Provenance : France | Éditeur : Sony Pictures | Date de sortie : 15 décembre 2022

Format vidéo
1080p24 | Ratio 2.39
SDR | BT.709
Encodage AVC | DI 4K

Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Français DTS-HD MA 5.1

Sous-titres
Anglais
Français

Là où chantent les écrevisses
4/5

Artistique : 8.5 | Vidéo : 8.5 | Audio : 8.5

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Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images (extraites d’une banque d’images libre de droits) servent d’illustration et ne peuvent être considérées comme représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel SDR)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (DTS Neural:X), SVS SB-4000

ŒUVRE - Présumée sauvageonne

Kya, une petite fille abandonnée, a grandi seule dans les dangereux marécages de la Caroline du Nord. Surnommée la « Fille des Marais » par la communauté de Barkley Cove, elle devient suspecte quand un jeune homme de la ville est retrouvé mort non loin de chez elle.

Avec pour fil conducteur l’abandon et la solitude, cette adaptation élégiaque du best-seller de Delia Owens livre un conte d’apprentissage délicat à l’extérieur mais fort à l’intérieur (à la manière de son héroïne formidablement interprétée par Daisy Edgar-Jones), où la romance un brin surannée flirte avec le suspense dans l’Amérique des 60’s rétive à la différence et en proie à la masculinité toxique. Naturaliste et intimiste, ce beau portrait de femme résiliente est aussi une ode à la nature préservée. Bloqué dans son coquillage, l’oiseau doit déployer ses ailes…

« Je n'ai jamais détesté personne, c'est eux qui me détestaient, ils me harcelaient. (...) Vous voulez que je les supplie de me laisser en vie ? Je refuse que ce soit eux qui décident pour moi. »

IMAGE - La beauté indomptée des marais

Si ce n’est une petite montée de bruit vidéo par endroits, voici une très belle présentation 1080p issue d’une captation numérique 4.5K dont la nature sauvage, préservée, est soutenue par la magnifique photographie de Polly Morgan (Sans un bruit 2, The Woman King).

Lumineuse et bien définie, l’image affiche une texture délicate (un léger grain ajouté en post-prod) sans amoindrir la précision du piqué, révélateur des moindres détails du cadre large (les visages, les costumes et les décors). La profondeur de champ dessine l’arrière-plan avec rigueur.

Soigneusement étalonnée et très joliment contrastée, elle déploie des couleurs à la saturation exemplaire (les levers/couchers du soleil, la végétation, les teintures textiles), une carnation pleine de vie, des noirs denses (même si la pénombre se fait rare) et des blancs éclatants.

Là où chantent les écrevisses

SON - Dans le soupir des vagues

Subtile et réaliste, cette bande-son délivrée en DTS-HD MA 5.1 (en VO comme en VF) assure la clarté de ses dialogues (jusque dans la salle d’audience à la résonnance plus vrai que nature) et s’avère obsédante dans la retranscription ultra minutieuse de son environnement marécageux.

Le mixage est parfaitement équilibré, la répartition s’en tire admirablement bien (le chant des insectes, les eaux ondulantes et le bruissement des feuilles remplissent naturellement l’espace acoustique) et l’envoutante musique composée par Mychael Danna est fidèlement reproduite.

Même si bien incorporé au mixage original, le doublage de la VF est tragiquement monotone et privé de vie. C’est fort dommage dans la mesure où cette piste fait jeu égal avec sa consœur anglophone dans son pouvoir immersif.

CONCLUSION - Petite princesse des marais

Dans le microcosme du marais, loin de la noirceur d’une société l’ayant égratigné, un diamant devant lutter chaque jour pour sa survie continue de briller… Empli de mystères, ce drame bucolique sur l’émancipation personnelle trouve le courage de suivre sa propre voie en Blu-ray de par des prestations A/V pleines de poésie, de sensibilité, de délicatesse et de pudeur.

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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