4K Ultra HD – Édition US – Sony Pictures – 107 min – 08 février 2022

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 2.40

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Français (québécois) Dolby Digital 5.1

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Diapositive précédente
Diapositive suivante

ŒUVRE – Retour aux origines

Autrefois le siège en plein essor du géant pharmaceutique Umbrella Corporation, Raccoon City est aujourd’hui une ville à l’agonie. L’exode de la société a laissé la ville en friche… et un grand mal se prépare sous la surface. Lorsque celui-ci se déchaîne, les habitants de la ville sont à jamais… changés… et un petit groupe de survivants doit travailler ensemble pour découvrir la vérité sur Umbrella et survivre à la nuit.

Malgré un casting discutable (hormis Kaya Scodelario), un manque flagrant de moyens (les CGI crient leur présence) et une narration en sprint permanent (un condensé des deux premiers jeux) qui viennent putréfier ses ambitions, cette série B horrifique respectueuse de son modèle vidéoludique (en faisant fi du cas Kennedy) fleure bon les années 90. En somme, loin des délires high tech de la saga de Paul W.S. Anderson, cette nouvelle itération à l’ambiance anxiogène revient à la source du mal.

IMAGE – Le manoir de la peur

Alors qu’elle est plongée dans l’obscurité presque totale, l’image de ce transfert UHD Dolby Vision (qui présente une mise à niveau solide par rapport à son homologue HD) n’en reste pas moins monstrueusement fantastique.

Nativement 4K, elle délivre des détails plus nets (la texture de la peau, les revêtements muraux) et profite d’une définition accrue (cf. les plans aériens de Raccoon City) lui évitant toute trace de douceur. Bien évidemment, la meilleure compression vient renforcer cette impression.

Enrichie en outre des technologies WCG et HDR, elle affiche des couleurs plus saines (la carnation) où les primaires se détachent mieux (les rouges sont redoutables), des contrastes époustouflants où les ombres (mieux délimitées) sont traversées de lumières plus (les lampes torches) ou moins (un briquet) aveuglantes, et de hautes luminances plus réalistes (l’éclairage urbain de la ville laissée à l’abandon, les reflets sur les surfaces métalliques et/ou mouillées, les lampes d’intérieur) où l’écrêtage gagne énormément en précision (la flamme à la sortie des canons).

SON – Grahhh ! Reuuuhhh ! Arhhh !

D’une redoutable efficacité, cette bande-son Dolby Amos particulièrement immersive (toutes les enceintes sont de la partie) et lourdement chargée en basses (les coups de feu, les explosions) participe pleinement à l’effroi qui émane des lieux « visités ».

La dynamique est enragée, le score de Mark Korven ainsi que les hits de la fin des 90’s sont amples et enveloppants, les dialogues sont parfaitement clairs, la directionnalité des effets/ambiances est très efficace (avec une présence optimale de la scène arrière) et les canaux aériens sont exploités en quasi-permanence (la pluie, les explosions, l’attaque du Licker, les grincements et/ou gémissements émanant de l’étage du manoir).

Beaucoup moins large et privée de la verticalité du son (à moins d’activer un DSP de virtualisation), la VFQ a moins de chance de passer la nuit !

CONCLUSION – On ressort les manettes ?

Pour survivre aux attaques des zombies et autres créatures, le présent 4K Ultra HD ne rate aucun de ses tires à la tête… Le « game over » est donc évité !

Note artistique
6
Qualité vidéo
9.5
Qualité audio
10
0
Resident Evil: Bienvenue à Raccoon City

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notifier de
guest
4 Commentaires
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Commentaires sur Inline
Voir tous vos commentaires
Guillaume
Guillaume
2 années

Tout à fait d’accord sur la note artistique (j’irai même jusqu’à 7) si on excepte le traitement de Kennedy. Fan de la première heure des jeux, j’ai passé un bon moment surtout en 4DX : le film s’y prêtant bien. Je n’ai pas compris la pluie de critique car la fidélité aux jeux est assez exemplaire.

Cherycok DarkSideReviews
Cherycok DarkSideReviews
2 années

C’était pas si pire.
Je précise que je suis vierge de la saga d’Anderson, donc je pars sans aucun moyen de comparaison.
Je n’arrive pas à détester le film. Y’a des trucs vraiment hyper foireux, comme ces 2 arcs au lieu d’un seul qui fait qu’aucun des 2 n’est approfondi, comme le personnage de Léon qui est juste pas bon du tout, comme le fait que mine de rien il soit assez long à démarrer, comme les CGI pas super super…
Mais y’a des trucs que je trouve plutôt chouettes, comme par exemple le fait qu’ils soient partis sur quelque chose d’horrifique et pas d’action, comme certains personnages qui sont plutôt pas mal (bien que pas développés suffisamment), comme certaines scènes (celle du briquet) qui sont plutôt bien troussés, comme le fait qu’on sente qu’on a un vrai fan de la saga à la barre (bien qu’on sente malgré tout qu’il a été bridé par les production / studio)
Bref, j’ai pas détesté, j’ai trouvé ça honnête, mais ça sera à peine la moyenne : 5/10 ou 5.5/10

4
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x