4K Ultra HD – Édition FR – Sony Pictures – 117 min – 03 mai 2017

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.39

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français Dolby Digital 5.1

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Diapositive précédente
Diapositive suivante

ŒUVRE – La Belle au vaisseau dormant

Alors que 5000 passagers endormis pour longtemps voyagent dans l’espace vers une nouvelle planète, deux d’entre eux sont accidentellement tirés de leur sommeil artificiel 90 ans trop tôt. Jim et Aurora doivent désormais accepter l’idée de passer le reste de leur existence à bord du vaisseau spatial. Alors qu’ils éprouvent peu à peu une indéniable attirance, ils découvrent que le vaisseau court un grave danger. La vie des milliers de passagers endormis est entre leurs mains…

Cette rencontre entre Titanic et Gravity est une romance spatiale minimaliste aussi captivante que soignée où la complicité du couple vedette, la puissance dramatique du concept, la beauté des espaces froids et l’envoûtante musique nous embarquent très loin.

IMAGE – À bord du Starship Avalon

Qu’elle soit en HD ou en UHD, l’image propre et lumineuse de l’œuvre est juste sublimissime. La clarté est sidérante, la définition époustouflante, les détails saisissants (même s’il en manque en 1080p sur le fond des décors, la pilosité de Jim ou la texture de peau d’Aurora), la palette colorimétrique extraordinaire et les contrastes au taquet.

Côté WCG les couleurs qui se trouvent quelque peu réchauffées (les séquences dans le bar) sont plus riches (les tons bleutés et mordorés) et saturées (les teintes rouges foncés), là où l’apport du HDR est visible avec des blancs nettement plus pétants, des étoiles démultipliées car beaucoup plus étincelantes, des éclairages franchement plus énergiques (les néons, les hologrammes) et des noirs à la profondeur accrue.

SON – Dans l’espace, personne ne vous entend aimer

Un mixage Dolby Atmos exemplaire (mais malheureusement réservé à la VO) qui assure le spectacle acoustique avec une précision d’orfèvre et une puissance herculéenne.

Les dialogues sont clairs, la spatialisation est ultra-enveloppante, la scène avant est extrêmement dynamique, les effets (les déplacements du barman, les impacts des astéroïdes) et ambiances (les bruits du vaisseau, la musique d’ambiance, la pression sous l’eau) sont d’une grande proximité, la scène arrière donne tout ce qu’elle a, le score est tout aussi juste que large, et les basses s’occupent de faire trembler l’espace sonore (la poussée du réacteur) avec ce qu’il faut de poids et d’impact. En ce qui concerne les canaux de hauteur, ils sont sollicités dès que le récit l’exige (respiration des personnages dans leur combinaison, chute d’eau, alarmes, évacuation de flammes, etc.), c’est-à-dire assez souvent.

Si la VF SD reste plus que probante (DTS-HD MA 5.1 sur le Blu-ray), elles souffre néanmoins de la comparaison (ne serait-ce qu’au niveau de la densité des surrounds) avec sa consœur 3D.

CONCLUSION – L’important, c’est le voyage !

Un vaisseau, deux personnes et 90 ans devant eux… Condamnés à vivre et mourir sur un navire spatial en transit perpétuel, nos deux voyageurs de l’espace préfèrent à la solitude l’idylle, dont le rayonnement cosmique est extrêmement élevé en 4K Ultra HD !

Note artistique
8
Qualité vidéo
10
Qualité audio
10
0
Passengers

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notifier de
guest
1 Commentaire
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Commentaires sur Inline
Voir tous vos commentaires
trackback

[…] bichonne la photographique crépusculaire du mexicain Rodrigo Prieto (Le Loup de Wall Street, Passengers, Barbie) malgré un encodage souffreteux par endroits (un bitrate dans la moyenne basse de 50 […]

1
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x