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- Le Mans 66 (Ford v Ferrari)
4K Ultra HD – Édition FR – 20th Century Fox – 152 min – 18 mars 2020
Format vidéo
• Master intermédiaire : 2K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.39
Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Anglais DTS-HD MA 2.0
• Français DTS 5.1
Sous-titres
• Anglais
• Français
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation.
ŒUVRE – Non mais dites donc, c’est bien ou pas ?
Basé sur une histoire vraie, Le Mans 66 relate l’incroyable aventure humaine et sportive qui a conduit l’ingénieur automobile visionnaire américain Caroll Shelby à faire équipe avec le pilote de course britannique surdoué Ken Miles. Bravant l’ordre établi, défiant les lois de la physique et luttant contre leurs propres démons, les deux hommes n’avaient qu’un seul but : construire pour le compte de Ford Motor Company un bolide révolutionnaire capable de renverser la suprématie de l’écurie d’Enzo Ferrari sur le mythique circuit des 24 heures du Mans en 1966…
S’il est (à raison) lent à l’allumage pour poser le contexte et présenter les personnages, ce biopic de sport automobile dans la lignée de Rush trouve rapidement sa vitesse de croisière. Aventure humaine avant tout (les relations entre le visionnaire Carroll Shelby et son pilote hors pair Ken Miles) filmée à hauteur d’homme, il fait montre d’un savoir-faire indéniable (mise en scène élégante, montage énergique, récit haletant, interprétation au cordeau et courses grisantes) pour enchaîner les tours de piste sans baisse de régime. Une belle réussite « à l’ancienne » !
IMAGE – Tout le monde il est beau, vous êtes sûrs ?
Nettement plus organique dans son rendu, le grain ajouté en post-prod ressortant beaucoup plus clairement sans envahir le cadre, ce transfert UHD HDR10 à la compression en titane n’a de cesse de flatter la rétine.
Les plans gagnent en clarté (cf. l’intro couverte de brume en POV), la définition est encore plus précise, les niveaux de détails sont notablement améliorés (les visages, les tenues, les décors, les véhicules), les couleurs profitent d’une saturation accrue (le ciel bleu, les peintures rouges) et d’un naturel retrouvé (la carnation), les contrastes sont bien enrichis (les personnages ne disparaissent plus dans la pénombre) et les sources lumineuses sont plus rutilantes que jamais (les reflets sur les carrosseries chromées, la lumière du jour, le coucher du soleil, l’éclairage nocturne).
Pour faire simple, l’image est épatante !
SON – Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !
Récompensée à raison de l’Oscar du meilleur montage sonore, la VO Dolby Atmos est à ce jour la meilleure proposition acoustique disponible en 4K Ultra HD !!!
Usant de sa verticalité dès que nécessaire (le vrombissement des moteurs, la voix des présentateurs, le survol d’une voiture, le passage d’un avion, les explosions, la pluie, le tonnerre) tout en engageant l’ensemble des enceintes horizontales avec une directivité tout bonnement incroyable (la spatialisation est fabuleuse), elle profite aussi d’une dynamique ultra-sportive, d’un score ample, de voix toujours audibles et de basses phénoménales (les rugissements mécaniques).
Très démonstrative à sa hauteur, la VF nous laisse pourtant simples spectateurs là où sa consœur anglaise, qui parvient à monter plus aisément dans les tours, nous embarque au côté des pilotes; et croyez-moi sur parole, les émotions et sensations y sont décuplées. Ça dépote !
CONCLUSION – Toute bonne chose a une fin…
Pour vous délecter de cette élégie du bolide de course, faites chauffer les moteurs avec l’Ultra HD Blu-ray le plus rapide du support !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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