4K Ultra HD – Édition FR – Universal Pictures – 116 min – 09 mars 2022

Format vidéo
• Master intermédiaire : 2K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 2.39

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français Dolby Digital Plus 7.1

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Quand le rêve devient cauchemar

L’histoire d’une jeune femme passionnée de mode et de design qui parvient mystérieusement à retourner dans les années 60 où elle rencontre son idole, une éblouissante jeune star montante. Mais le Londres des années 60 n’est pas ce qu’il parait, et le temps semble se désagréger entraînant de sombres répercussions.

Un conte horrifique vintage (le fantôme des 60’s londoniennes) à la beauté hypnotique où le rêve se transforme peu à peu en cauchemar éveillé lorsqu’il convoque les giallo d’antan. La mise en scène suinte la sophistication, l’ambiance rétro furieusement délurée des débuts laisse place au désenchantement (quand la nostalgie aveugle est méchamment bousculée), la performance des deux jeunes actrices (en mode « miroir ») est à saluer et le scénario protéiforme, plus complexe qu’il n’y paraît, est haletant. Derrière le fantasme, la noirceur des rêves broyés !

IMAGE – Le passé vous laisse entrer

Captée en Super 35 et en numérique pour marquer une différence entre le passé (le style visuel flamboyant des années 60 agrémenté de filtres « giallesques ») et présent (la banalité du monde moderne aux teintes froides), la remarquable photographie de Chung Chung-hoon, tout en jeu de lumière et effets miroir, déploie des trésors esthétiques que ce transfert UHD Dolby Vision renforce.

Magnifiquement ciselé (les images gagnent un peu en précision) et naturellement texturé (une parfaite gestion du grain argentique), il enrichit méticuleusement les couleurs (des primaires boostées façon Technicolor), affermit attentivement les contrastes (la tenue des noirs et la clarté des blancs ont été renforcés) et enhardit sérieusement les sources lumineuses (les éclairages aux néons qui enluminent Soho sont plus brûlants que jamais).

SON – La vérité refait surface

D’abord monophonique jusqu’à l’entrée dans le monde des rêves où le mixage se met soudainement à emplir chaque enceinte, cette bande-son 3D « mesurée » a été spécialement travaillée pour suivre le récit et se développer avec lui.

Les placements sonores sont très précis (l’agitation de la vie nocturne), la dynamique s’intensifie si nécessaire, les ambiances sont raffinées, l’activité surround et/ou aérienne s’illustre lors des moments clés, les dialogues volent la vedette et la musique, puissamment magnétique, présente une clarté et une intensité acoustique frappantes.

Minée par un doublage vraiment pas terrible, la VF encodée en Dolby Digital Plus 7.1 conserve néanmoins les sensations de sa consœur à quelques détails près.

CONCLUSION – Le remède contre la nostalgie ?

Pour mieux appréhender les visions ressurgies du passé, le présent 4K Ultra HD ne camoufle rien du fantasme faussé d’une époque révolue !

Note artistique
8
Qualité vidéo
9
Qualité audio
8.5
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Last Night in Soho

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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[…] Les motivations du personnage restent assez cryptiques, alors qu’Amleth pourrait accomplir son destin à de nombreuses reprises. Les autres protagonistes font presque office de PNJ. Rares sont les dialogues avec les autres esclaves, mutiques et trop souvent « oblivionesques » à l’exception d’Olga avec qui Amleth entretiendra une relation plus intime. La plupart du temps, le héros soliloque sur la culture viking qui légitimerait sa quête de vengeance. Pas de réel contradicteur jusqu’à l’évolution d’Olga (Anya Taylor Joy) dans le dernier tiers du film. Il y avait sans doute à creuser du côté de ce personnage féminin qui avait déjà joué dans The Witch du même réalisateur ou plus récemment dans le très sympathique Last Night in Soho. […]

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