4K Ultra HD – Édition FR – Le chat qui fume – 99 min – 1er décembre 2022

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 1.67

Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 2.0
• Français DTS-HD MA 2.0

Sous-titres
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Les Yeux sans visage bis

Un médecin, aidé de sa maîtresse, attire et tue de jeunes femmes dans une clinique privée. Son but : récupérer de la chair pour reconstituer le visage défiguré de sa sœur à la suite de la vengeance d’une patiente mécontente.

Plus ambitieuse production horrifique française des années 80, cette série B bien malsaine que l’on doit au pape du Z Jesús Franco est une version modernisée des Yeux sans visage, le classique de Georges Franju, tout autant qu’un hommage sincère au cinéma bis. Et si l’interprétation peu concernée d’un casting hétérogène (de Helmut Berger à Brigitte Lahaie, ancienne gloire du X) et l’écriture paresseuse évoquent les défauts inhérents au genre en France, cette œuvre courageuse qui ose la violence graphique (du gore craspec en veux-tu en voilà) est un vestige de la déviance d’antan qu’il faut impérativement conserver.

IMAGE – La clinique de l’horreur

Issu d’un scan 4K du négatif original 35 mm opéré en 2022, ce transfert UHD HDR10 qui préserve l’apparence organique de la photographie (signée Maurice Fellous) délivre une résolution nettement plus élevée qu’en 1080p où la profondeur, les détails (la chair brûlée) et la texture granuleuse s’affichent sans artifice (ni DNR ni EE) ou artefacts de compression. Il y a juste quelques taches et autres égratignures visibles de-ci de-là (notamment lors de la présentation du Dr Moser).

La reproduction des couleurs se veut plus nuancée (les teintes rosâtres s’assument désormais pleinement tout en élargissant les touches bleutées) avec une carnation plus saine, les contrastes sont mieux ajustés avec un beau niveau de noir (les scènes dans le local de Gordon y gagnent beaucoup) et des blancs plus éclatants (les blouses), et les sources lumineuses s’illustrent par une brillance relevée (l’éclairage public, les lampes chirurgicales).

SON – Doudou !?

Sans souffle ni distorsion, ces deux pistes sonores 2.0 Mono qui font jeu égal (le mixage est identique) diffusent avec autant de propreté que d’équilibre les dialogues, les effets et la mémorable partition de Romano Musumarra (feat. Vincent Thoma). La plage dynamique y est décente et la clarté constante.

CONCLUSION – Avant/après l’opération…

Livrée dans une édition limitée à 1000 exemplaires se présentant sous la forme d’un digipack trois volets de très belle facture, cette production René Château retrouve sa beauté originelle en 4K Ultra HD. Laissez-vous donc tenter par le lifting sans chirurgie !

Note artistique
6
Qualité vidéo
8.5
Qualité audio
7.5
0
Les Prédateurs de la nuit

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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