ŒUVRE – La légende du « Captain Walker »
Max, de retour, s’est fait dépouiller de son maigre bien. Suivant le voleur, il arrive à la Ville du Troc, où règne Entity. Celle-ci l’engage pour qu’il la débarrasse de Master et Blaster, rois du Monde souterrain. N’ayant voulu tuer Blaster, Max est abandonné en plein désert, d’où il ressurgit à la tête d’une troupe d’enfants pour faire exploser la Ville du Troc.
Allégeant son propos et sa violence, ce troisième volet qui s’ouvre à une plus large audience revisite le péplum alors même que la civilisation commence à renaître.
Plus aseptisé et humanisant grandement son héros qui, tel un prophète, va permettre l’avènement d’un monde neuf fondé par des enfants à la merveilleuse candeur, ce conte laisse échapper le danger (la cruauté semble s’être envolée) et l’action motorisée (hormis la « gentillette » course-poursuite finale, Max est ici en mode piéton) de ses illustres aînés pour une approche différente de l’univers de Mad Max.
Loin de la redite opportuniste mais trop statique au vu de l’énergie folle de ses prédécesseurs (où est passé le mouvement « signature » de la saga ?), cet opus loin d’être inintéressant (les idées créatives abondent) se révèle au final assez décevant.