Provenance : France | Éditeur : Universal Pictures | Date de sortie : 28 août 2024

Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K

Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Digital Plus 7.1

Sous-titres
Anglais
Français

Monkey Man
4/5

Artistique : 8 | Vidéo : 9 | Audio : 9

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel HDR)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000

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ŒUVRE - Vengeance aux poings scarifiés

Un homme en quête de vengeance affronte un groupe de criminels corrompus responsables du meurtre de sa mère et se repaissant des pauvres et des démunis.

Infusé aux effluves du thriller coréen, de l’heroic bloodshed hongkongais et du cinéma bollywoodien, ce cocktail d’influences surmonté du stoïcisme de John Wick a le (bon) goût de la fureur. Car la rage au ventre, Dev Patel (devant et derrière la caméra) se lance dans une expédition punitive à l’incroyable vitalité où la colère politique (contre l’hypocrisie du gouvernement de Narendra Modī, la corruption de la société, l’exploitation des femmes, la spoliation des paysans et l’exclusion des minorités) laisse parler les poings lors de morceaux de bravoure à la brutalité effrénée. Et malgré un trop-plein de frénésie, ce divertissement d’action cathartique où le chaos prime transpire la sincérité. En résumé, un premier film coup de poing qui a du cœur.

« Seigneur, je T'adore. Je n'adore que Toi. Tu es tout-puissant. Tu es mon sauveur. Tu nous donnes le sourire et Tu remplis nos cœurs d'amour. (...) Je chante Tes louanges, de jour comme de nuit. Seigneur, je T'adore. Seigneur, je T'adore. »

IMAGE - De sueur et de sang

Visuellement assez exceptionnel au vu de son budget limité et de sa production douloureuse, cette captation numérique issue de sources diverses (à la qualité variable) est magnifiée par le présent transfert UHD HDR10 qui, malgré de rares remontées de bruit numérique (un bitrate moyen de 68.4 Mbit/s), suit parfaitement la cadence infernale à laquelle les images (poisseuses dans les bas quartiers et clinquantes dans les hautes sphères) s’enchaînent.

La  restitution des détails est améliorée (sur les visages, les costumes et les décors), les nombreuses scènes en mouvement gagnent en lisibilité et en clarté, la palette colorimétrique aux teintes éclectiques (de l’orange/jaune par-ci, du violet/bleu par-là et une pointe de vert dans ce coin-ci) profite d’une vibrance accrue (une aubaine quand les tons vifs abondent) et les contrastes, loin d’être conservateurs, enrichissent la pénombre (même s’il peut arriver aux noirs de manquer de profondeur) tout en maximisant l’éclat des sources lumineuses (l’ardeur des flammes lors des flashbacks et l’acidité des néons dans la VIP Room). Le MaxFALL a été mesuré à 117 cd/m² et le MaxCCL à 736 nits.

Monkey Man

SON - Le singe de la sagesse

Même si plus frontale qu’escomptée et bien peu portée sur la verticalité (si ce n’est pour un hélicoptère et quelques ambiances), la percutante et bien répartie VO Dolby Atmos (16-bit, 3209 kbps) veut en découdre…

La dynamique n’a aucune pitié, les arrières ouvrent l’espace acoustique au besoin (les cris de la foule, la détonation des armes à feu, les rues bondées), la très diversifiée trame sonore est bien mise en valeur, les dialogues sont fermement exsudés par la centrale et le canal LFE est régulièrement dévastateur (cf. la sauvagerie des coups).

Efficace malgré une précision moindre (due à sa compression), la VF Dolby Digital Plus 7.1 (16-bit, 768 kbps) se pare d’une puissance certaine et d’une bonne exploitation multicanale. Sérieusement incorporé, le doublage se distingue par sa qualité.

CONCLUSION - L’incarnation de Shiva

Faisant écho à la légende de Hanumān, ce shoot d’adrénaline qui se dresse violemment contre l’oppression, la cupidité et l’injustice voit, à travers de fracassantes prestations techniques, ses folles échauffourées dépoter comme jamais sur support 4K Ultra HD. Ça va cogner !

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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