Artistique : 9 | Vidéo : 9.5 | Audio : 7
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED908 (Dolby Vision Filmmaker)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (Dolby Surround | DTS Neural:X), SVS SB-4000
Jack Torrance, gardien d’un hôtel fermé l’hiver, sa femme et son fils Danny s’apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Danny, qui possède un don de médium, le «Shining», est effrayé à l’idée d’habiter ce lieu, théâtre marqué par de terribles événements passés…
S’il nous plonge progressivement dans la terreur absolue, ce classique de l’horreur à la construction brillante, à la mise en scène sophistiquée et à l’atmosphère pesante, a été rendu inoubliable par la prestation effrayante d’un Jack Nicholson habité par la démence. Une œuvre aussi fascinante que marquante même si éloignée de l’essence du roman de Stephen King.
Sous l’étroite supervision de Leon Vitali (l’assistant personnel de longue date de Stanley Kubrick) et Steven Spielberg, cette restauration intégrale obtenue à partir d’un nouveau scan 4K des négatifs 35 mm originaux, améliore considérablement les images du précédent Blu-ray (datant de 2007). La photo signée John Alcott s’en trouve ainsi magnifiée…
Les plans sont plus stables (dès la séquence d’ouverture aérienne) et immaculés, la texture argentique est plus organique, les textures sont beaucoup plus fines (les couloirs de l’hôtel, le duvet de neige) et la luminosité globale qui a été revue à la baisse (il fait plus sombre ici alors qu’il y a plus de détails dans les ombres) se prête mieux à l’ambiance.
Les couleurs sont plus subtiles (la poussée de cyan n’est plus) et attrayantes (les toilettes rouges, le pull bleu de Wendy), les contrastes sont plus recherchés (cf. la densité des noirs) et les sources lumineuses qui sont plus éclatantes (la lumière du jour qui traverse le vitrage, l’éclairage du bar) sont aussi nettement mieux écrêtées (comme dans l’appartement de Dick Halloran à Miami où l’ampoule de la lampe est maintenant visible).
Bien évidemment, la star de ces pistes sonores (vieillissantes) reste la musique stridente et dérangeante composée par Wendy Carlos. Envahissant régulièrement l’espace acoustique, c’est elle qui profite le plus de la spatialisation (hormis de rares effets surround).
Plutôt frontale donc et peu portée sur les basses (encore moins sur la VF où les « battements de cœur » n’ont aucun impact), cette bande-son reste suffisamment claire (malgré un peu de souffle) et dynamique pour profiter de ce séjour mouvementé à l’hôtel Overlook.
Encore une fois et c’est bien dommage, le mixage d’origine présenté en mono est absent.
Alors que Kubrick invite le spectateur à un voyage labyrinthique dont le propre est de perdre celui qui s’y aventure, le présent 4k Ultra HD (au transfert 2160p exceptionnel) accentue la désorientation occasionnée par ce jeu de piste psychologique dont l’issue reste (encore et toujours) imprévisible malgré ses plus de 40 ans d’âge !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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